Avis : Gold - Page 3

Très belle surprise ce film.................très prenant du début à la fin.........histoire vraie........ Matthew McConaughey époustouflant..............à voir d'urgence, je conseille...............4 étoiles et demie............!!!!!!!!

Largement inspiré d'une histoire vraie, "Gold" raconte de façon assez détaillée spoiler: une escroquerie incroyable
qui montre encore une fois toute la fragilité, la naïveté, l'irrationalité et la férocité d'un système largement dominé par des individus dont la seule motivation est l'appât du gain. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, "Gold" n'est pas un film d'aventure même si pas mal de scènes se passent dans la jungle, mais bien un thriller financier dans la pure tradition de ceux qui retracent la crise des subprimes par exemple. Si "Gold" semble respectueux de l'histoire globale, les personnages principaux ne sont pas une retranscription des vrais protagonistes, on peut alors s'interroger sur la nécessité de faire de celui de Matthew McConaughey une sorte de beauf ventripotent alcoolique et plutôt repoussant, ci ce n'est pour lui permettre de chercher un oscar (prendre vingt kilos de graisse est-il une performance d'acteur ?). Sauf qu'ici le naturel laisse la place à une forme de surjeu qui se révèle être l'un des principaux défauts du film, surtout que son comparse interprété par Édgar Ramírez est bien fade tant le personnage est effacé et peu travaillé, ce qui ne fait que renforcer l'impression mitigée sur la performance de McConaughey. Autre problème, le scénario dévoile assez tôt le principal rebondissement - spoiler: à travers une courte scène d'interrogatoire par des policiers, ce qui dévoile clairement l'arnaque
-, alors qu'il pouvait être aisément révélé à la fin, ce qui selon moi aurait eu une autre gueule. Côté réalisation on essaie des petites choses, mais on est loin de la maestria d'un Scorsese par exemple, c'est juste fonctionnel, tout comme l'utilisation des musiques. Et pourtant, malgré tout ce que j'ai pu dire de négatif sur "Gold", j'ai été pris par l'histoire et j'ai passé un bon moment de cinéma. Et c'est là que je me dis que c'est un peu dommage, qu'on n'est pas passé très loin d'un très bon film.

GOLD MAN. De l'or pour les braves. Il est l'or mon seignor. Or: Au, élément chimique qui fait tourner la tête. Sans alliage et inintéressant jusqu'au rebondissement final. La règle d'or de Matthew McConaughey, la transformation. Une arnaque plaquée or.

Un bon film, basé sur des faits réels, qui suit le parcours d'un prospecteur des temps modernes. Son histoire sera parsemé d'embûches. Matthew McConaughey est époustouflant dans le rôle de ce chercheur d'or qui croit pleinement en ses rêves.

L'histoire d'un homme qui du jour au lendemain fait fortune en découvrant une mine d'or. Des négociations administratives commencent là où la fortune pointe son nez et les premiers ennuis arrivent. Pas mauvais dans son final, la dernière image explique tout le film. Un bon jeu d'acteur et une nouvelle performance physique pour l'acteur principal. J'ai eu du mal à accrocher sur les 2 heures. Manque de charisme de l'acteur et pas de ressenti quant aux changements qu'apportent la mine sur les personnages. Si c'est tiré d'une histoire vraie, un résumé de ce que deviennent les personnages aurait été plus que bienvenue !

Dans les années 80, un prospecteur au fond du trou met la main sur un géologue, et tente de découvrir un filon d'or en Indonésie. "Gold" s'inspire d'un scandale minier d'ampleur, changeant les noms de ses acteurs mais restant à peu près fidèle aux événements. Le sujet est juteux, et plutôt servi par un bon casting. Ainsi, Édgar Ramírez est convaincant en géologue à sang froid, et Matthew McConaughey, physiquement transformé en quinquagénaire ingrat, est sympathique en loser qui a enfin de la chance. Mais on aurait pu espérer mieux, ce dernier étant un peu sous-exploité. De même pour la trame et la réalisation, très classique, chose étonnante de la part de Stephen Gaghan (scénariste de "Traffic" et réalisateur de l'ambitieux "Syriana"), alors que l'on aurait pu avoir quelque chose de loufoque façon "Wolf of Wall Street". Par ailleurs, les quelques scènes en décors naturelles sont plutôt jolies et prenantes, aussi il est également dommage que la partie "aventure" soit très limitée dans le film. Néanmoins, "Gold" est loin d'être un échec, l'ensemble se laisse regarder sans mal, étant bien rythmé, bien joué, et taclant légèrement le monde de la finance. On regrette simplement que tout le potentiel n'ait pas été extrait.

