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Malevolent Reviews
1 006 abonnés
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4,0
Publiée le 29 avril 2013
Après La Chute de la Maison Usher, Roger Corman continue ses adaptations d'œuvres d'Edgar Allan Poe en transposant cette fois-ci très librement à l'écran la nouvelle "Le Puits et le Pendule" qui racontait les déboires d'un prisonnier espagnol dans une pièce où il devait survivre à un pendule se balançant autour de son ventre... Toutefois, La Chambre des tortures ne fait mention de la fameuse pièce qu'à la toute fin du film et voit son histoire principale totalement modifiée voire inventée... Nous suivons ici l'enquête d'un jeune homme (John Kerr) dans un mystérieux château afin d'élucider la mort de sa sœur, alors mariée à un inquiétant seigneur (Vincent Price) et dont les raisons du décès sont plus ou moins vaseuses... C'est donc plus face à un film d'épouvante plein de suspense et de suspects potentiels que nous avons droit, le scénario de Richard Matheson jouant sur les nerfs du spectateur par le biais d'une montée crescendo des évènements jusqu'au dénouement final, bien entendu surprenant. Le mystère enveloppant la soudaine réapparition de cette défunte qui, tel un fantôme que personne n'a réellement vu, hante les recoins du château se voit agrémenté de révélations successives désépaississant le doute et amenant le spectateur dans une courte aventure fantastique tout simplement haletante. Le réalisateur réussit à nous captiver grâce à une mise en scène soignée allant de séquences horrifiques (aujourd'hui vieillottes, certes) à des flashbacks psychédéliques en passant par des scènes d'effroi baignant constamment dans une atmosphère gothique pesante, les décors désespérés constituant le château des Medina étant un parfait lieu pour frémir de plaisir.
Réputé comme étant un des meilleurs films de Roger Corman et je le crois. Une fois de plus une adaptation de Edgar Allan Poe qui est dans l'esprit du roman (cela ne tient qu'à moi peut-être ?), ambiance gothique et macabre. Les acteurs en font un peu trop mais c'est inhérent au genre.
Vincent Price est excellent dans son role d'homme pouvant perdre la raison à tout moment, les 'image du film sont belles, la musique envoutante, Barbara Steele dans son court role de femme fatale est superbe. Quand aux autre acteurs, ils jouent juste et sans plus. Corman mélange habilement trois sublimes histoires de Poe et garde leur atmosphère. La meilleure scène, c'est le générique ou l'on voit bizarrement les couleurs se mouvoir et changer, jusqu'au moment ou l'on voit Francis qui regarde de loin de sa charette, le chateau et la mer frappant contre ses rochers.
The Pit and The Pendulum est basé sur une nouvelle d’Edgar Allan Poe, c’est un film assez inégal comprenant des scènes incroyables mais aussi des scènes très ratés. La mise en scène de Corman est très intéressante, la façon de rendre les flashbacks avec ces flous et ces images unicolores, la manière de déstructurer certaines images et particulièrement toute la dernière demi-heure du film, impressionnante. Pour créer une atmosphère adéquate à ses images il fallait une bonne bande originale et il faut dire que le travail du compositeur Les Baxter est remarquable. La musique dissonante plus basée sur le son que sur la mélodie donne un caractère autrement plus marquant aux meilleures séquences du film. Les gros défauts de l’œuvre sont en fait la mauvaise direction des comédiens et le piètre jeu de ces derniers, les dialogues sonnent souvent très faux et l’expressivité très faible. Rien qu’à s’imaginer le film avec d’autres comédiens plus talentueux on réalise que le film aurait pu être bien plus imposant et tendu. Il faut évidemment faire une exception de Vincent Price qui commet, certes, quelques faux-pas mais qui livre une performance de génie sur la partie finale du film. The Pit and The Pendulum n’est pas un incontournable mais vaut quand même le coup d’œil.
Premier film de Roger Corman avec Vincent Price, la MGM nous propose une sorte de film d'épouvante moyenâgeux où suite à la mort de sa soeur un homme débarque dans le château du veuf pour enquêter sur cette disparition mystérieuse. S'en suit donc un huit clos dans un château où une salle fermée renferme un final spectaculaire. Le film est une adaptation libre d'une nouvelle d'Edgar A. Poe mais a surtout choisi de suivre la performance théâtrale (trop théâtrale de nos jour, par contre!) de Vincent Price qui assomme tout le film de sa présence. Les autres acteurs figurent donc simplement au générique! On notera donc une progression fantastique qui se conclue par une scène mémorable (reprise d'ailleurs dans un épisode de SAW!) et un rebondissement scénaristique! Le film a donc vieilli mais se regarde encore surtout pour les amateurs de vrai cinéma! Et puis, c'est notre héritage du cinéma fantastique d'antan...
