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    Sleeping Beauty
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    189 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2013
    Une ambition à la hauteur de la vacuité de l'ensemble... L'idée de départ était très bonne, et on n'ose même pas penser ce que le maestro de la subversivité et d'absurde Luis Buñuel aurait pu donner avec cela. A ce qu'il paraît la réalisatrice-scénariste voulait dénoncer le concept de la femme-objet (et j'ai trouvé ça uniquement en lisant une autre critique !!!), moi j'y vois surtout de la gérontophilie et même de la nécrophilie gratuites sans le moindre fond critique ou autre. Et elle croit pouvoir le cacher en insufflant un rythme lent et une atmosphère morne ; résultat on remarque surtout qu'après le vide c'est l'ennui qui règne (à l'instar de la séquence où le vieillard raconte son trentième anniversaire, et où on aurait tendance à être dans le même état que la protagoniste à ce moment-là !!!). Reste que la mise en scène au niveau des cadrages, des éclairages, des costumes, des accessoires est soignée et que le choix de la belle Emily Browning est excellent, son physique, et en particulier la pâleur de sa peau, exerçant une fascination certaine. Mais autrement...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Premier long-métrage pour la romancière Julia Leigh, soutenue par celle que l’on ne présente plus (Jane Campion). Elle réalise ici un étonnant, mystérieux et repoussant drame australien, deux mois après "L'Apollonide" de Bertrand Bonello (qui traitait de la prostitution dans une maison close parisienne en 1900), Sleeping Beauty (2011) dresse le portrait d’un univers feutré et réservé à une élite de vieillards impuissants qui viennent se rincer l’œil chez une hôte de luxe qui leur réserve ce qu’ils ne trouveraient nul par ailleurs. On y fait la connaissance d’une étudiante fauchée qui accepte un boulot assez surprenant au premier abord (mais qui paie excessivement bien), celui d’une serveuse en petite tenue (auprès des fameux vieillards). Mais l’appât du gain et l’irresponsabilité de la jeune femme vont la pousser encore plus loin, emmenant alors le spectateur dans ses derniers retranchements, à la rencontre de personnages tous aussi inquiétants que vicelards (pour certains). Morbide, dérangeant, glacial mais magnifiquement retranscrit par le biais d’une mise en scène filmée avec sobriété (qui ne justifie en rien la censure française) et interprété avec beaucoup de justesse. Julia Leigh dérange pour mieux surprendre, une cinéaste (en herbe) très prometteuse !
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    Franchement mais quel est l'intérêt de ce film ?! Mais quelle déception !... Ce film donnait pourtant vraiment envie ; un mixte entre "Eyes wide shut" de Kubrick et "Belle de jour" de Bunuel avec le côté "chaste" de la pute endormie. Mais très vite le scénario se dévoile comme le point faible du film. Un "ami" dont on ne sait rien, l'héroïne qui se prostitue de façon "classique" bien avant son job de belle endormie... Le problème c'est que jamais la réalisatrice ne choisit un point de vue... problème de finance des études ?! Juste effleuré, la jeune étudiante qui prendrait goût à la prostitution ?! Jamais il en est question, Perversité ou autres ?! Aucune réflexion ne vient étailler quoi que ce soit... Jamais le film ne se penche sur des questionnement ou interrogation soit de l'héroïne soit du spectateur... Bref il ne se passe pas grand chose et tout le monde s'en fout. Emily Browning joue à la bombe sexuel mais malgré son charme et son talent on cherche encore pour la femme fatale (pas de poitrine, menue, joli minois mais rien d'extraordianire). Cependant le film ne coule pas à pic grâce à elle car elle s'offre corps et âmes à son rôle pour un film qui se veut un écrin magnifique mais qui en a oublié d'y ajouter le joyau. Une coquille vide en sommes...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2011
    "Sleeping Beauty" est le premier film de l'écrivaine australienne Julia Leigh. Un film soutenu par Jane Campion, la seule femme à avoir obtenu une Palme d'Or. Il raconte l'histoire de Lucy, une étudiante qui se prostitue en situation de "dormeuse" : droguée, on lui amène des hommes dans son lit et, le lendemain matin, elle ne se souvient pas de ce qu'ils ont fait de son corps. Un film à la photographie somptueuse mais dans lequel il n'y a guère de progression dramatique et qui donne à voir beaucoup de scènes répétitives. A la fin du film, on se demande ce que la réalisatrice a voulu dire.
