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    Sleeping Beauty
    Note moyenne
    2,0
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    189 critiques spectateurs

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    Requiemovies
    Requiemovies

    207 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    L’exemple même d’un cinéma nauséeux à force de se vouloir plus auteur que le cinéma d’auteur. D’une affligeante mise en scène surgit cependant l’envie cachée et ratée d’un film se voulant différent des autres avec l’image d’amateurisme à la place d’auteuriste. On appréciera l’exercice uniquement sous certaines conditions, puisque que même sous de faux aspects déviants, le film ne réussit même pas à choquer tant il en devient gratuit grâce à un scénario inexistant. Pour une production de Jane Campion, on attendait autre chose.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2011
    Quand je suis rentré dans la salle, je n'avais même pas vu que le film était interdit au moins de seize ans. Pourquoi pas... Je me suis dit en sortant qu'il devait être interdit tout court... Non le glauque, le malsain ne me choque pas, ce n'est pas là le plus détestable, ce film est juste affreux. Le premier plan séquence est déjà totalement absurde. L'absurde, pourquoi pas, amateur de certains Lynch, et du cinéma original, mais cette expérience implicitement sexuelle m'a déjà choqué. Pourquoi ? parce qu'on se pose la question pourquoi... Est-ce audacieux... Peut-être mais c'est écoeurant. Tout le film joue sur deux fronts, l'écoeurant et le soporiphique. Les longs plans séquence où il ne se passe rien s'enchainent, On n'a aucune sympathie pour le personnage de Emily Browning, qui laisse froid. Son choix d'intégrer cette maison fétichiste ne se justifie pas. Rien n'est approfondi et tout se passe dans les scènes de chambre. Les scènes de chambre sont moralement et visuellement insupportables. Des vieux dégueulasses en manque de pratique sexuelles viennent pendant une nuit profiter du corps dénudé de cette jeune étudiante, qui peut d'ailleurs arrêter d'étudier vu qu'elle ne suit aucun cours. Tout est prétexte a gagner de l'argent, pourquoi faire, on ne sait pas. Mystérieux, ça aurait pu être intéressant mais le film est gâché par cette débauche de classe qui finit par exaspérer, ainsi que par son histoire parallèle inintéressante. Sa pseudo histoire d'amour avec son seul ami est glauque, on ne comprend pas tout, et à sa mort, la jeune fille mine de rien demande en mariage un autre jeune homme sorti de nulle part, lors de la cérémonie. Ne parlons pas de la fin, il n'y a rien à dire, c'est une blague. Trop de classe tue la classe. A part si on aime voir défiler des serveuses hideuses dénudées et voir Emily Browning nue se faire manipuler sans cesse violemment par des sextagénaires peu attirants (si on est pervers quoi...) ce film n'a aucun intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Rarement été aussi glacé que ça au cinéma... pétrifié.
    Un final effroyablement viscéral.
    Peter Venkman
    Peter Venkman

    34 abonnés 837 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    Trop peu de profondeur, le propos est juste là pour filmer, plutôt avec talent, du sordide. Quand à Emily Browning, qu'elle soit éveillée ou pas, elle semble complètement anesthésiée.Un film qui loupe le fascinant pour atterrir dans le prétentieux.
    Pascal H.
    Pascal H.

