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chrischambers86
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2,5
Publiée le 25 novembre 2009
Une nymphomane plantureuse piètinèe puis èlectrocutèe par un flic sadique! Un garagiste harcelè par une nuèe de crèatures en rut! Ce classique du cinèma underground des annèes 70 est caractèristique du style cartoon destroy de Russ Meyer, cinèaste culte qui mêle èrotisme et extravagance dans ses comèdies trash! Ses hèroïnes dotèes d'opulentes poitrines gènèreusement dèvoilèes y affrontent des mâles abrutis et obsèdès dans une critique fèroce de la sociètè amèricaine!Une sèrie B hollywoodienne qui ravira les amateurs de nymphomanes où l’obsession mammaire qu’a toujours portè Russ Meyer est ici poussèe à son paroxysme...
Et voila, ainsi s'achève donc ma découverte de la saga Vixen. Mon impression finale est la suivante. Cette série des films de sexploitation fut très irrégulière. Il y a eu du très mauvais à l'image de «Mégavixens» et «Ultravixens» sortis respectivement en 1976 et 1979. Il y a eu du correct à l'image du premier opus de la saga, sorti en 1968 et qui n'hésitait pas à aborder des sujets qui étaient au coeur de l'actualité de l'époque. Et il y a eu aussi du très bon à l'image de «Supervixens», deuxième opus de la saga sorti en 1975. Ici, nous avons la preuve qu'avec un peu de sérieux, donc sans se laisser entraîner dans ses délires que Russ Meyer était capable de nous tricoter des histoires intéressantes avec tout le côté kitsch, décalé et vulgaire qu'on leur connaît. Sans oublier bien sûr cette éternelle obsession pour les femmes aux grosses poitrines qui est ici poussée au maximum. Le héros de cette histoire c'est Clint, pompiste qui va vire des aventures plus dingues les unes que les autres et rencontrer des personnages insolites, imprévisibles et violents. Russ Meyer a été bien inspiré, a bien réussi son mélange d'érotisme, de comique, d'action et de violence et signe au passage ce qui est sans doute son meilleur film et également le meilleur opus de la saga qui contribua à sa réputation.
Supervixens est un mélange étrange de Vixen et de MotorPsycho. Hormis la nymphomanie chronique de toutes ces zouzes démesurément callipyges, il n’y a pas grand-chose dans ce film. On retrouve la passion de Russ Meyer pour les voitures et les courses poursuites dans le désert, on retrouve également le bon jeune homme face à un méchant totalement fou qui fabrique un piège dans les collines du désert, visiblement à cause d’un traumatisme lié à la guerre du Viêtnam. Ce film est chroniqué dans l’ouvrage de Laurent Aknin Les Classiques du cinéma bis, en tant que « sommet de Russ Meyer, la synthèse et la quintessence de toute son œuvre ». Mais si l’on y regarde de plus près, Supervixens sent un peu le réchauffé au sein de la filmographie d’un Russ Meyer pourtant jusqu’ici inspiré. Me voilà quelque peu déçu. Cependant, si vous devez n’en voir qu’un seul, regardez celui-ci. Mais vous rateriez Faster, Pussycats, Kill Kill. A vous de voir…
J'ai regardé cette horreur à cause de l'autre là, qui dit que c'est le meilleur des Vixens, et qu'on a droit à un déferlement d'images délirantes... et il semble évident maintenant que ce psychopathe ai tort. Ne vous fiez plus aux bobards pompeux style "je m'y connait en porno chic des années 70", ce film est d'une inutilité sans fond, tout comme les décolletés des pin up de Russ Meyer. Et la seule image un peu délirante qu'on peut y voir sera un vieux barbu sodomisant un poulet, délire détrôné depuis longtemps par les clips de Britney et Gaga.
Petit voyage dans le monde merveilleux de Russ Meyer, cette comédie érotique où le personnage principal se fait harceler par de jolies filles à la poitrine généreuse, est un petit bijou du cinéma kitsch, idéale pour se taper des délires, à voir car il est assez rare de tomber sur des films où érotique rime avec comique. I love you Super Lorna.
On connaît la réputation de Russ Meyer, photographe pour Playboy, grand amateur d'hypertrophie mammaire... Sur le papier, cette histoire rocambolesque d'un jeune homme en fuite, trouvant sur son chemin moult femmes à forte poitrine, peut paraître sympathique, pour peu que l'on ne soit pas insensible aux formes généreuses, ou que l'on soit simplement curieux de découvrir des films bizarres. On s'attend vaguement à une kitscherie rigolote, mais on déchante rapidement. Sans surprise, l'intrigue est limitée, avec des gags grossiers. Mais passons. Le plus indigeste, c'est le goût du réalisateur pour la violence. Quelque chose d'outrancier, aux relents parfois malsains. Avec une dose de machisme et de racisme en prime. Le cocktail érotico-kitsch-trash devient franchement désagréable. Même pas drôle !
