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L'homme sans nom
155 abonnés
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3,5
Publiée le 29 mars 2023
Un film qui est réussi mais a éviter absolument lorsque l'on est mélancolique. En effet, l'ensemble du film nous emporté dans le mal être d'Anders, ancien toxico qui tente de ce suicider dès les premières minutes du film. Joaquim Trier livre également sa vision d'Oslo, prenant pour modèle des cinéastes comme Woddy Allen. Sa réalisation est d'ailleurs brillante, belle dans sa simplicité et qui laisse vraiment les acteurs déployés leur jeu. Anders Danielsen Lie brille dans ce rôle très touchant et devient instantanément un de mes acteurs nordiques préférés après son retour dans Julie en 12 chapitres. Notre attachement au personnage omniprésent du film porte que plus d'effets sur la fin spoiler: dramatique alors que nous avions peu à peu envisagé comme lui une note d'espoir . Ça fait mal mais c'est beau !
Malgré quelques belles scènes (bien dans l'air du temps, esthétisme épuré, ambiance boîte de nuit enfumée mais pas trop) et les références cinématographiques pléthoriques du réalisateur (bresson, antonioni, louis malle, varda, gus van zant...), le film s'essouffle rapidement passé la première demi-heure et l'errance urbaine alors de ce feu follet norvégien (pas très sympathique ni touchant au demeurant) tourne à l'exercice de style propret et trop stylisé typique d'un étudiant en dernière année de cinèma, dommage...
Avec "Oslo, 31 août", le jeune cinéaste norvégien Joachim Trier signe son deuxième film et raconte une journée de la vie d'un ancien toxico dépressif. La subtilité du film réside dans son ton, grave mais jamais austère, toujours traversé par une légèreté mesurée, qui peut passer soit à travers de brèves touches d'humour, soit à travers une sophistication formelle qui refuse l'austérité. Le film vaut également pour l'interprétation très juste de ses comédiens, avec en particulier celle de Anders Danielsen Lie, qui parvient à jouer une fragilité contenue et apparente. Malgré beaucoup de très bonnes idées, "Oslo, 31 août" donne l'impression d'être inabouti, que ce soit dans la façon dont son propos est mené (le parcours du personnage, même si son aboutissement est clair, est parfois mené avec trop de libertés narratives) ou dans son aspect formel (hésitations entre un style documentaire et un autre plus lyrique). Un film ambitieux mais pas toujours très rigoureux, parfois trop froid mais qui aura au moins révélé un auteur incontestablement talentueux.
Film terriblement bavard, avec des dialogues insipides. On s'ennuie rapidement d'autant plus que ces échanges sont filmés en champ-contre champ d'une absolue platitude. Mais la critique est, une fois de plus, emballée ?! Le destin du personnage principal indiffère et tout ce qu'on souhaite c'est que ça finisse, passé la curiosité de voir quelques vues d'Oslo.
C'est sûr, il est vraiment temps d'en finir. Mais quel besoin d'être aussi barbant ? Quitte à se perdre, autant foutre le feu à Rome, non ? (Non, à part ça, le film ressemble à Mélancholia : froid et désespéré. Même si la rencontre avec l'étudiante (toute fin du film) pourrait consituer un très petit moment de grâce, est-ce qu'il n'y vraiment rien d'autre à voir en ce moment ?)
On peut louer la réflexion autour du malheur qu'apporte Oslo 31 août, il peut être dû au manque d'amour, au mal d'amitié, au rejet du système et des milliers d'autres raisons. Par contre, ce que je reproche c'est la manière, trop de blabla, une réalisation minimaliste et un manque de punch. Dommage.
Je suis resté froid devant "Oslo, 31 août", déprime norvégienne sans héroïne. Ce n'est pourtant pas la mise en scène, élégante et gracieuse, ni les interprètes, touchants et sensibles, mais les états d'âmes en manque du livide Anders nous ennuie poliment jusqu'au soporifiquement et légèrement chiant. Si je n'avais pas été shooté au sirop pour la toux, aurais-je été plus convaincu par le charme norvégien ? Pas sûr...