    6 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2011
    Partant du principe que je vais beaucoup au cinéma, Sleeping Beauty a eu un effet plus que détonant sur moi. Il se détache énormément de cette sorte de monotonie de films que je vois au fil des semaines de sorties, tous les films restent uniques de par leurs valeurs émotionnelles mais celui-ci est simplement à part. Tellement qu'à la fin de la séance, je me suis empressé de chercher la définition du mot "film" me demandant si celui-ci en était un. Il est intéressant de voir que ce mot n'a pas de définition précise, le sens est vague (essayez de chercher), la plus convaincante a été celle du Larousse : Faits, évènements que l'on fait se succéder dans un ordre chronologique. Et Sleeping Beauty est bien cela, fait de façon très esthétique qui plus est. Chaque scène pourrait être une photo et magie du cinéma, les personnages déambulent dans ces photos/plans fixes. Pas de mouvement de caméra à tout va, une sorte de travelling velours constant très agréable faisant partie de la signature du film. La musique est inexistante, cela aussi impressionne, une rareté au cinéma. Reste le contenu, une histoire intrigante de soirées avec filles endormies qui ne se dévoile pas qu'avec les mécanismes classiques du cinéma mais avec une mise en scène elle-même intrigante, on tient en haleine le spectateur par de l'absurde. Lucy, le personnage principal, pourrait être n'importe qui. On a l'impression qu'elle a 10 vies, de dragueuse de bar en passant par étudiante, travaillant dans un bureau ou nettoyant les tables d'un bar... Définissant habituellement la personnalité d'un personnage d'après le vécu et les actes que l'on veut bien nous montrer à l'écran, Lucy est ici impossible à cerner, difficile dans ces cas là de comprendre son raisonnement, sa façon de penser. Cette mise en place de la réalisatrice, rendant son personnage plus que trouble, est très important dans ce qui fera la beauté de ce film. Les séquences s’enchaînent donc décrivant les vies de l’héroïne, mais là où un quotidien à montrer pourrait être barbant, chaque séquence est ponctué d'un mouvement ou d'un dialogue saugrenu rendant le quotidien pas si banal, captant notre attention. Remplir un bol de céréales avec de l'alcool est absurde pour nous, mais banal pour Lucy. Pareil quand à aller à l'université en amphi pour assister à un cours sur le jeu de go ou demander quelqu'un en mariage comme on pourrait lui demander d'aller faire les courses. Cet enchaînement de scènes nous amène à une fin qui m'a fait sourire car on rentre au final dans une mise en abîme de l'intrigue spectateur qui est elle même intacte puisque sans réponse. spoiler: Lucy ne saura jamais ce qu'on lui fait subir la nuit, comme nous ne sauront jamais pourquoi Lucy fait tout cela. Elle a observé avec une caméra mais ne trouvera pas de réponses avec ce qu'elle a filmé. Nous avons observé avec une caméra (au travers de ce film) et on ne trouvera pas de réponses non plus avec ce qui a été filmé. Elle sait pourquoi elle fait tout cela, elle seule a la réponse à notre question: qu'est ce qui la pousse à laisser son corps endormi dans un lit au premier inconnu qui passe? De notre côté, on sait ce qui se passe la nuit quand elle est endormie, on a la réponse à sa question: que font les personnes de mon corps lorsque je suis endormie? Le film fait mur entre Lucy et nous. On est ainsi agacé de ne pas savoir (que l'intrigue reste une intrigue), la réponse n'étant que dans la tête de Lucy et le fait qu'on ne puisse pas lui dire ce que les hommes font de son corps la nuit venue. C'est là qu'Emilie Browning joue extrêmement bien son rôle car juste avant sa dernière nuit, dans le salon pour la prise de sa décoction avec Clara, elle fait extrêmement bien passer le sentiment du besoin presque vital, voir viscéral de savoir et donc ce mal être qu'elle a de ne pas connaître la vérité.
    J'ai donc beaucoup aimé, sans jamais m'ennuyer, attendant chaque nouveau plan avec impatience. Autant je n'ai pas apprécié le Melancholia de Lars von Trier qui oscille entre cinéma classique et émotion pure (l'angoisse) que j'ai eu du mal à ressentir, sûrement par manque d'empathie, autant j'ai aimé le travail de Julia Leigh qui nous montre un cinéma photographique paré d'intrigue et d'absurde assumé entièrement. Je ne pense pas avoir compris le film, je pense m'en être fait une libre interprétation. J'ai apprécié le travail, j'ai eu le sentiment d'avoir assisté à une expérience/exposition photos animées et sonorisées dont le thème aurait été simplement insuffler l'intrigue par l'illogique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 décembre 2011
    Il ne se passe rien. C'est d'une lenteur incroyable.
    Le personnage principal est sans intérêt.
    Rien n'est clair.
    Je le déconseille fortement sauf si vous avez envie de dormir. Il y a tellement peu de dialogue, ça ne risque pas de vous réveiller.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    Lucy, étudiante fauchée, vit au quotidien de petits boulots et expédients divers. N'ayant aucune difficulté à exhiber ses appas maigrichons, elle se lance "à corps perdu" dans une nouvelle série d'activités flirtant avec la prostitution - la mieux rémunérée étant une variante pour vieux messieurs riches et libidineux de la "Belle au bois dormant" à faire frémir Charles Perrault.
    Glacé, haché et déconcertant, ce "Sleeping Beauty", intello-porno-chic, vaut pour ce que le spectateur veut bien y voir : d'où le grand écart entre quelques-uns qui y voient un "chef d'oeuvre" (à la hauteur de leurs propres fantasmes sans doute) et le gros de la troupe (auquel je m'associe) qui n'y mettant aucune valeur ajoutée personnelle, bâille devant tant de vide.
    "A vous de juger", ce curiosa filmique des antipodes.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    On a vu plus audacieux dans le registre ; un film comme Un Elève Libre est allé beaucoup plus loin dans l'initiation sexuelle perverse. Le premier long métrage de Julia Leigh s'avère toutefois intéressant, moins sur le plan du contenu que sur son aspect formel : une réalisation millimétrée composée de nombreux plans-séquence, une esthétique pâlichonne mais certes assez troublante, une musique absente... L'actrice principale, quant à elle, est admirable. Sleeping Beauty, de son apparat glacial, parvient à nous intriguer plus que la moyenne mais aurait mérité un scénario plus original et surtout plus abouti - c'est à croire que Julia Leigh s'est tirée les cheveux pour réussir à boucler son film, tant son dénouement manque cruellement de substance et de puissance. Quelques scènes réservent de purs moments de cinéma ( la séquence de l'entretien d'embauche, la plus belle du film, est superbe ) mais il aurait fallu davantage de matière pour parler d'un ravissement total. Un assez beau et inégal premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    Je vais toujours voir un film avant d'en lire les critiques de peur d'arriver avec une idée toute faite et donc, du coup, de passer à coter du sujet.
    lorsque je lis certains d'entre vous, je suis parfois choqué. Comment peut on dire que la réalisatrice ne peut avoir aucun talent ou qu'elle se fiche de la gueule du monde en empilant les images les une sur les autres sans réelles cohérence... Certes ce film est assez inhabituel dans sa forme, dans son fond ou encore dans son but mais en fait il pour autant un mauvais film je ne pense pas. Pourquoi doit on forcement rentrer dans un moule pour pouvoir être apprécié, ce raisonnement n'est que le reflet de cette société qui cherche absolument à tout faire rentrer dans des cases et lorsque ce n'est pas possible et bien on passe notre chemin...