Un bon film , très solide , qui décortique bien la fascination pour l'attrait de l'argent . On est proche du "Loup de Wall Street " mais dans le domaine de la recherche minière. Basé sur une histoire vraie , le film est tout à fait crédible. Une réalisation solide, avec parfois quelques effets stylistique très réussis. Le film doit beaucoup à l'interprétation magistrale de Mac Conauughey , qui est énorme, il y a du Marlon Brandon dans son implication totale et démentielle dans ses rôles. Il y met une folie qui fascine complètement.. Quelques petites longueurs parfois, mais le scénario arrive à créer un suspens salvateur. Le retournement de situation final est très astucieux..

Comme dans tous ses rôles, Matthew McConaughey, à la manière d'un Marlon Brando, incarne de façon magistrale ce personnage démesuré et porte littéralement le film sur ses épaules. Basé sur des faits réels, le parcours de cet homme obsédé par l'or donne le vertige et se construit comme des montages russes. Réquisitoire contre Wall Street et ses requins, contre la spéculation et son cynisme, il déroule son tapis d'embûches, d'espoirs et de déceptions avec violence. Un film fort et prenant.

Il aura fallu plus de 10 ans à Stephen Gaghan pour repasser derrière une caméra. Lui qui c'était surtout fait connaître pour avoir écrit Traffic de Soderbergh et pour avoir un peu fait parler de lui avec son deuxième film Syriana. Ce dernier était plutôt sympathique mais brillait surtout par son casting 5 étoiles. Après autant de temps passé en hibernation, on se dit qu'il fallait un projet relativement fort pour faire sortir le réalisateur de son inactivité, et au premier abord on voit ce qui à plus à ce dernier dans l'histoire de Gold. La parenté avec son cinéma est clairement établie dès le synopsis du film. Plus peut être que ses futurs projets, Gaghan semble en effet vouloir rattrapé son retard car il est déjà rattaché à l'adaptation du jeu vidéo The Division mais aussi au reboot des aventures de Doctor Dolittle.

Pourtant, même si Gaghan est en terrain connu, il ne parvient pas à tirer tout le potentiel de cette histoire pourtant passionnante. Un temps passé entre les mains de Michael Mann qui préférera se tourner vers son très bon Blackhat suite à différents retards de production, le scénario se base dans les grandes lignes autour du scandale minier de Bre-X, un mine d'or découverte en Indonésie. L'histoire est peu connu et mérite clairement d'être raconté, sauf qu'il est évident qu'elle manque ici du vraie vision de cinéaste. Mann aurait probablement pu extirper toute la fièvre et la splendeur de cette histoire, comme il l'avait fait avec son The Insider. Une fougue que ne possède pas Gaghan et qui enlise le récit dans un rythme ronflant qui se contente juste de prendre la forme d'un rise and fall. Jamais on ne se fait surprendre par où l'histoire nous emmène car c'est au final la même histoire qui nous est racontée encore et encore dans ce genre de biopic. Surtout que la narration s'embourbe ici assez souvent dans ses effets qu'elle manque de naturel et fini par perdre un spectateur qui n'a jamais vraiment voulu se donner la peine d'entrer dans le film. Car avant même l'apparition du titre, qui vient qu'après au moins un bon quart d'heure de film, Gold affiche ses problèmes et fait des choix de montage plus que douteux qui relève presque de l'amateurisme.

La réalisation ne brille pas par sa maîtrise, la photo est assez terne, le montage aléatoire et la sélection musicale plus qu'évidente. On dirait une parodie sous xanax de The Wolf of Wall Street, qui cherche constamment à marcher dans ses pas sans jamais tenir la cadence. La mise en scène de Stephen Gaghan est générique au possible et ne parvient pas à poser un style. La manière dont il réduit l'Indonésie à quelques plans montre la limite de son imagination qui ne parvient jamais à faire rêver ni à nous faire voyager auprès de ses personnages. Surtout qu'il n'arrive jamais non plus à appuyer les performances de ses acteurs. Généralement le point fort de ce genre de biopic mais qui paraît ici aussi assez absent. Matthew McConaughey appuie encore le fait qu'il n'est plus que la caricature de lui-même, encore. Après les rôles de beaux gosses lisses, il avait trouvé un renouveau salvateur avec des rôles de compositions mais qui se sont vite réduits à un concours de phrasé texans et des mains qui s'agitent en parlant tel un gourou dopé aux amphets. Ici, il n'est jamais porté par le film et sa prestation se résume à sa transformation physique. Il a épuisé le filon de sa renaissance artistique sans jamais la nuancé et il serait temps qu'il essaye d'explorer un autre registre de jeu. Mais sans s'arrêter qu'à celui là cette fois. Bryce Dallas Howard est réduite au rôle de la femme aimante mais qui doutera de la vanité grandissante de son époux, elle le joue bien mais la position du personnage reste relativement ingrate. Non seulement le personnage est cliché mais toujours mis en second plan. Le seul qui sort un peu du lot et le très bon Édgar Ramírez qui apporte une vraie substance au film. Tout en subtilité, il est celui qui offre vraiment une performance incarnée sans joué la carte de la transformation physique ou autre mais juste avec talent et sobriété.