Au mieux peut être diffusé dans Arte en tant que reportage de société avec en titre : « Le repenti pas fini », mais certainement pas une salle de cinéma et être nominé dans un festival ; ce film n'en a pas la prétention. Pour commencer : le personnage. Un paumé qui à lui seul incarne la définition du défaitisme : il ne croit en rien, ni en lui ni en l'avenir (c'est déjà mal barré...) et laisse s'envoler les opportunités qui s'offrent à lui (spoiler: l'entretien d'embauche ). Bon ok c'est un ex-toxicomane qui manque de confiance en lui ; cependant, le synopsis (trompeur) laisse penser que sa cure l'a revigorer. Moi qui m'attendais à un film plein de poésie sur cette journée où tout change dans la vie de ce personnage. Et bien tout change, mais pas comme je me l'imaginais, et on vague avec lui dans les rues « oslonnienne » sans but précis.
L’homme erre dans Oslo comme s’il cherchait des réponses. Comme s’il souhaitait qu’on le sauve. Il parle aux gens pour être sous leur aile. Mais est-il prêt à entendre les bonnes réponses. Le réalisateur cerne bien la complexité de l’homme qui se sent différent des autres de par sa fragilité énorme mais également sa difficulté à faire comme si…. Austère malgré tout mais pas mal du tout.
Je suis complètement passée à côté d'une quelconque empathie pour ce personnage errant et déprimant, rien dans ce film ne m'a captivée, c'est dire. C'est d'un ennui abyssal, pourtant j'aime les films contemplatifs, mais il faut tout de même un semblant de trame derrière sinon je n'accroche absolument pas.
Quelle déprime. Un homme rejeté par la société et qui rejette aussi la société malgré un vie sociale bien rempli en cette journée du 31 Aout (une journée qui m'aurait plu). Oui, le réalisateur a du talent, saisit le passage du temps dans un mélange de précision et d'instantané, livre quelques belles scènes comme celle ou son héros écoute les conversations de passantes, mais bon faut avoir le moral avant de commencer le film de préférence. L'acteur principal n'est pas toujours juste, ca va quand il intériorise,moins quand il exprime son mal-etre qu'il ne traduit pas vraiment. Le spleen n'est plus à la mode...
On suit une journée d'un homme en fin de cure de désintoxication. De rencontre en rencontre, on découvre le personnage et un peu ce qu'a été sa vie. Autant dire qu'il ne faut rien attendre de bien palpitant, mais les thématiques sur la solitude, le mal-être, la difficulté de sortir de la drogue, sont bien traitées. C'est un film lent et surtout crépusculaire, ce que ne reflète pas son affiche colorée. A ne pas voir en cas de déprime...
Je n'ai pas vraiment accroché à cette réalisation norvégienne que j'ai trouvée un peu morne et sans grand intérêt. On suit un ex toxico largué, sans véritable espoir et… c'est tout. C'est bien joué de ce côté la rien à redire, mais on ne s'attache pas du tout au personnage principal et c'est un gros problème. spoiler: La fin quand à elle est on ne peut plus prévisible . Du même réalisateur (Joachim Trier ) j'avais bien aimé "Thelma" ( plutôt un film de genre très éloigné de Oslo, 31 Août). Bref j'ai vu pire mais j'ai vu aussi beaucoup mieux dans le cinéma scandinave .
Inspiré du roman de Pierre Drieu La Rochelle "Le feu follet", dont Louis Malle avait déjà réalisé une adaptation en 1963, ce film norvégien raconte une journée dans la vie d'un trentenaire : il est tombé dans la drogue, il a suivi une cure de désintoxication et cette journée est la première où il peut sortir du centre médical. Il va en profiter pour rencontrer ses anciens amis, ses anciennes petites-amies, sa famille, son passé d'étudiant. Tout cela est bel et bon. Malheureusement, tout cela est extrêmement bavard et les conversations qu'on entend sont sans grand intérêt. C'est pourquoi, malgré Anders Danielsen Lie, l'excellent comédien qui joue le rôle principal, on s'ennuie assez vite. Dommage, car pour une fois dans un film sur la drogue, on avait un film qui s'intéressait à autre chose qu'au comportement d'un individu sous l'emprise de la drogue ou en état de manque.