    Lorsque je sort d'une salle de cinéma en me disant ce film était vraiment super, c'est parce que j'en ressortait plein d'émotions, les plus diverses les une que les autres. La je suis sorti non pas plein d'émotion car le film n'en laisse pas paraitre mais plein de question. Est-ce pour autant que je le considère comme mauvais... au contraire. J'en suis ressorti grandi car j'ai décidé d'aller au delà des images. Certes ce film a beaucoup de longueur mais cela est surtout du au fait que la musique est quasi inexistante, cela afin de nous interdire de ressentir quoi que ce soit et de perturber notre jugement par rapport à ce que nous voyons. Nous sommes gênés car en regardant ces hommes toucher cette fille, nous sommes complice de leurs actes. Dans un sens nous les comprenons mais notre conscience les condamne, tout ça est assez troublant et valait la peine d'être transcrit en image. Je terminerai donc juste en disant que le cinéma ne sert pas uniquement à raconter des histoire mais aussi à faire cogiter le spectateur... si on n'est pas capable d'aller au delà des images, on passe à coté de plein de films...
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Vénéneux, pervers, étrange, chic, excitant et ... frustrant. Quelque part entre Disney et Bunuel, Sleeping Beauty est un conte de fées froid comme le désir morbide et impuissant de la vieillesse. Glacial comme la mort. Formellement, les cadres de Julia Leigh sont somptueux et Emily Browning, poupée de chair au corps livré aux fantasmes fanés de messieurs âgés, est splendide. Reste l'enjeu du film. Il est obscur. Et sa dramatisation, quasi inexistante. On peut éventuellement y voir une chronique sociale au goût de soufre, mais le film ressemble malgré tout à un exercice de style à l'audace rigide et vaine. Voire un porno auquel on aurait ôté les scènes les plus explicites.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Tranche de vie finalement (car il n’y a pas vraiment de scénario et on ne sait pas ce qu’il se passe avant ni après et on s’en fiche) de Lucie.

    Film très silencieux : peu de dialogues, deux secondes de musique , très, très épuré un peu à l’image de Lucie : une fille secrète qui donne aux autres sans vraiment recevoir. Elle ne parle pas de ces problèmes, ne parle pas tout court en fait, elle répond aux questions souvent.

    Je l’ai trouvé agréable et reposant.

    Emily Browning est encore une magnifique poupée, une marionnette plutôt, qui subit les aléas de la vie sans vraiment les contrer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Nul. Sans intérêt. Scénario inexistant. C'est à se demander si certains critiques ont l'âge des vieux dans le film pour trouver ça intéressant. Pour éviter de perdre de l'argent, l'histoire est celle d'une jolie fille qui se prostitue dans un bar, sert des vieux à table en culotte et jarretelles , puis qui pour gagner encore plus d'argent accepte de prendre une solution pour s'endormir sans savoir ce qu'il se passe lors de son sommeil. Des vieux (gros, mince ou pseudo maso) paient pour s'endormir ou mourir en s'endormant près d'elle. Les dialogues sont décousus, lorsqu'il y en a. Tout est médiocre dans ce film.
    Le film mérite la palme du navet de l'année dans tous les domaines.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2011
    Qui va, dans un train, s’asseoir à côté de la seule personne présente dans la rame ? Qui va dormir, se réveiller pour mettre une culotte et se recoucher ? Qui va méticuleusement laver 20 tables alors que des nappes étaient disposées dessus ? Il y a des films exigeants, qui méritent une certaine ouverture d'esprit, d'autres sont contemplatifs ou lents et assumés ; Sleeping Beauty est juste prétentieux et sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 novembre 2011
    Mieux vaut être clair d’emblée, « Sleeping Beauty » est une œuvre difficile et n’est pas destinée à « Monsieur tout le monde ». Il s’agit d’un film de genre réservé aux âmes non sensibles. Et encore…
    Parce que bon, film de genre ou pas, trash ou pas, « Sleeping Beauty » est surtout mauvais. En gros, il met en scène une étudiante plutôt perchée et surtout fauchée qui, en échange d’un très bon salaire, accepte dans un premier temps de servir en sous vêtements au cours de soirées entre vieux pervers (qui rappellent un peu celles mises en scène dans « Eyes Wide Shut ») avant d’aller plus loin et de se laisser carrément endormir pendant quelques heures ne sachant guère ce qu’on lui fait subir pendant ce temps là.
    On suit donc la fille alternativement dans sa vie quotidienne et « professionnelle », prétexte à des scènes tantôt sans intérêt, tantôt glauques, voire carrément malsaines.
    Si au moins on avait droit à un bon scénario, des dialogues bien ficelés ou un jeu d’acteurs impressionnant…mais que nenni, il n’y a vraiment pas grand-chose à quoi se raccrocher, même si certains se montreront peut-être sensibles à l’ambiance du film ou à quelques plans-séquences bien pensés.
    La plupart des spectateurs en revanche, passeront surtout 1h40 à subir ennui et malaise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    Film en tous points remarquable. Photographie d'une grande beauté plastique, scénario énigmatique et non explicatif; jeu fin. Rien de graveleux, que du pertinent, aussi dérangeant soit le sujet.
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