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    L’exemple même d’un cinéma nauséeux à force de se vouloir plus auteur que le cinéma d’auteur. D’une affligeante mise en scène surgit cependant l’envie cachée et ratée d’un film se voulant différent des autres avec l’image d’amateurisme à la place d’auteuriste. On appréciera l’exercice uniquement sous certaines conditions, puisque que même sous de faux aspects déviants, le film ne réussit même pas à choquer tant il en devient gratuit grâce à un scénario inexistant. Pour une production de Jane Campion, on attendait autre chose.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 août 2012
    La Belle au bois dormant des années 2000 est une étudiante fauchée, malgré la quantité exponentielle de ses petits jobs, qui cumule les expériences glauques, sordides non sans une certaine nonchalance. Bref c'est l'histoire d'une nana qui finit par trouver un taff où il est question qu'elle dorme pendant qu'on lui fait des trucs. C'est l'histoire d'une morte vivante quoi. Super !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Il y a beaucoup d’étrangeté et d’ellipse dans Sleeping Beauty, mais pas forcément dans la succession des prestations de la belle endormie, obéissant aux mêmes rituels empesés, donc rapidement ennuyeux. C’est davantage la bizarrerie de la vie quotidienne de Lucy qui intrigue. Étudiante par intermittence, elle se livre à diverses activités dont certaines demeurent mystérieuses ou évasives. Le film joue également des contrastes entre le monde contemporain dans lequel évolue la jeune fille et l’ambiance hors d’âge qui règne dans la belle maison dont les murs abritent et cachent aux yeux du monde des pratiques peu avouables – même si elles peuvent être considérées comme bénignes eu égard à la règlementation qu’elles doivent respecter. Le trouble naît aussi de l’ambivalence de Lucy, tour à tour adolescente fragile et femme fatale façon Lolita.
    Néanmoins, l’étrangeté ne suffit pas à cacher la minceur du scénario ni la méticulosité appuyée de la mise en scène à l’élégance chichiteuse. La réalisatrice n’innove en rien pour ce qui concerne les scènes ternes et répétitives des cérémonials nocturnes qui finissent par recycler les sempiternels fantasmes.
    Parfois mélancolique et douloureux, rarement fascinant, Sleeping Beauty vaut surtout par le jeu d’Emily Browning, son héroïne diaphane et innocemment perverse. Hélas, son potentiel d’érotisation vient se briser sur l’impuissance de Julia Leigh à proposer un traitement novateur et moins glacial.
    Enfin, rien ne justifie ici l’interdiction aux moins de 16 ans, surtout quand on pense que le film autrichien Michaël n’a lui subi aucune censure. Déroutant, sinon absurde.
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Un beau film filmé comme un conte mais sans naïveté. Et en évitant aussi la surenchère ou le sordide. Cette étudiante accepte beaucoup, sans doute trop, et livre un corps qui ne lui appartient plus vraiment. On pense à "Belle de jour", pour la délicatesse du trait alors que le fond est bien plus sombre. Comme Catherine Deneuve, Emily Browning est une jeune femme en proie à des désirs. Ici, ceux de l'héroïne sont plus terre à terre que ceux des hommes. Elle n'est pas victime, elle participe de son plein gré et se laisse abimer jusqu'à l'intolérable. Un sujet difficile qui évite tous les écueils dans lesquels il aurait pu facilement sombrer.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2011
    Film qui n'a pas fait d'étincelles à Cannes. Déjà le scénario ne nous donne aucune clé de lecture, car on ne saura pratiquement rien du personnage principale ni des secondaires. Quant à l'intrigue elle tient sur un ticket de métro. Cela dit j'ai tout de même trouvé ce film plaisant à voir car la mise en scène est vraiment ultra maîtrisée (trop même). Le rythme en rebutera plus d'un tant le film est lent. Sinon les déçus de Sucker Punch qui trouvaient qu'on ne voyait rien d'émily Browning seront servit avec ce film, d'ailleurs même si l'ambiance est glauque, elle est mille fois plus sexy ici qu'avec Snyder.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2011
    Dérangeant mais surtout chiant!! trop malsain, trop long, trop inutile, trop prétentieux... On nous sert des images déstabilisante sans aucun sens, ponctué de long plan dont on ne voit pas la fin! Alors oui quelques scènes "chocs" valent le coup d'oeil pour les émotions qu'elles procurent, mais ça ne suffit pas a faire un film attirant... Malgré tout, je retiens la courageuse interprétation d'Emily Browning.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un film très sombre et hors du commun. Quant à la talentueuse Emily Browning, elle joue l'apathie et la distance à la perfection.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Nous ne serons peut-être pas si nombreux à défendre Sleeping beauty.



    C'est tellement facile de le descendre que je ne me livrerai (pour une fois) que très brièvement à l'exercice du lance-flamme. C'est très lent, sans musique, cela prend souvent les aspects d'une succession de vignettes auteurisantes prétentieuses et glaciales, le scénario est sybilin, le film ne propose aucune résolution aux rares tensions qu'il propose. Voilà, c'est fait.



    Pour ma part, j'ai regardé cette moderne Belle au bois dormant avec fascination. Evidemment, l'actrice Emily Browning, vue récemment dans Sucker Punch, est pour beaucoup dans cette fascination, et je le tiens à le dire, pas uniquement par la grâce de sa carnation délicate et de sa plastique avantageuse. Son jeu distille une sorte de malaise flottant, amplifié par la mise en scène de Lulian Leigh, à la fois sage et recherchée.