Adaptation d'une oeuvre d'Edgar Allan Poe, l'ambiance de "La Chambre des tortures" se devait d'être sombre et torturée (sans vouloir faire de jeux de mots). C'est mission accomplie. Le film est huis-clos. L'ensemble de l'intrigue se situe dans un chateau obscur et macabre: le lieu idéal pour plonger le spectateur au coeur de la trame du film. L'intrigue nous tient en haleine du début à la fin (une fin remarquable et diabolique) et elle est telle qu'elle nous donne envie de connaitre tous les mystères que renferment cette fameuse chambre des tortures. De plus, le film est magnifiquement porté par le jeu thêatral et magistral de Vincent Price qui nous montre une nouvelle fois à qu'elle point son talent est immense. Ce qui provoque malheureusement certaines inégalité entres les jeux des acteurs (notamment la mauvaise interprétation de John Kerr).
L’épouvante est pour Corman l’occasion de broder sur des thèmes freudiens : traumatisme infantiles, répétitions intergénérationnelles… A comparer avec les maîtres italiens, un film comme « Le corps et le fouet » de M. Bava par exemple, on voit qu’il manque tout de même de sens de la transgression, de la perversion. Mais sans doute a-t-il été, avec Matheson son scénariste, aussi loin que le permettait la production américaine de l’époque. A mon sens l’intérêt du film tient surtout dans la séquence finale, celle du pendule, grâce à un décors et une mise en scène superbes. Autrement V. Price a tendance à en faire des tonnes comme d’habitude, et aurait mérité d’être un peu retenu. Le scénario rappelle celui des « Diaboliques » de Clouzot et de « La nuit de tous les mystères » de W. Castle.
Encore une adaptation de Poe pour Roger Corman. L'histoire est un peu lente à démarrer mais la mise en scène de Corman est de très bonne qualité. Comme toujours, Vincent Price est excellent.
On peut être en définitive assez inquiet de la tournure que va prendre cette "Chambre des tortures", tant les décors (notamment extérieurs) sont assez risibles et le rythme assez indolent en son début. Et pourtant, on se rend compte que Corman sait ce qu'il fait et que la montée en puissance du récit ne saurait tarder. Et c'est en effet bien ce qui arrive! Alors que l'on avait une légère tendance à s'ennuyer durant la première demi-heure, l'atmosphère devient alors plus inquiétante, les personnages dévoilant au fur et à mesure leur réelle personnalité, mais cela sans lourdeur ou pathétisme. Au contraire, le film tourne même à l'ambiance baroque, sublimé alors par des décors intérieurs particulièrement inquiétants et beaux. Et que dire du final, véritable sommet du genre, ou Vincent Price nous régale de ses prestations insensées dont il a le secret (lui qui avait pourtant jusque là paru bien fade dans l'ensemble.) Corman s'offre même au final un sommet de cynisme et de méchanceté qui fait plus que rendre hommage à Edgar Poe. Bref, la réussite est bien belle, et on en redemande.
Une belle ambiance pour un duo Corman / Price convaincant. Oui, on peut reprocher à Vincent Prince d'en faire des caisses, mais il le fait avec une telle classe et un tel charisme...et c'est comme ça qu'on l'aime, non ? Le seul petit bémol, que l'on retrouve souvent, c'est toujours Vincent Price qui a souvent tendance à écraser le reste du casting avec son jeu si particulier. Certes Barbara Steele est à 200%, mais le reste des acteurs fait un peu pâle figure. Encore un fois, l'œuvre de Poe est adaptée en freestyle, mais peu importe : Ces films, ce sont comme une énorme boite de chocolat : ils se ressemblent tous un peu mais leur goût est si savoureux qu'on ne peut plus s'aretter d'en becter ! La chute est excellente et bien morbide...
Une déception ! Après le coup de maître de leur première adaptation de Poe (La chute de la maison Husher), Corman et son équipe (Price, Matheson) ne parviennent pas à convaincre. De la nouvelle originale, ils ne gardent que les instruments de torture dans un scénario qui tire en longueur. Et assez farfelu (un noble espagnol du XVIe siècle amenant le petit déjeuner à son épouse bien aimée est une des incohérences). Les dialogues font remplissage. Vincent Price frôle constamment le ridicule et son jeu outrancier est mis à la disposition d'un intéressant personnage complexe et torturé. Il faut avouer qu'il n'est pas aidé par un scénario qui le fait s'évanouir un bon nombre de fois !! Quant à John Kerr, il est aussi expressif qu'une bûche. La fin réserve une bonne surprise. Le supplice du pendule est le seul moment digne d'intérêt ainsi que la chute de l'histoire, macabre à souhait.