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    Beauty
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    Lucille T.
    Lucille T.

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Loyauté, n, f : attachement dévoué à une cause.

    Et se perdre tout au fond, en dedans.
    pierre72
    pierre72

    141 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Je voulais avoir des nouvelles de l 'Afrique du Sud en allant voir "Beauty" d'Oliver Hermanus, mais ma curiosité n'a pas vraiment été satisfaite.
    J'ai suivi le parcours d'un homme cinquantenaire, blanc, afrikaner, solitaire, qui flashe sur le fils d'un ami, ne vivant que pour le suivre, l'observer et plus si possible...
    C'est filmé de façon très contemplative, le réalisateur essayant de nous mettre dans la peau du personnage principal, nous transformant en voyeur, espérant ainsi mieux nous faire partager ses démons.
    Je l'avoue, je n'ai pas vraiment goûté aux plaisirs du voyeurisme. Mon esprit a pu passer du temps à observer les arrières plans du film, mais, là non plus, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous l'oeil.
    Le film se passant chez des blancs, isolés, racistes et homophobes. On ne voit qu'une fac remplie de blancs, une plage visiblement interdite aux gens de couleur et des restaurants où la seule personne de couleur est bien sûr le serveur.
    Bon, il reste le sujet principal du film, plus universel sans doute, avec cette homosexualité refoulée du héros principal. Là aussi, malgré la présence certaine de l'acteur principal, Deon Lotz, au regard bleu acier et à la rondeur vaguement attendrissante, on reste sur notre faim. Les scènes s'étirent interminablement, on suit le beau jeune homme, on le regarde vivre mais il ne fait pas grand chose d'intéressant.
    A deux reprises, nous avons droit à deux scènes plus hards. La première rassemble quelques hommes blancs dans une ferme isolée, lieu d'une orgie homosexuelle glauque, notre héros sodomisant un compagnon de passage tout en matant un film porno gay. La deuxième, tout aussi sinistre, je ne la narrerai pas puisqu'elle constitue le point crucial du dénouement de ce film et que je ne veux pas gâcher le plaisir de ceux qui iront le voir (?) La suite : http://sansconnivence.blogspot.com/2011/11/beauty-de-oliver-hermanus.html
    Fin :
    alain-92
    alain-92

    321 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Oliver Hermanus signe un film dérangeant que certains jugeront choquant. Il n’en reste pas moins l’excellente interprétation de Deon Lotz (que je ne connaissais pas) dans le rôle d’un homme perdu dans sa propre vie faute d’une vraie liberté, ou plus exactement prisonnier de lui-même, par manque de courage, et peur du regard des autres.
    http://cinealain.over-blog.com/article-beauty-86171799.html
    Hastur64
    Hastur64

