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Oliver Hermanus signe un film dérangeant que certains jugeront choquant. Il n’en reste pas moins l’excellente interprétation de Deon Lotz (que je ne connaissais pas) dans le rôle d’un homme perdu dans sa propre vie faute d’une vraie liberté, ou plus exactement prisonnier de lui-même, par manque de courage, et peur du regard des autres.
http://cinealain.over-blog.com/article-beauty-86171799.html
http://cinealain.over-blog.com/article-beauty-86171799.html
Très bon film mais très dur, pas visible par tout public : scènes crues et choquantes donc âmes sensibles s'abstenir...
🎬 RENGER 📼
Second long-métrage pour le français Oliver Hermanus qui s’est attelé à un drame sociétal dont l’action se situe en Afrique du Sud (et a été en partie tourné en afrikaan, une langue germanique issue du néerlandais). On y découvre un père de famille (homosexuel) aux pulsions de plus en plus incontrôlables, surtout depuis qu’il a fait la connaissance d’un jeune homme d’une vingtaine d’année. François est un homme torturé, il vit dans l'Afrique du Sud post-Apartheid, il est blanc, homosexuel (mais il ne l’a jamais révélé), il parle l’afrikaan alors que le reste de la population parle anglais, bref tout est fait pour le déstabilisé et sa rencontre avec le jeune (et séduisant) Christian (pour qui il envie sa beauté), ne va pas faciliter les choses, pire, elles vont empirer. Ici, il est à la fois question de racisme et d’identité sexuelle, à travers un drame dont la prestation de Deon Lotz ne laisse pas indifférent. Néanmoins, on regrettera la mise en scène amorphe de Oliver Hermanus.
Pour la petite anecdote, Beauty (2011) fut présenté lors du 64ème Festival de Cannes où il fut nominé à 4 reprises (il est finalement reparti avec la Queer Palm, le prix récompensant les films aux thématiques LGBT : lesbien, gay, bi & trans).
Pour la petite anecdote, Beauty (2011) fut présenté lors du 64ème Festival de Cannes où il fut nominé à 4 reprises (il est finalement reparti avec la Queer Palm, le prix récompensant les films aux thématiques LGBT : lesbien, gay, bi & trans).
Loyauté, n, f : attachement dévoué à une cause.
Et se perdre tout au fond, en dedans.
Et se perdre tout au fond, en dedans.
C'est très satisfaisant d'assister à la projection d'un film qui prend son temps. Le temps de dérouler l'histoire, le temps de poser les personnages, le temps d'installer les scènes. Prendre le
du temps ce n'est pas pour autant faire un film mou, Beauty n'est pas un film soporifique, il développe son sujet avec une grande habilité, tension et parfois violence. La scène finale est très sensible, le constat d'un homme face à un monde qui change et qu'il n'a pas su, pas pu, pas voulu prendre.
du temps ce n'est pas pour autant faire un film mou, Beauty n'est pas un film soporifique, il développe son sujet avec une grande habilité, tension et parfois violence. La scène finale est très sensible, le constat d'un homme face à un monde qui change et qu'il n'a pas su, pas pu, pas voulu prendre.
Un très beau film que j'avais hâte de voir. La première scène est juste extraordinaire, j'en suis encore toute émerveillée. Les acteurs sont fantastiques, notamment l'acteur principal qui est vraiment troublant. J'avoue avoir eu de la compassion pour lui au départ: un personnage triste, replié sur lui même, ne sachant pas vraiment qui il est, avec l'incertitude totale de la réaction de Christian. Mais THE scène méga glauque m'a enlevé toute compassion. Tout le film il souffre en silence et pendant cette scène, il se dévoile un homme dégueulasse dont on a envie de crever les yeux avec une épingle a nourrice.
Mais je garde quand même un bon souvenir de ce film, malgré quelques moments d'incompréhension totale où on aimerais que plus d'explicité.
(D’ailleurs je n'ai pas compris la fin...la scène de la piscine avec les vêtements et celle où il retire de l'argent et va se poser dans un restaurant (il va revoir Christian??))
