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    Sleeping Beauty
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    2,0
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    189 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Nous ne serons peut-être pas si nombreux à défendre Sleeping beauty.



    C'est tellement facile de le descendre que je ne me livrerai (pour une fois) que très brièvement à l'exercice du lance-flamme. C'est très lent, sans musique, cela prend souvent les aspects d'une succession de vignettes auteurisantes prétentieuses et glaciales, le scénario est sybilin, le film ne propose aucune résolution aux rares tensions qu'il propose. Voilà, c'est fait.



    Pour ma part, j'ai regardé cette moderne Belle au bois dormant avec fascination. Evidemment, l'actrice Emily Browning, vue récemment dans Sucker Punch, est pour beaucoup dans cette fascination, et je le tiens à le dire, pas uniquement par la grâce de sa carnation délicate et de sa plastique avantageuse. Son jeu distille une sorte de malaise flottant, amplifié par la mise en scène de Lulian Leigh, à la fois sage et recherchée.



    Le film paraît comme anesthésié, sorte de lévitation improbable, quelque part entre une rêverie de Ruiz empesé et un Lynch assagi des antipodes.



    A ne conseiller qu'aux pervers lunatiques et cinéphiles.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    Remy S
    Remy S

    66 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Bref. Aujourd'hui J'ai Vu "Sleeping Beauty" Un film Australien, meconnu du grand public et des multiplexes, de Julia Leigh avec Emily Browning, . Oui dans un petit Cinéma Art et Essais en centre ville et en VOST, s'il vous plait! ;) Un film Indépendant aux allure de film d'auteur présénté en compétition au festival de Cannes qui parle (Enfin je crois) de la jeunesse qui essaye de survivre dans la société et qui va cotoyer la prostitution qui n'à plus aucune limite. Là on fait dans l'intello comme film hein?! ;)
    Un Film marqué d'une Interdiction -16 Ans!! Mais rassurez vous pas de scènes de sexe explicites montrées, mais juste des corps charmant dénudé notament celui d'Emily Browning (BabyDoll de Sucker Punch) qui n'a pas froid au Yeux et n’hésite pas a fracturé les notres en arborant ses jolie petites formes de poupée. Un film lent et spirituel, avec une réal pas trop mauvaise qui parfoit subjugue par sa faute de gout mais c'est un style, qui pourrait se rapprocher par moment a un Sofia Coppola.
    A voir pour les Amateur de Film Indé et du Corps d'Emily Browning
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 novembre 2011
    D’un film au sujet sensible et intéressant, Julia Leigh nous porte à l’écran un travail d’une mollesse incroyable et d’une lenteur qui nous endormirait aussi facilement que notre Emily Browning en étudiante dans le besoin. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Qu’il me paraît étonnant, cet accueil presque glacial qui a été réservé à ce film, a fortiori du point de vue du public ! J'ai pu lire çà et là "pervers", "choquant", "écœurant"... comme termes désignant « Sleeping Beauty ». Je me demande alors légitimement à quoi s'attendaient les émetteurs de telles critiques en prenant place devant ce film ; il suffit de lire les quelques lignes du synopsis pour comprendre que ce n'est pas une bluette ou une comédie à la française - entendez ici cette expression comme il vous plaira - que Julia Leigh entendait produire. Critiquer un long-métrage d’un point de vue moral, n’est-ce pas étonnant par les temps qui courent ?
    « Sleeping Beauty », La belle endormie, renvoie tant à la « Belle au bois dormant » qu'à « Cendrillon ». Or, il est de notoriété publique que Perrault n'a pas écrit ses Contes qu'à l'intention des enfants, loin s'en faut, et que tous ou presque contiennent perversion, sexualité et fétichisme ; renvoyons ceux qui en doutent à l'analyse qu’en a faite Bruno Bettelheim,"Psychanalyse des contes de fées".
    Mais plus avant, l’idée même de perversion est discutable ; car il semble que nous voyions bien pire dans nos mondes contemporains. La violence est évidemment omniprésente, parce que la vie de Lucy est violente, parce que son quotidien suppose une certaine violence, parce qu’elle se vend les yeux fermés, littéralement, pour peut-être ne plus voir la violence. L’ambivalence entre la jeune fille évadée d’un tableau de la Renaissance, rousse diaphane au visage poupin, et le commerce qu’elle fait sciemment de son corps, ou encore la consommation effrénée qu’elle fait des hommes, semble être le point névralgique du mal-être ; et c’est en ce sens que Julia Leigh aura sans doute proposé une relecture moderne du conte, relecture et réécriture des plus audacieuses, réussies et épurées, sans faire appel à de trop explicites références sinon celle, superbement jouée, à l’œuvre d’Ingeborg Bachmann « La trentième année ». Le personnage qui évoque cet ouvrage devient saisissant, et sert l’idée sous-jacente d’un désespoir véritable, d’une douleur de vivre devenue insupportable, et d’une fin romantique au sens propre du terme, endormi à mort aux côtés d’une belle endormie. En ceci réside la violence du film : la solitude et le désespoir, aujourd’hui.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Film tres pervere, je ne sait pas si ces choses la existe, mais c'est du grand n'importe quoi.2 etoiles pour la grande performance de la jeune actrice qui a du courage pour faire ca. bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Film intéressant, troublant, et dur par moments : dommage que la forme prenne trop souvent le pas sur le fond.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 novembre 2011
