George Mendeluk travaille pour la télévision, grand bien lui en fasse, qu'il y reste et qu'il évite de nous proposer ce genre de production à la limite du supportable. On sent dans The Terror Experiment l'ombre des attentats du 11 septembre 2001 et des conséquences psychologiques qu'ils entraînèrent. C'est fait sans subtilité et c'est un téléfilm qui manque de tout. Cale s'occupe de la sécurité dans un building high-tech. Mais à l'image de sa vie familiale (il est divorcé d'avec sa femme, voit peu sa fille), sa personnalité semble noyée dans l'inaction. Bientôt une explosion retentit dans l'immeuble. Il est toujours temps de devenir un héros pour sauver ceux qu'on aime...
Traité comme un thriller horrifique sur fond de 28 Jours Plus Tard (toute proportion gardée évidemment), Piège De Verre cultive l'inaction tout au long de son scénario périmé. Y'avait-il une date de péremption ? Mendeluk débute de façon classique (une intro à deux sous), expose une trame maintes fois vue (un méchant pas méchant voulant réveiller la conscience endormie de ses concitoyens), continue en nous assenant une problématique familiale des plus misérables et s'endort dans une démonstration aux enjeux dramatiques sommaires. Vous l'aurez compris, Fight Or Flight (Combien il a de titres ce film ?) est une production télé qui ne marquera pas le genre. Mal joué, personnages inintéressants, dialogues dignes des navets de Charles Band et cerise sur le gâteau, des effets tout aussi nuls (un jump cut inutile, la caméra qui s'agite avec les tirs de la mitraillette, des moments d'émotion qui tombent à l'eau car on ne se sent pas proche des protagonistes, des incohérences...). Seuls quelques maquillages sont pas mal. Bon courage dans cette expérience cinématographique. 1,5/5