AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,0
1083 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Sleeping Beauty ?
5
8 critiques
4
21 critiques
3
43 critiques
2
42 critiques
1
42 critiques
0
33 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Étrange, assez dérangeant par moment, mais aussi fascinant, par son histoire et son monde, loin des histoires banales sur la prostitution de tous les jours.
Il n'y a pas de début ni de fin dans ce film, pas d'histoire.Meme si la réalisation n'est pas mauvaise, on ne comprend pas tout.On voit des personnages à l'ecran..qui sont ils,pourquoi cette scene?dans quel but?quel est l'histoire de ce film? A part ce jeu pervers de vieux froissé sexuel,on a rien.Dommage cette jeune actrice au potentiel s'est trompé de réalisateur.
Une mise en scène à l'image du sujet : glaciale, intrigante, parfois déstabilisante, mais vraiment intéressante. Le scénario aussi a sa part d'étrangeté, avec notamment beaucoup de non-dits et les relations humaines particulières de l'héroïne, campée par une étonnante Emily Browning qui a visiblement beaucoup payé de sa personne... Déstabilisant, c'est le mot... inabouti peut-être aussi, mais finalement assez plaisant.
Il ressort de sleeping Beauty un sentiment inqualifiable, quelque-chose entre la fascination et le sommeil. Tel un rêve éveillé, la mise en scène chirurgicale de Julia Leigh nous transporte dans la vie si particulière qu'est celle de Lucy. Car elle préfère ici l'utilisation de long plans pour mieux nous plonger dans cet univers. Ce tout est renforcée par la prestation exceptionnelle de la toute aussi exceptionnelle Emily Browning qui interprète ce personnage tourmenté avec virtuosité. Bien que contenant tout de même un certains nombres de longueurs, le film passionne son esthétique et repousse par sa froideur et son propos dans un mélange judicieux, sans que l'un de ses deux sentiments ne prennent le pas sur l'autre. Ainsi, Sleeping Beauty est une expérience de cinéma intéressante qui ne peux réellement se noter.
Film à la réputation sulfureuse, je l'ai surtout trouvé très chiant, la réalisatrice pose sa caméra et attend vainement que quelque chose se passe. Et ouais, il ne suffit pas de filmer des nénettes en petite tenue pour faire un film choc. Un scénario qui tient la route, c'est mieux.
Ah ces films pseudo-intello...Sleeping beauté serait plutôt Sleeping-spectateur, décousu, des longueurs à bailler, des incohérences qui le restent, enfin bref, à déconseiller
BeatJunky
mouais.... un peu brouillon quand même, on sait pas trop où la réalisatrice veut en venir... sans vouloir le dire d'une façon directe, elle essaie de nous faire passer le message par les images mais c'est ce n'est pas suffisant pour captiver tout le monde, notamment moi! j'attendais un évenement déclencheur à la compréhension mais en vain: le mystère plane sur beaucoup de points dont la personnalité de Emily Browning qui y joue un rôle très complexe mais qui s'en sort malgré tout admirablement nous montrant son indifférence quant à certains évènements et d'autres où elle révèle son humanité. Je pense que c'est une façon de montrer où nous en sommes rendus aujourd'hui dans les rapports humains dans cette société et ça fait peur!!! j'ai beaucoup aimé la petite histoire très métaphorique du premier client... Bref, je ne sais trop que penser encore maintenant, à revoir peut-être pour mieux comprendre notamment sa relation avec son pote alcoolique, le seul qui la chavire et révèle justement cette humanité.... Mais peut-être que finalement, ce n'est qu'un film loupé, qui passe à côté de l'essentiel à force de trop vouloir faire de belles images soignées.... ?????
Artriste
J'avais vraiment envie de voir ce film et quelle grosse déception une fois venu le générique de fin. Sleeping Beauty est un film plat, sans rythme et sans scénario. De plus le fait qu'il n'y est pas d'histoire fait que les scènes de nudités sont malsaines. Quel est le message qu'a voulu faire passer la réalisatrice? Je me le demande encore. Le film est lent et sans intérêt. Tout au long du film on se dit "nan mais là il va se passer un truc" et au final il ne se passe jamais rien et le générique de fin arrive. Seul point positif pour sauver ce film du médiocre est la performance d'Emily Browning et son physique mais il faudrait qu'elle choisisse de meilleurs rôle car elle a du talent. Un film que je déconseille à tous sans exception.
Sleeping beauty est une succession de scènes où la caméra, fixe, paraît plantée dans un coin tel un voyeur pour observer chaque faits et gestes (et même la passivité) de Lucy. Cela donne la désagréable sensation d'être ce voyeur. Etrange, très étrange...
Film qui s’adresse à notre tête plus qu’à nos sens, il ne faut pas oublier ça, sinon on pourrait passer à côté, complètement. Cela se dirige du côté de l’étrange, de la prostitution comme d’un travail comme les autres, et en flirtant habilité à côté du glauque, avec délicatesse, et une économie de moyens, qui laisse rêveur. Emily Browning se donne complètement, et une telle confiance est à souligner chez une actrice aussi jeune. On pourrait avoir des réserves sur la prétendue liberté de la femme-enfant objet consentante, mais c’est de la morale encombrante, évacuée par l’élégance de la mise-en-scène, et la perversité du propos complètement assumé par l’auteur. La narration est pseudo académique, sauf qu’il y a des moments laissés en suspens qui nous laissent à notre propre solitude de spectateur. Le visuel est très léché, comme si tous ces corps n’étaient que des images, on n’a jamais l’impression d’être des voyeurs, plus des complices impuissants. Bon film qui prend la tête, doucement, comme une bouteille de vodka. On dirait un rêve éveillé décrit avec l’acuité d’un scientifique, sans émotivité aucune.