    Un film vraiment particulier, troublant, choquant, sans véritable histoire et intrigue, qui ne sait pas trop où aller si ce n'est nous décrire la vie dissolue d'une jeune étudiante sans le sou qui multiplie les petits boulots dans lesquels elle doit souvent donner de sa personne. Serveuse, employée de bureau, cobaye de laboratoire, autant dire qu'entre ses sorties solitaires et ses visites chez le birdman, Lucy est une hyperactive calme et courageuse qui a du sommeil à rattraper. Ironie de la situation, elle va se laisser embarquer dans un "job" des plus sordides où, sans vraiment le savoir, elle va mettre son corps totalement endormie à disposition de vieux bourgeois impuissants au sein d'un club privée où la moyenne d'âge oscille autour des 70 ans. Quand au début on découvre Lucy, on pense avoir affaire à une jeune candide qui fait des efforts pour s'en sortir. On découvre vite que cette petite espiègle à la peau claire est tout sauf une oie blanche. Faussement introvertie, cette lolita n'a vraisemblablement pas froid aux yeux et le manque d'argent la pousse à contre cœur à de nombreux sacrifices. Cependant, la réalisatrice Julia Leigh ne nous décrit pas un personnage dans la souffrance et le déchirement mais une femme plein d'aplomb, presque imperturbable malgré quelques moments de fragilités pour le moins touchant. Plutôt que de se concentrer sur la psychologie de son héroïne et d'approfondir ses failles et ses espérances, je trouve qu'elle ne fait que trop répéter les mêmes scènes, dans des ambiances toujours plus malsaines et glauques.
    Au sein de toute cette bizarrerie, Emily Browning livre une performance des plus osée là où les plus grandes actrices ne seraient sans doute pas aller. A plusieurs reprises dans le plus simple appareil, elle se transforme en femme-objet dans des scènes destinées à nous mettre mal à l'aise où on ne peut pas dire qu'elle soit à son avantage. On espère vite maintenant qu'elle mettra son talent, sa candeur et sa jolie frimousse au service de films plus conventionnels, plus rythmés et plus romantiques....la belle au bois dormant manquait ici cruellement d'un prince charmant.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Il y a beaucoup d’étrangeté et d’ellipse dans Sleeping Beauty, mais pas forcément dans la succession des prestations de la belle endormie, obéissant aux mêmes rituels empesés, donc rapidement ennuyeux. C’est davantage la bizarrerie de la vie quotidienne de Lucy qui intrigue. Étudiante par intermittence, elle se livre à diverses activités dont certaines demeurent mystérieuses ou évasives. Le film joue également des contrastes entre le monde contemporain dans lequel évolue la jeune fille et l’ambiance hors d’âge qui règne dans la belle maison dont les murs abritent et cachent aux yeux du monde des pratiques peu avouables – même si elles peuvent être considérées comme bénignes eu égard à la règlementation qu’elles doivent respecter. Le trouble naît aussi de l’ambivalence de Lucy, tour à tour adolescente fragile et femme fatale façon Lolita.
    Néanmoins, l’étrangeté ne suffit pas à cacher la minceur du scénario ni la méticulosité appuyée de la mise en scène à l’élégance chichiteuse. La réalisatrice n’innove en rien pour ce qui concerne les scènes ternes et répétitives des cérémonials nocturnes qui finissent par recycler les sempiternels fantasmes.
    Parfois mélancolique et douloureux, rarement fascinant, Sleeping Beauty vaut surtout par le jeu d’Emily Browning, son héroïne diaphane et innocemment perverse. Hélas, son potentiel d’érotisation vient se briser sur l’impuissance de Julia Leigh à proposer un traitement novateur et moins glacial.
    Enfin, rien ne justifie ici l’interdiction aux moins de 16 ans, surtout quand on pense que le film autrichien Michaël n’a lui subi aucune censure. Déroutant, sinon absurde.
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2011
    Un film qui film qui devrait plaire à DSK ,sinon rien de bien glorieux .Reste la fraîcheur et la beauté d'E.Browning .N'est pas Bunuel qui veut !.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    Franchement mais quel est l'intérêt de ce film ?! Mais quelle déception !... Ce film donnait pourtant vraiment envie ; un mixte entre "Eyes wide shut" de Kubrick et "Belle de jour" de Bunuel avec le côté "chaste" de la pute endormie. Mais très vite le scénario se dévoile comme le point faible du film. Un "ami" dont on ne sait rien, l'héroïne qui se prostitue de façon "classique" bien avant son job de belle endormie... Le problème c'est que jamais la réalisatrice ne choisit un point de vue... problème de finance des études ?! Juste effleuré, la jeune étudiante qui prendrait goût à la prostitution ?! Jamais il en est question, Perversité ou autres ?! Aucune réflexion ne vient étailler quoi que ce soit... Jamais le film ne se penche sur des questionnement ou interrogation soit de l'héroïne soit du spectateur... Bref il ne se passe pas grand chose et tout le monde s'en fout. Emily Browning joue à la bombe sexuel mais malgré son charme et son talent on cherche encore pour la femme fatale (pas de poitrine, menue, joli minois mais rien d'extraordianire). Cependant le film ne coule pas à pic grâce à elle car elle s'offre corps et âmes à son rôle pour un film qui se veut un écrin magnifique mais qui en a oublié d'y ajouter le joyau. Une coquille vide en sommes...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Vu à Cannes. C'est le meilleur film de la sélection.
    On pense à un mélange de Kubrick et de Bunuel. En même temps la réalisatrice a son propre style -une sorte de perfection tant au niveau du cadrage, de la lumière, des acteurs, des dialogues.
    Ce film est encore meilleur que "L'apollonide", "Tree of life", "Melancholia", This must be the place", "Polisse" ou "We need to talk about Kevin".
    Emily Browning méritait amplement le prix d'interprétation -d'ailleurs ça s'est joué à un cheveu, le jury a révélé, dans la conférence de presse-bilan, avoir beaucoup discuté de ce film.