Bref, y aller si on est bien armé de courage parce que des scènes d'orgie dans une salle où on a une grand mère juste derrière soi, c'est un peu tendu!!
Mais je garde quand même un bon souvenir de ce film, malgré quelques moments d'incompréhension totale où on aimerais que plus d'explicité.
(D’ailleurs je n'ai pas compris la fin...la scène de la piscine avec les vêtements et celle où il retire de l'argent et va se poser dans un restaurant (il va revoir Christian??))
Bref, y aller si on est bien armé de courage parce que des scènes d'orgie dans une salle où on a une grand mère juste derrière soi, c'est un peu tendu!!
Film trouble, inconfortable, lauréat de la Queer Palm au dernier festival de Cannes. Une courte scène d'orgie, brutale dans sa survenance, a beaucoup fait pour sa notoriété. Dommage que le scénario apparaisse souvent décousu (travail bâclé ou scènes coupées au montage ?) et n'explore que superficiellement ses propres potentialités.
Un film sans intérêt des longueurs et encore des longueurs pas d'action pas de surprise juste décevant....
Un film qui ne m'a pas du tout convaincu, les scènes sont d'une longueur infinie pour ne montrer que très peu de chose. Aucun ressentie ni émotions m'ont effleuré. Très décevant.
ffred
Second film de Oliver Hermanus Beauty est reparti de Cannes (Un certain regard) avec la Queer Palm. Moi j’en suis reparti avec un certain malaise et un brin de perplexité. Voilà un long métrage qui rentre dans ma catégorie des films « qui se méritent ». Il brasse énormément de thèmes très intimes (identité sexuelle, homosexualité non assumée, vieillesse, banalité du quotidien, habitudes) et plus universels (racisme, dictat de la jeunesse et de la beauté)...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Un film ennuyeux qui ne décolle jamais, avec des plans interminables pour signifier le haut degré d'introspection de son personnage principal qui se tape des gros barbus en cachette et bave d'envie devant un petit minet de 20 ans. Au final le film ne propose même pas des pistes de réflexions, offrant simplement ses personnages en pâture à un vague fait divers. Il est où le cinéma ?
Un film hors norme, audacieux avec ses longs plans sur les visages, les regards, ses cadrages originaux pour restituer encore plus de vérité. Il semble que le réalisateur ait lui même vécu cette histoire car sa capacité à restituer la profondeur et la complexité des personnalités et des relations est juste.
Un film fort et sensible.
Un film fort et sensible.
Je ne m'attendais pas à une pareille horreur!
Tabassage , viol , scènes pornos gays :
Merci pour cette usine à ccauchemars!
Ce n'est pas une pub pour l'Afrique du sud!
Tabassage , viol , scènes pornos gays :
Merci pour cette usine à ccauchemars!
Ce n'est pas une pub pour l'Afrique du sud!
Les choix de mise en scène et une certaine lenteur dans la description de ce placard qui ne s’ouvrira probablement jamais peuvent rebuter. C’est à prendre ou à laisser. François a ses secrets, ses zones d’ombre trop longtemps refoulées et un comportement inacceptable vis-à-vis du fils d’un ami. Isolé dans ses frustrations, le physique et la santé défaillants, il évolue dans un contexte sociétal et familial, réfugié derrière un masque qui l’empêche d’être lui-même. Excellente prestation de l’acteur principal qui exprime parfaitement les failles de son personnage.
Allez savoir pourquoi la France est allée investir dans ce sordide drame sud-africain. Il faut dire qu'avec un personnage blanc raciste, homo refoulé et violeur à ses heures perdues, le film prend le spectateur d'emblée à rebrousse-poil. A la limite, ce n'est pas un problème. Le vrai souci, c'est que le réalisateur tire ses scènes en longueur de manière insupportable, comme lors de ce plan fixe en vue subjective de 30 secondes sur la maison du jeune homme, qui, on s'en doute, va passer à la casserole à la fin du film. Parlons-en, d'ailleurs, de cette sympathique scène de viol gay : elle est juste répugnante. La Queer Palm avait été remise l'an dernier au délirant "Kaboom", nous sommes là dans un tout autre registre. Bien moins gai. Et surtout beaucoup plus mauvais.
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