    228 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Dans les films traitant de l’homosexualité et plus particulièrement de la difficulté d’accepter cette orientation sexuelle, les protagonistes sont souvent coulés dans le même moule : un jeune homme (ado, la vingtaine ou à la limite la trentaine), souvent pas désagréable physiquement et plutôt sympathique ou en tout cas qui emporte l’empathie du spectateur. Ici le réalisateur a laissé de côté ces stéréotypes pour se tourner vers un personnage de quadragénaire pas vraiment sex-symbol et plutôt antipathique au premier abord. Il est d’autant moins qu’il représente une partie de la population sud-africaine qui est restée sur un fonctionnement d’apartheid, ce qui fait de lui en outre un personnage raciste ; vraiment très rare dans les films à thématique et personnages gays. Le film nous épargne aussi la recherche de l’acceptation par le personnage et son entourage de son orientation sexuelle, ici il la vit de façon mécanique et cachée et en se dégageant de toute émotion. C’est d’ailleurs là la principale caractéristique de ce personnage, il ne manifeste jamais aucune émotion que ce soit avec ses rares partenaires sexuel ou sa propre famille (femme et fille). L’intrigue du film repose en fait sur la fissure dans cette armure d’indifférence qu’il s’est construit pour survivre au jour le jour et qui cède au moment où il rencontre le fils d’un vieil ami qui est aussi beau que jeune et sympathique ; l’attirance de notre quadragénaire est immédiate et irrépressible. Le réalisateur n’a pas fait un film bavard et les nombreux plans non dialogués servent à tracer le portrait d’un homme frustre qui se découvre à l’observation de ce jeune homme des pulsions, physiques bien sûr, mais aussi émotionnelles dont il avait fait le deuil. Les nombreuses séquences où son visage est filmé permet de voir cette évolution (le jeu de Deon Lotz est d’ailleurs de ce point de vue bluffant), ainsi que ceux sur le jeune Christian qui donnent le point de vue de François et sa vision de ce garçon, ainsi que l’attirance de plus en plus malsaine qui en découle. J’ai trouvé le film poignant et très vrai dans son approche d’une homosexualité clandestine avec une haine d’elle intériorisée, qui montre la force de la société sur les individus qui se construisent sur un rejet de leurs pulsions les plus intimes. Un film qui est rare dans le paysage des films homos, mais offre au genre un point de vue original qui mérite à lui seul le visionnage du film, même si la toute fin du film est un peu faible au regard du reste ; en tout cas elle nous épargne le happy-end.
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2012
    Le thème de Beauty n'a pas de frontières. Celui de l'emmurement d'un homme, piégé par les règles sociales et son incapacité psychologique à vivre autrement son homosexualité que de façon clandestine et honteuse. Le sujet est cependant extrêmement ancré dans le contexte de la société blanche sud-africaine, avec ses relents de racisme, l'apartheid est toujours dans les têtes, et sa virilité exacerbée. Olivier Hermanus montre des regards, fait entendre des silences, entretient le mystère de la douleur des âmes. Le film est froid, dénué d'empathie envers son personnage principal. Son impact est moins fort que ce qu'il aurait pu être, d'un pur point de vue émotionnel. Il en émane cependant une certaine puissance et un malaise considérable appuyés par l'interprétation remarquable de Deon Lotz.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 323 abonnés 7 540 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Second long-métrage pour le français Oliver Hermanus qui s’est attelé à un drame sociétal dont l’action se situe en Afrique du Sud (et a été en partie tourné en afrikaan, une langue germanique issue du néerlandais). On y découvre un père de famille (homosexuel) aux pulsions de plus en plus incontrôlables, surtout depuis qu’il a fait la connaissance d’un jeune homme d’une vingtaine d’année. François est un homme torturé, il vit dans l'Afrique du Sud post-Apartheid, il est blanc, homosexuel (mais il ne l’a jamais révélé), il parle l’afrikaan alors que le reste de la population parle anglais, bref tout est fait pour le déstabilisé et sa rencontre avec le jeune (et séduisant) Christian (pour qui il envie sa beauté), ne va pas faciliter les choses, pire, elles vont empirer. Ici, il est à la fois question de racisme et d’identité sexuelle, à travers un drame dont la prestation de Deon Lotz ne laisse pas indifférent. Néanmoins, on regrettera la mise en scène amorphe de Oliver Hermanus.
    Pour la petite anecdote, Beauty (2011) fut présenté lors du 64ème Festival de Cannes où il fut nominé à 4 reprises (il est finalement reparti avec la Queer Palm, le prix récompensant les films aux thématiques LGBT : lesbien, gay, bi & trans).
    ffred
    ffred