    Bref, allez le voir, c'est le film de l'année !

    Une critique plus complète sur le blog où j'officie :

    http://mavieestunmagazineculturel.blogspot.com/2011/11/pourquoi-sleeping-beauty-est-un-chef.html
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2011
    Ce qu'il ressort de ce film, c'est que le spectateur a le plus souvent tendance a accompagner l' héroïne dans ses siestes.
    C'est très lent, difficile de saisir tous les éléments, et de résister au sommeil.
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2011
    "Sleeping Beauty" est un film glacial.
    Pratiquement sans musique, complétement épuré, l'ambiance du film est assez dérangeante.
    Les personnages ont l'air de zombies, tous déprimés à leur manière, comme ci plus rien ne les animés.
    Un monde où le sexe et la mort se mélangent.
    Même si le film n'est pas complétement abouti, il n'en reste pas moins troublant et plus complexe qu'il n'y parait.
    Emily Browning est stupéfiante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 novembre 2011
    Sans intérêt. Vraiment. Donc une jeune fille fait tout et n'importe quoi pour payer son loyer, y compris se prostituer puis se déshabiller (bizarrement oui, dans cet ordre-là) devant de riches étrangers. Voilà voilà. Et rien, aucune profondeur, aucune explication ni début d'explication, ni histoire, ni aucune donnée sur les personnages. Emily Browning est très belle, mais la voir s'habiller et se déshabiller ne fait pas un film. Des réminiscences d'Eye Wide Shut ci et là. Contrairement à ce que dit souhaiter la réalisatrice, je ne me suis sentie voyeuse à aucun moment, ne me suis pas vraiment posé de question: passée la 1e demi-heure, j'ai simplement gentiment attendu que le film se termine, avec bien peu d'espoir qu'il commence à prendre en épaisseur; et en effet. Aucun intérêt. Vraiment.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2011
    En voici un film étrange, c'est un objet bizarroïde, entre le film érotique, le film de décorateur, un film d'auteur, film expérimental et le néant. Il faut dire ce qui est, le film semble très précieux avec ces petits cadres bien léchés, sa photographie impeccable (limite publicitaire par moments, tant c'est trop), c'est donc pas désagréable à regarder, le tout est quasiment filmé en plan séquences, la caméra ne bouge que très peu, ce qui donne un rythme plutôt lent au film, lent mais pas forcément mou. Bien que je dirai que le film est un peu long, surtout pour ne rien dire à l'arrivée. Dommage.
    Malgré tout je ne me suis pas ennuyé, certaines scènes rappellent l'Apollonide ou Eyes Wide Shut (en moins bien), et je trouve que Leigh a réussi à insuffler un désir de la chaire dans son film, à fasciner au travers de diverses petites scènes semblant se répéter, mais ne pas être véritablement liées entre elles. Cette fille semble avec deux emplois, aller à la fac, voir un mec un peu louche, et puis ce fameux travail de Sleeping Beauty. J'avoue ne pas avoir vu forcément de connexion outre le sommeil avec le conte, mais je me dis que ce n'était pas forcément le but.
    Toujours est-il que le film a surtout un intérêt majeur, c'est celui de deshabiller Emily Browning, sans que ça soit dégueulasse (genre Sucker Punch), il y a un véritable appel de la chaire, mais pas seulement, il y a aussi un petit repoussant dans les situations, un peu glauques, étranges. Nous ne sommes guère dans un vulgaire film pornographique.
    Et puis cette manière, très progressive de déshabiller l'actrice de plus en plus (actrice qui est magnifique), ça donne un certain charme au film.
    Après voilà, c'est pas un très bon film, plutôt vain, qui se regarder filmer, mais malgré tout il s'en dégage un peu quelque chose, et ça me rassure, j'avais peur que Snyder avait tué tout le sex appeal potentiel de Browning.
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