Les précédents films de Russ Meyer (Motor Psycho, Faster Pussycat Kill kill...) étant bridés par une censure pudibonde qui contrôlait soigeusement toute chair dévoilée, Meyer se voyait obligé de charger dans le registre de la violence qui -allez savoir pourquoi (on le sait, mais on le dira pas!)- passe toujours mieux auprès des bien-pensants. Dans "Supervixens", ça y est, on s'est libéré, et c'est tant mieux : les filles n'ont pas seulement des "gros seins" comme on le lit partout, mais sont magnifiques, joyeuses, sensuelles et pleines de vie... Les hommes sont bien sûr un peu dépassés. Le film est bien mieux monté (!) que les précédents, c'est jubilatoire, iconoclaste, et malgré l'apparente loufoquerie et l'inévitable violence, particulièrement intelligent. Un peu d' air qui nous libère du cinéma tarentiné...
Il est sur que le film ne possède pas beaucoup de qualités cinématographiques mais il est néanmoins irrésistible. La naïveté de l'histoire et l'univers de Russ Meyer(le désert, les stations service, les filles aux gros seins, les vieux fermiers pervers...) donnent au film un charme certain. Un film culte.
Du bon!!! L'ayant enregistré sur Arte durant le mois de Mai sur mon frêle magnétoscope Funai, je me décide enfin en ce 19 Juin de mater cette Vhs qui n'attendait qu'une chose: être introduite dans cette jolie fente pour me faire découvrir avec un sourire béat le monde merveilleux de Mr Russ Meyer. Et là, et ce dés le début, on est en extase: débauche de gros seins, avalanches de monticules mammaires, plétore d'attributs laiteux, farandole de nichons taille xxl.... Attention, il n'y a pas que ça, il y a aussi un brin de folie psychédelique non-negligeable: exemple, la scéne de fellation entreprise par Super Eula sur la route en plein désert... le destinataire de la gâterie étant un halterophile (?!) mais vraiment venu de nulle part et qui repart comme il a surgi. La scéne finale est aussi succulente, on se croirait dans un cartoon Warner, style Bip-bip et le Coyote, avec ce policier nazi, tortionnaire et tueur de Super, face à notre Ero-etalon, pendant que la pauvre SuperVixen (la plus jolie des Vixens) est attachée au sol et proche d'être dynamitée. Un film que l'on pourrait largement qualifié d'atypique, osé, se situant bien dans son époque, et qui a du faire tourner de l'oeil pas mal de bien pensant. Du bon!!!
Un Russ Meyer à voir pour le croire, encore une fois. Cette fois, R.M. propose un film plus long et élaboré plus sérieusement, ce qui ne l'empêche pas de nous embarquer dans une histoire invraisemblable, dans laquelle on retrouve ses péchés mignons (actrices - cette fois nettement plus convaincantes - au physique généreux, action, incohérences, sexe, dialogues décalés,...). Le film aurait même pu donner quelque chose de vraiment sérieux et abouti, si le réalisateur ne s'était pas une nouvelle fois laissé porter par son délire (voire en particulier le dernier quart d'heure qui n'a aucun sens), car il y a des bonnes idées, et on hésite même un moment, en se demandant si le film va être un drame, mais celui-ci bascule peu à peu dans la comédie, la farce, puis le n'importe quoi propre au réalisateur. Du bon divertissement.
Lunique véritable intérêt de cette pochade crétine et aberrante se résume par le fait quelle annonce en quelque sorte lune des flèches de larc de la firme Troma, à savoir un défilé de femmes à poitrines sincèrement généreuses doublées de nymphomanes délurées, qui peuplent le casting de manière continue. Pour le reste, même les aficionados les plus avertis de nanars accomplis risqueront de sennuyer devant cette minable série Z, dont le sel - humoristique, tout comme érotique - semble avoir demeuré prisonnier entre les deux mamelons de lune des protagonistes du film ! Tout cela savère fort dommage, car ce SUPERVIXENS démarrait pourtant sur des chapeaux de roue, avec un premier quart absolument jubilatoire, mixant à un rythme effréné humour potache, sexe soft et violence absurde (quoique aussi un tantinet dérangeante), avec plein de bonnes idées à la clé. Hélas, après la première heure, lensemble se dégonfle entièrement, tel un soufflé loupé, et sombre dans le néant le plus total (à moins de sextasier devant un flic imbécile lançant des dynamites dans le vent durant les quarante dernières minutes du métrage, cest bien de néant que lon parle). Inutile par ailleurs de sattarder une seconde sur la réalisation lamentable, la photographie affreuse, les décors très limités, ou même linterprétation, tous dignes des pires délits commis par Herschell Gordon Lewis - le roi du Z des années 60 bien plus que linventeur du Gore ! SUPERVIXENS date de 1975, et on dirait un film tourné aux alentours de 1955-60. À voir pour se faire une idée des premiers pas de lhumour provocateur outre-atlantique, alors déjà en concurrence avec le fameux réalisateur John Waters, et dont, il faut bien le reconnaître, se seront sans doute par la suites inspirés les Lloyd Kaufman, Jim Muro et consorts dans leurs uvres cultes.
des gros nichons et...une perte de temps d'une heure quarante cinq.Que ce film ait pu faire parler de lui à sa sortie peut se comprendre,cependant,il a très mal vieilli...