Avis : Gold - Page 4

"Gold" est ce genre de film "aventure" qui vous porte dans la vie incroyable des autres, l'histoire vraie d'un fils de prospecteur de minerai qui perd le fil et plonge dans une misère relative, jusqu'à ce qu'il décide de tout miser pour prospecter l'or, un minerai dont il ne s'était jamais occupé. Le personnage, charismatique est captivant et subtilement interprété, on suit (avec envie) son destin, les hauts et les bas de son épopée qui rappelons le se déroule dans les années 80, à travers les plus belles régions du monde. Comme toute histoire tirée de faits réelles, on est pas dans le conte de fée et c'est ce qui fait tout l’intérêt du film puisque la course à l'or se paie parfois cher. La bande son captive, elle laisse une trace dans l'aventure qui se trame, un film envoutant que je recommande !

L'ensemble est inégal : scénario à rebondissements certes, mais un peu gros néanmoins. Matthew est certes charismatique mais il fait un peu trop de cabotinage. Pour un visionnage TV cela convient mais rien d'exceptionnel par rapport à des films bien plus sérieux comme Blood Diamant ou d'autres films de manipulation financière ou de paris sportif où on alterne réussite flamboyante et descente aux enfers.

Portrait d'un self made man prospecteur d'or, le film aurait pu être un chef d'œuvre avec son histoire vraie campée par un Matthew MacConaughey enlaidi comme jamais et bouffant la pellicule. Son duo avec Edgar Ramirez est incroyable, dommage que le film soit si sage à en devenir ennuyeux.

Matthew McConaughey, dans le rôle de Kenny Wells, joue un personnage excessif qui croit en ses rêves, à savoir trouver un filon d'or et devenir riche. Comme il est aux abois financièrement, les investisseurs ne lui font pas confiance. Il réussit néanmoins à s'associer à un expert géologue Marc Acosta joué par Edgar Ramirez et part prospecter en Indonésie. Un jour, son associé lui annonce que le forage a révélé la présence d'or dans le sous sol. Du coup, les portes de la Bourse vont s'ouvrir, les investisseurs affluer et les requins de la finance vont s'intéresser de très près à sa prospection. Inspirée très librement de faits réels, l'histoire de la compagnie minière Bre-X, basée à Calgary, le film s'étire trop pour obtenir quatre étoiles et le poivrot Wells, n'attire que moyennement la sympathie.

Un film surprenant plein de rebondissements dans le milieu des chercheurs d'or des milieux d'affaires et des banquiers envoûtés par l'argent et la quête de l'or. L'histoire d'une extraordinaire duperie surtout où tout le monde croit à la découverte d'une fructueuse mine d'or.

Gold est le reflet de l'Amérique, le film est à la fois une ode et une critique de l'American way of life, c'est à dire de la détermination à réussir, la folie de l'argent et les excès du capitalisme. Très critique sur le rapport à l'argent et avec un fond d'explication à la crise financière qui secoua le monde en 2008, le film est également un film d'aventure plaisant à suivre. Forts de quelques rebondissements qui rythment l'histoire, deux coups d'éclats ponctuent la fin du film pour un final surprenant et nous laissant sceptique sur les véritables intentions du héros... Gold a pour acteur principal Matthew McConaughey encore une fois impressionnant et fou et dont les performances physiques sont à la hauteur du talent qui est le sien.

« Gold » vaut par l’interprétation de Matthew McConaughey. D’aucuns diront qu’il cabotine à mort, d’autres salueront sa performance, laquelle peut aussi irriter parce que rôle formaté pour l’Oscar. Il reste que Matthew McConaughey est méconnaissable et fait partie de ces acteurs qui ne reculent devant aucun sacrifice pour déformer leur apparence. Et si la performance revenait à Edgar Ramirez ? Et si le film reposait sur l’interprétation discrète de ce dernier ? Son personnage Acosta se révèle étonnement détonnant, non ? Et si c’était un fait volontaire du réalisateur ? Embrouiller le spectateur avec l’omniprésence de Kenny Wells, le whisky, la cigarette collés à son verbe, à sa détermination, à sa rage d’imposer son rêve ? Le réalisateur place le spectateur à la même hauteur que l’entourage de Kenny Wells. spoiler: Pareil à son entourage, le spectateur reste muet quand il apprend la filouterie d’Acosta
. Comme Kenny Wells d’une part, les proches et autres financiers et petits actionnaires d’autre part, le spectateur reste interdit et trahi. Et si « Gold » ne s’était moins attardé sur Kenny Wells et plus sur Acosta ? Le film aurait-il gagné en intérêt ? Aurait-il été de facture moins conventionnelle ? Peu importe que le film ait des faiblesses, peu importe que sa structure manque d’audace, le récit qui nous est conté est à ranger au rayon des hommes qui refusent de rentrer dans le moule de la société pour imposer leurs rêves. Un personnage barré comme ces sportifs de l’extrême. Ce n’est pas tant la soif de l’argent qui anime Kenny Wells, c’est l’acte de chercher l’or, la conviction qu’un lieu lui parle. Une conviction qui lui serre les tripes et que lui seul ressent. Comme un acte religieux, comme une apparition ! Ce n’est pas un spéculateur, c’est un explorateur pur et dur et étrangement naïf. Contrairement à Ascota. J’ai bien aimé sa réflexion qui disait en gros : « Faire de nulle part quelque part ». N’est-ce pas une bonne définition de ces chercheurs et vendeurs d’or ? A voir en V.O pour la voix particulière de Matthew McConaughey.