    1 725 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Second film de Oliver Hermanus Beauty est reparti de Cannes (Un certain regard) avec la Queer Palm. Moi j’en suis reparti avec un certain malaise et un brin de perplexité. Voilà un long métrage qui rentre dans ma catégorie des films « qui se méritent ». Il brasse énormément de thèmes très intimes (identité sexuelle, homosexualité non assumée, vieillesse, banalité du quotidien, habitudes) et plus universels (racisme, dictat de la jeunesse et de la beauté)...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    L’opposition entre jeunesse et maturité, attraction exercée par la beauté et indifférence suscitée par les gens communs dépasse largement les frontières d’un pays, même si l’histoire particulière de l’Afrique du Sud l’exacerbe et la renforce. L’atout du film est de ne pas rendre François sympathique, ce que l’arrivée du drame qui couvait participe à conforter. L’homme muré dans le silence et la honte demeure incapable de communiquer, aussi bien avec sa famille qu’avec son médecin. Des problèmes anciens d’alcool sont évoqués, sans doute une échappatoire à la platitude vécue.
    S’il ne s’y passe pas grand-chose et le laisserait pour une œuvre terne qui finit par frôler l’ennui, Beauty trouve son intérêt dans les non-dits et le portrait en creux d’une société corsetée et respectueuse des codes en usage. Le racisme et l’homophobie affleurent régulièrement dans l’attitude et les conversations de l’entourage de François. L’espèce de club fermé qu’il forme avec ses compagnons secrets qui lui ressemblent étrangement rejettent avec force celui venu accompagné d’un métis efféminé – double faux pas.
    Oliver Hermanus s’interdit tout jugement et toute compassion, ce qui a pour effet de déshumaniser quelque peu ses héros, en offrant un angle froid et distancié qui déréalise l’ensemble, y compris dans les instants les plus dramatiques. Le scénario parfois simpliste et redondant laisse aussi un goût d’inachevé et d’inabouti.
    nikolazh
    nikolazh

    62 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 octobre 2011
    Un film ennuyeux qui ne décolle jamais, avec des plans interminables pour signifier le haut degré d'introspection de son personnage principal qui se tape des gros barbus en cachette et bave d'envie devant un petit minet de 20 ans. Au final le film ne propose même pas des pistes de réflexions, offrant simplement ses personnages en pâture à un vague fait divers. Il est où le cinéma ?
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 octobre 2011
    Un film qui ne m'a pas du tout convaincu, les scènes sont d'une longueur infinie pour ne montrer que très peu de chose. Aucun ressentie ni émotions m'ont effleuré. Très décevant.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    56 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Oliver Hermanus signe un film dérangeant qui peut également choquer. Au fil de ce drame, on découvre un homme pour lequel on éprouve aucune empathie, enlisé dans sa vie d’homme marié et piégé par les règles sociales. Son incapacité psychologique à assumer pleinement son homosexualité autrement que de façon clandestine nous rappelle que dans de nombreux pays, les « déviances » sexuelles sont condamnables, y compris par la loi. Le sujet est ici ancré dans le contexte de la société blanche sud-africaine, avec ses relents d’apartheid. La virilité est signe de respectabilité et la seule alternative à l’épanouissement de l’homme. « Beauty » n'est pas un film soporifique malgré des plans séquence récurrents assez longs et sujets à introspection. Il distille le malaise avec une grande habilité, avec une tension sous-jacente. On pressent une tragédie qui doucement se met en place, implacable mais inéluctable. L’interprétation remarquable de Deon Lotz interdit tout jugement et toute compassion, ce qui est une prouesse tout à fait exceptionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Film sans rythme basé sur les non-dits, Beauty ne captive pas une seconde malgré des thématiques qui sur le papier pouvaient sembler reluisantes. Une erreur de parcours espérons-le.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 avril 2012
    Un film dérangeant (pas forcément utile, particulièrement certaines scènes) mais interprété à la perfection, notamment par le comédien principal !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Allez savoir pourquoi la France est allée investir dans ce sordide drame sud-africain. Il faut dire qu'avec un personnage blanc raciste, homo refoulé et violeur à ses heures perdues, le film prend le spectateur d'emblée à rebrousse-poil. A la limite, ce n'est pas un problème. Le vrai souci, c'est que le réalisateur tire ses scènes en longueur de manière insupportable, comme lors de ce plan fixe en vue subjective de 30 secondes sur la maison du jeune homme, qui, on s'en doute, va passer à la casserole à la fin du film. Parlons-en, d'ailleurs, de cette sympathique scène de viol gay : elle est juste répugnante. La Queer Palm avait été remise l'an dernier au délirant "Kaboom", nous sommes là dans un tout autre registre. Bien moins gai. Et surtout beaucoup plus mauvais.
    diehard5
    diehard5

    43 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Film trouble, inconfortable, lauréat de la Queer Palm au dernier festival de Cannes. Une courte scène d'orgie, brutale dans sa survenance, a beaucoup fait pour sa notoriété. Dommage que le scénario apparaisse souvent décousu (travail bâclé ou scènes coupées au montage ?) et n'explore que superficiellement ses propres potentialités.
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