Gold est l'archétype du biopic US dans toute sa splendeur. Il en réunit tout les codes mais ne parvient jamais à les transcender ce qui le rend pour le moins soporifique. L'histoire n'est pas dénué d'intérêt et certains moments accroche suffisamment pour pas que le spectateur s'endorme complètement. Mais le récit est traité de telle manière qu'il ne livre aucunes surprises surtout avec une narration mollasson qui n'est que le rise and fall classique autour du personnage. Sans énergie, Gold ne parvient jamais à sortir du lot et il ne peut pas s'appuyer sur ses acteurs qui en font le strict minimum à l'exception de Édgar Ramírez qui reste le rayon de soleil magnétique du film. Stephen Gaghan est loin de nous gratifier d'un retour triomphant, et son Gold est une preuve supplémentaire que les biopics américains commencent très sérieusement à tourner en rond et à ne plus rien offrir cinématographiquement parlant.

L'histoire elle est etonnante avec ses differents rebondissements. Le film lui est plutôt quelconque et le personnage principal antipathique ce qui fait que l'on n'arrive pas a s'attacher et a se passionner.

Une histoire assez fascinante, qui nous plonge dans l'univers finalement assez méconnu des chercheurs d'or dans notre époque contemporaine (car les années 80 c'est quand même pas si vieux). Le film se veut en même temps une réflexion sur le fric facile, l'époque de l'argent dominant, en particulier dans ces années 80 triomphante, à l'heure des golden boys. Le scénario est prenant, tout comme le film, grâce à la prestation fascinante de Matthew McConaughey dans un rôle pour le moins excentrique, mais plus complexe et nuancé qu'il n'y paraît. Son compère joué par Édgar Ramirez est tout aussi charismatique dans son genre. Deux personnages aux personnalités opposées mais qui se complètement bien, en somme.

même si le monde de la spéculation ne fait pas rêver, ce récit inspiré d'une histoire vraie est tout de même passionnant à suivre. des rebondissements surprenants, quelques beaux paysages et une interprétation solide embarquent le spectateur.

« Gold » fait partie de cette catégorie de films aux personnages si délirants qu’ils finissent par bouffer le film et son histoire. Ils sont, en plus, souvent l’occasion pour des acteurs d’opérer des transformations physiques improbables (comme Christian Bale amaigrit dans « Fighter » ou Jared Leto dans « Chapitre 27 »). Matthew McConaughey s’était déjà soumis à l’exercice pour son rôle de cowboy malade du SIDA dans « Dallas buyers club », il remet le couvert ici en prospecteur minier au bord de la banqueroute, atteint de calvitie et gras du bide. Le film s’inspire d’une arnaque des années 90, qu’il transporte en 1988. L’intrigue s’avère très plaisante à regarder et également très prenante. On suit les mésaventures de Kenny Wells un prospecteur minier au bagou jamais pris en défaut qui en s’associant à un géologue visionnaire va mettre la main sur un gigantesque gisement d’or en Indonésie. Le début de la fortune et des emmerdes. McConaughey tient la baraque à lui seul en se démenant tout le long du film dans ce rôle de loser attachant. De coups de chance en crocs-en-jambe il tente de se faire un nom, parfois au détriment de la raison, mais toujours avec une certaine forme de probité. Sincèrement, le film n’est pas un chef-d’œuvre, mais on passe sans conteste un très bon moment à suivre les rocambolesques aventures d’un homme que l’ambition de faire honneur à son père et à son grand-père motive plus que les montagnes d’argent que son gisement pourrait lui rapporter. En cela il incarne magnifiquement le personnage du battant américain qui malgré les revers de la fortune et les coups bas, va toujours de l’avant et reste fidèle à lui-même. Une comédie d’aventure très honorable qui vaut sans conteste le détour.

J'ai déjà vu mieux dans le genre businessman impitoyable pour réussir. Certes les deux principaux acteurs sont excellents M. McConaughey et son acolyte qui partent à l'aventure en Indonésie pour trouver de l'or. Avec tout l'argent qu'ils peuvent mettre dans ce voyage, avec tantôt de l'espérance, tantôt des désillusions, ils nous font découvrir un très beau pays doté d'une végétation extraordinaire, mais cela ne m'a pas suffit pour me convaincre de l'intérêt de ce film qui aurait certainement pu être mieux réalisé. Une fin, heureusement, qui n'est pas du tout prévue et qui nous conforte que l'amitié réelle existe.

Heureusement l'histoire est remarquable et la performance de Matthew McConaughey exceptionnelle car la réalisation est sans génie, fainéante, se reposant sur ses atouts naturels. Comme un élève doué qui ne travaille pas. Il s'en sort mais n'atteint jamais l'excellence.