Un film d'aventure pour histoire assez loufoque, l'appât du gain fait perdre les têtes le monde de la finance aussi a voir

Gold retrace la montée en puissance de Kenny Wells, personnage fictif mais le scénario est quant à lui inspiré d'une histoire qui s'est réellement passée dans les années 80. Si la réalisation est extrêmement classique, l'interprétation et les rebondissements surprenants (surtout un en fait) remontent le niveau d'un film qui dépeint le monde de la finance et de la recherche de minerai avec réalisme et conviction. Gold vient donc quelque peu se noyer dans la masse des récents films politico-financiers qui sortent à foison sur nos écrans, et ne laissera malheureusement pas un souvenir impérissable.

Un bon film, bien interprété, montrant l'avidité stupide des milieux financiers dès qu'il y a de l'argent à se faire sur le dos des autres.......

Intéressant même si on sent venir les situations gros comme des camions. Matthew McConaughey porte son personnage à bout de bras, tant par son jeu que par son physique. Pas d'excès comme souvent, rafraichissant...

D’un point de vue cinéma c’est assez plat et il devrait rapidement me rester peu de choses de ce Gold. Et pourtant j’ai plutôt passer un bon moment à suivre cette histoire rocambolesque qui met en avant un imbécile qui croit au rêve américain de celui qui se fait tout seul (même si c’est en exploitant les autres ou les ressources d’un pays) ou l’orgueil est érigée en vertu. Dans le rôle titre on trouve un Matthew MacConnaughey bedonnant et jouant parfaitement le côté ahuri et à ses côtés Edgar Ramirez que personnellement je trouve toujours très bon. Dommage que son final ne se devine un peu trop facilement mais Gold reste un film correct qui aurait pu donner quelque chose de bien plus consistant avec un meilleur metteur en scène et plus d’audace.

La ruée vers l'or version 80's !
Le scénario est plutôt malin, et encore plus lorsque l'on sait qu'il est tiré de faits réels. Le casting est bon (premiers comme seconds rôles), le duo Matthew McConaughey/Édgar Ramírez fonctionne bien, on en attendait pas moins de la part de ces talentueux acteurs. Dans un premier temps, "Gold" se penche sur les aléas d'une entreprise florissante face aux requins de la finance, et comment se relever et se venger de ses profiteurs en retournant la situation à son avantage. Puis, l'histoire proposera un virement de cap plutôt inattendu, et réellement passionnant. Une histoire vraie remarquable qui méritait d'être transposée au cinéma. Pas de pitié dans le business !

L'histoire vraie de ce chercheur d'or frauduleux et misant beaucoup sur la chance a de quoi intéresser, si le film Gold n'était pas si long et bavard. Matthew McConaughey assure le service, transformé et méconnaissable tant physiquement dans son jeu (il faut voir les mimiques étonnantes du personnage), vu en VF (car une pléiade de dialogues à lire chaque minute deviennent vite lassants) les doublages sont de qualité (Bruno Choel prête une voix qui va très bien à l'acteur), la mise en image est soignée, la musique (bien que timide) gagne à être écoutée. Sur le plan technique, peu de choses à redire à Gold, avec une bonne intrigue qui tient en haleine surtout dans sa dernière ligne droite, avec une chute finale des plus inattendues. Les décors luxuriants sont toujours un régal pour les yeux, et les magouilles sont parfois tellement grosses que l'on se demande comment cela a pu passer en réalité. Si le film avait été moins bavard et indolent, il n'aurait pas souligné longuement les deux heures qu'il dure (et qui se font donc bien ressentir), dommage car l'intrigue, les acteurs et doubleurs étaient bons pour faire un film marquant.

Encore une interprétation remarquable de Matthieu Maconoguay au service d'une histoire qui, bien que vraie, ne manque pas de rebondissements.