    Le film paraît comme anesthésié, sorte de lévitation improbable, quelque part entre une rêverie de Ruiz empesé et un Lynch assagi des antipodes.



    A ne conseiller qu'aux pervers lunatiques et cinéphiles.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    J'avoue ne pas avoir saisi les trois quarts du film. Je m'attendais tellement à autre chose, de beaucoup plus prenant et violent. Au lieu de çà, je me suis trouvé face à un scénario sans bouts ni intérêts tentant en vain de former un dérangement aiguë et flou auprès du spectateur. "Sleeping Beauty" dévoile une alternative de prostitution étrange et désagréable autour d'un personnage paumé (c'est le cas de le dire) en quête d'une découverte de soi-même. Ce personnage, quoique bien interprété par Emily Browning mais dont la performance n'altère en rien l'exploitation de celui-ci, reste sans profondeur, sans ambitions et peurs concrètes, ce qui fait qu'on ne saisit pas ses actes, ses paroles parfois inattendues ni même ce qu'elle recherche. C'est là qu'on réalise l'utilité d'une voix-off quelque fois... Les rôles secondaires apparaissent comme des robots débitant leur texte, et on galère à tisser les liens avec le personnage principal. La réalisation s'étale sur des scène bien délimitées avec quelques longs plans, avec un beau fondu activé par la sortie des personnages en hors-champs ; je me suis même dit que cette histoire aurait bien plus d’intérêt et d'échos sur une scène d'un théâtre plutôt que dans une salle où la narration propre au film s'épuise d'elle-même. Le film est essentiellement basé sur des non-dits, du texte mis sous silence qui aurait très bien pu être utilisé si le réalisateur se voulait plus explicatif vis-à-vis du spectateur. Du coup, la parole se perd dans des banalités voire dans son contraire, des vulgarités crues formant directement le ton bizarre du film. Les corps se laisse complètement aller, envahir par une vague d'animalité très étrange ; les trois scènes de "viols" en témoignent. En fait, on se pose sans arrêt la question ; "pourquoi çà?", "à quoi çà sert?" alors que c'est l’esthétique même du film à laquelle je n'ai pas du tout adhéré. Le rythme est plat et lent, sans musique ni véritable tension ou décollage au plein coeur de l'action qui se fait cruellement attendre. Je me suis dit que c'est le même genre de film que "Donnie Darko" qu'on doit regarder deux fois ou plus pour reconstituer le puzzle entre tous ces éléments farfelus, mais en fait, là, on a même pas envie de se donner la peine de le revoir. Peut-être est-ce parce que c'est australien? Et cela même si Emily Browning donne tout ce qu'elle a...
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    On a vu plus audacieux dans le registre ; un film comme Un Elève Libre est allé beaucoup plus loin dans l'initiation sexuelle perverse. Le premier long métrage de Julia Leigh s'avère toutefois intéressant, moins sur le plan du contenu que sur son aspect formel : une réalisation millimétrée composée de nombreux plans-séquence, une esthétique pâlichonne mais certes assez troublante, une musique absente... L'actrice principale, quant à elle, est admirable. Sleeping Beauty, de son apparat glacial, parvient à nous intriguer plus que la moyenne mais aurait mérité un scénario plus original et surtout plus abouti - c'est à croire que Julia Leigh s'est tirée les cheveux pour réussir à boucler son film, tant son dénouement manque cruellement de substance et de puissance. Quelques scènes réservent de purs moments de cinéma ( la séquence de l'entretien d'embauche, la plus belle du film, est superbe ) mais il aurait fallu davantage de matière pour parler d'un ravissement total. Un assez beau et inégal premier film.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Voilà un film qui porte bien son nom ! Et si une chose est sûr après l'avoir vu, c'est qu'il n'y a pas qu'Emily Browning qui risque de s'endormir. Présenté à Cannes en 2011, ce premier long-métrage de Julia Leigh ne restera donc pas dans les annales pour la simple et bonne raison qu'il ne repose que sur du vide, et ce, malgré la bonne interprétation de son actrice principale. Il y avait pourtant de l'idée mais la cinéaste ne fait au final que copier platement "Belle de Jour" de Bunuel en essayant bon gré mal gré d'y ajouter cet élément nouveau que l'on appelle la perversion. On se rend compte que celle-ci ne sait visiblement pas filmer le désir et la sexualité ; au lieu d'être une grande oeuvre sur le sujet tenant ses promesses érotiques, son propos consiste en une succession de tableaux désincarnés et répétitifs, portés par des plans fixes interminables. Voilà l'exemple type au cinéma de ce que l'on fait pour meubler tant bien que mal une coquille désespérément vide. De la mascarade !
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