Mauvais film d'indépendant. Comment ce genre de production mal filmée, mal mise en scène et au scénario bourré d'incohérences peut donc arriver dans les salles? La Fox n'a-t-elle rien d'autre à produire et à distribuer? Et on ne filme pas les acteurs de dos!
Un film assez réaliste, mais de très nombreuses longueurs... On a du mal à vouloir continuer de suivre le film, mais on s'attache tout de même ... Histoire de voir ce que devient l'héroïne...
Un film intéressant sur le Mexique, réalisé par un mexicain ce film permet surtout de révéler l'actrice Stephanie Sigman qui en plus d'être agréable à regarder se trouve être très convaincante dans son interprétation. Concernant le film une bonne première partie, dommage la seconde perd un peu un crédibilité et s'essouffle. Les scènes de fusillade sont plutôt réalisé.Un film qui mérite le coup d'oeil. .
les ficelles sont grosses, mais la réalisation et l'ambiance sont bonnes. et le scénario est pas mal. l'actrice principale joue mal du coup il manque un peu plus de peur qu'il devrait y avoir. au final un plutôt bon moment.
Excellente surprise que ce thriller dramatique provenant du Mexique. On y suit avec beaucoup d'intérêt les mésaventures de Laura, candidate à un concours de Miss, qui est kidnappée par les membres d'un cartel qui l'obligent à participer à leurs trafics. L'histoire réserve que peu de temps mort et autant dire que la mise en scène bien tendu est d'une redoutable efficacité sur certaines séquences. Quant à la très belle Stephanie Sigman, elle nous fait part d'une prestation des plus convaincantes et nul doute que l'on reparlera d'elle dans les années à venir.
Sorti en 2011, "Miss Bala" est toujours le dernier long-métrage à ce jour de Gerardo Naranjo qui a depuis réalisé des épisodes de séries comme "Narcos". J'avais vu ce film à sa sortie et il ne m'avait pas vraiment emballé. J'ai donc décidé de le revoir à l'occasion de la sortie du remake que j'ai vraiment apprécié. L'histoire de "Miss Bala" et surtout le personnage de Laura Guerrero est vaguement inspirée de l'histoire de la reine de beauté Laura Zúñiga qui a été arrêtée après un scandale de trafic de drogue. Comme on le comprend en regardant le film, c'est très légèrement inspiré de ce fait réel, car dans le film, Laura est surtout victime. Elle se fait enlever par des membres de gangs et est forcée de faire des choses pour eux. On assiste donc à une véritable descente aux enfers alors qu'elle recherchait simplement son amie disparue suite à la fusillade. Laura est tout simplement coincée entre ces gens qui la retiennent captive et la police qui pense qu'elle travaille pour eux. Il y a un certain fatalisme qui dégage de ce film et qui est assez terrible avec Laura qui est perdante peu importe le choix qu'elle fait. L'histoire est donc cruelle et surtout très réaliste. Contrairement à mon premier visionnage, j'ai cette fois-ci apprécié le film même si je trouve qu'il aurait pu être mieux notamment lors de la deuxième partie qui tourne un peu rond. En somme, c'est pas mal.
Un rythme soutenu, une histoire au fil conducteur universel mais efficace, et un budget en conséquence du résultat spectaculaire recherché. Du bon cinéma, mais pas d'extase.
Projeté en sélection officielle lors du 64ème Festival de Cannes, dans la catégorie "Un certain regard", ce n’est qu’un an plus tard que le film bénéficie (enfin) d’une exploitation cinématographique. Miss Bala (2011) est une plongée dans l’horreur des cartels mexicains où l’on fait la connaissance d’une jeune femme qui souhaite participer à un concours de beauté. Mais un soir, assistant à un règlement de compte, sa vie bascule lorsqu’elle se fait kidnapper par les membres d’un cartel, bien décidé à profiter d’elle, Laura va alors devoir exécuter les basses besognes du cartel, faisant ainsi une croix sur son rêve le plus cher, celui d’être élue reine de beauté. Gerardo Naranjo retranscrit avec beaucoup de véracité l’univers glauque de ce qu’est devenu le Mexique, un pays gangréné par la corruption, la violence et les gangs. Stephanie Sigman qui interprète le rôle principal (victime et complice malgré elle) est tout bonnement bluffante dans ce thriller urbain qui oscille aussi du côté du drame social. Mis en scène avec virtuosité (les plans séquences et les scènes de guerres ne laissent pas indifférent), Gerardo Naranjo est assurément un cinéaste à suivre de près !
Il nous était promis un film coup de poing sur les cartels mexicains, violent et âpre... "La cité de Dieu" version Tijuana en quelque sorte. On est quelque peu déçu, l'uppercut est loin de nous atteindre au visage. Le vrai problème vient du scénario qui part dans tous les sens, trop de rebondissements crée des incohérences (spoiler: pourquoi condamner la fille devant les médias pour la libérer ?! ). La partie "miss" est la plus ennuyeuse car le parallèle n'est pas traitée jusqu'au bout, il semble que cette partie ait peu intéressé le réalisateur lui-même. Certains parlent d"hyper violence, non pas du tout... Si effectivement ça flingue pas mal le réalisateur utilise cette action quasimment toujours en hors champs préférant de longs plans sur le regard embuée de l'héroïne. Cette dernière, par ailleurs, est magnifiquement interprétée par Stephanie Sigman, une jeune femme prisonnière, otage et complice à son insu des méandres de la corruption et de choses qui la dépassent. Si la mise en scène et l'actrice principale vaut le détour le scénario, lui, en perd son latin. Un bon film donc mais loin d'apporter la claque escomptée.
La percée du cinéma mexicain se confirme avec ce thriller glaçant,implacable,anxiogène qui se retourne toutefois un peu trop le nombril. Geraldo Naranjo use et abuse des plans-séquences,des plans fixes de l'intérieur des véhicule,du hors-champ qui ne se justifient pas forcément dans un récit dont la dimension humaine se vide au profit d'un message-coup de poing. En effet,si "Miss Bala" suit au plus près la descente aux enfers d'une beauté locale,brave et courageuse,sorte d'Alice au pays des merveilles plongé dans une réalité sordide;il est surtout un portrait assez radical d'un Mexique des années 2010 gangrené par la corruption générale et par la mainmise des narco-trafiquants. Kidnappings,menaces sur les familles,passage de l'argent aux Etats-Unis pour le blanchiment,échanges de tirs en pleine rues et organisation tentaculaire qui implique la police et les plus hauts gradés. Echapper à l'enfer semble impossible. Ces différents coups du sort que subit notre Miss,en tant que femme-objet sont un peu trop systématiques et démonstratifs pour que l'on ait le temps de s'indigner. chez les cinéastes mexicains,s'écarter des clichés du récit est plus délicat que faire de la mise en scène pure.
...Entre drame social et thriller sombre, on suit la folle descente aux enfers d'une jeune mexicaine qui pour s'en sortir a un beau rêve de princesse : devenir Miss. Elle y arrivera, mais à quel prix. Le réalisateur mexicain Gerardo Naranjo, sous la houlette de ses prestigieux producteurs Diego Luna et Gael Garcia Bernal, filme cette chute comme une vraie tragédie. Sa mise en scène est rapide et tendue, effilée comme un couteau. Les plans sont magnifiques, l'image superbe. A la limite du documentaire, le scénario est consistant mais il faut mieux ne pas décrocher. Dans le rôle de Laura, la jeune Miss, Stephanie Sigman est une vraie révélation... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-miss-bala-104586662.html
L’histoire d’une jeune Mexicaine (actrice géniale) trimbalée entre trafiquants de drogue et police corrompue. Un thriller anxiogène à la mise en scène efficace, malgré quelques défauts scénaristiques.
C'est un film poisseux, étiré, sombre qui manque parfois de nerf. Et pourtant, on est intrigué par cette histoire d'une belle jeune fille pauvre, emportée par des évènements qui la dépassent, aux prises avec l'hyper-violence du nord du Mexique, soumise au machisme de policiers sans foi et de trafiquants sans loi. La mise en scène soignée et recherchée souffre de tunnels incompréhensibles et de longueurs soporifiques, pour ne rien dire de retournements surprenants...Le cinéma du sud de l'Amérique est riche de compétences et d'acteurs talentueux. Avec Miss Bala, on ne fait qu'apercevoir ces potentialités et on ressort passablement déçu de ce qui aurait pu être un véritable manifeste du ras-le-bol de la population du Mexique à l'égard de la gangrène des autorités et du banditisme qui gouvernent ce pays.