CETTE FROIDE SENSUALITÉ : Si de « Sleeping Beauty » se dégage une forme assez claire, basée sur des décors travaillés, baroques certaines fois et un rythme résolument lent, jamais agressif ou effréné, le fond quant à lui demeure bien plus trouble, compliqué à identifier, au bord de piste qu'il refuse constamment d'explorer. On ne peut pas parler de pudeur, le but est autre, une envie d'exprimer une conviction : celle qu'il n'y a rien à tirer de ses pérégrinations sexuelles, qu'elles sont vides, resteront vides et n'engendreront que du vide ? Mais comme nous le savons ; il y a plus important que le sens et la finalité, il y a cette « autre chose » que nous ne distinguons pas, ou rarement, cette brume qui plante au-dessus des hommes. Emily Browning, magnifique Lucy dans le film, joue le rôle d'une étudiante en besoin d'argent et qui donc se prostitue, jusqu'ici, hélas, du classique. Ensuite, déjà, dans le personnage de Lucy des innovations s'imposent, cette froideur avec laquelle elle aborde le choix qu'elle fait, ce détachement, comme si le fait de monnayer son corps n'était qu'un échange des plus simple et des plus banale. Pourtant, on ne peut pas dire que la narration insinue une quelconque forme de 'dénonciation' ou d'engagement mais pose surtout le doigt sur ce drame, tout à fait moderne, de la froideur commerciale avec laquelle certaines pratiques sexuelles sont envisagées. Ce qui est de l'ordre de la passion et de l'ivresse devient très vite la recherche d'un plaisir glacial, une manière de rendre le temps fluide et moins long à supporter. « Sleeping Beauty » c'est surtout le spleen et la mélancolie de ses hommes perdus, tristes, démunis face à eux-mêmes et au monde qui ne leur offre que bien peu de raison de réjouissance alors ils en cherchent seuls, à travers le corps d'une jeune femme, pâle, voluptueux, l'innocent dans le lit des pêchés et de la luxure ; ce mélange de beauté pure et de saleté malsaine, touchant et si laid, profond et si superficiel. Mal à l'aise, je l'ai été, comme soudainement dégouté d'appartenir à «ça », ces êtres qui n'en sont plus, vulgaires loques fantomatiques sur le fleuve de la vie, une vie qui ne coule plus, qui ne le peut plus et se contente ainsi de se fixer sur un mouvement illusoire. Cette froide sensualité qui tombait de l'étoile est-elle encore à noircir de sa nuit malheureuse ?
Au début j'avais mis à ce film 2.5 étoiles mais après réflexion je trouve Sleeping Beauty pas mal, certes long très long très très long mais c'est aussi ça un film contemplatif, Emily Browning est génial dans son rôle.
La réalisation est bonne, le film est très dérangeant, très glauque donc à ne pas mettre entre toutes les mains, si c'était son but de nous dégoûté, Julia Leigh a réussi, ça dénonce très bien la prostitution de nos jours (quoi que j'y connais pas grand-chose).
Un bon film.
La réalisation est bonne, le film est très dérangeant, très glauque donc à ne pas mettre entre toutes les mains, si c'était son but de nous dégoûté, Julia Leigh a réussi, ça dénonce très bien la prostitution de nos jours (quoi que j'y connais pas grand-chose).
Un bon film.
Emily Browning conserve son statut d'"objet sexuel" de Sucker Punch mais cette fois-ci, dans des conditions bien plus glauques avec des scènes assez dérangeantes. On ne peut que rester bouche bée devant cette actrice imperturbable même dans les pires conditions (un échauffement avec Antichrist, c'est sûr que ça paie). Malgré tout, le film est plat. Il lui manque une âme... (La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/)
Film difficile d'approche entre son thème qui va déranger beaucoup de personnes à l'esprit étriqué, le rythme répétitif, la froideur globale, le traitement apporté. Emily Browning porte le film sur ses frêles épaules et elle nous jette aux yeux la dure réalité de la crudité du monde et de l'exploitation que certains en font. Mais il faut aussi accepter que si certains comportements existent c'est qu'il y a un marché ! L'approche sociale sociétale offre une vision désespérée d'une partie du monde... Alors oui ce côté glauque vous mettra mal à l'aise mais la beauté diaphane si particulière de la demoiselle est un plaisir hypnotique, un corps gracile auprès duquel vous voulez vous allonger, non pas pour en "abuser" mais pour le protéger tout en bénéficiant des plaisirs induits accordés par le consentement tacite de la charmante demoiselle dans l'inconnu. À voir pour cet univers osé et dépeint par une femme, ce n'est pas un film voyeuriste fait par un homme mais le regard féminin sur le pouvoir de la femme.
Grande question cinématographique qu'est ce film moralisateur sur la pudeur, le sex et la conscience. C'est un film inachevé qui nous est montré. Un brouillon qui a le seul mérite de contenir de bons acteurs dans ses rangs ( Emily Browning et Peter Carroll ).
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse