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Fbienne D
16 abonnés
95 critiques
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2,5
Publiée le 15 avril 2012
Respiro et Golden Door font partie de mon Top Ten, aussi ne voulais-je pas manquer le dernier film d'Emmanuel Crialese. Criante déception que ce Terraferma plein de clichés et de bonnes intentions. A part le plaisir de retrouver le jeune acteur et la charmante petite île de Respiro, je n'ai pas cru à cette louable histoire d'immigrés clandestins. Dommage.
Un assez bon petit film italien, qui traite de l'immigration sur une petite île italienne : des pêcheurs (trop clichés à mon goût, ils ressemblent tous à Poséidon quoi...volonté de l'auteur d'enthousiasmé les Français et autres sur le physique très italien des acteurs...) recueillent une femme noire et ses 2 enfants chez eux. Certains passages sont beaux, mais ce qui ressort de ce film c'est le cliché. Le jeune italien pêcheur blond qui tombe amoureux de la ptite blonde du nord de l'Italie, le dénouement du film... Bref, sans plus, mais loin d'être un mauvais film, d'autant que le propos du film est évidemment respectable. La photo du film n'est pas si exceptionnelle comme le dise les critiques, c'est trop filmé façon "National Geographic"
Un film brûlant sur un sujet plus que d'actualité. Après Respiro, Crialese retrouve l'île de Lampedusa Pour dresser un superbe drame sur l' émigration clandestine. Comme pour Respiro, le réalisateur dévoile son style de mise en scène lente et latente. Entre lagons et ciel bleus et paysages rocheux secs et gris. On y suit la vie d'une famille de pêcheurs confrontée à plusieurs émigrés clandestins au large des côtes libyennes. Premier abordage avec ce fait divers, un morceau de barque flottant avec des inscriptions arabiques. C'est ça la force de Crialese, c'est de laisser s'imaginer aux spectateurs l'horreur des faits. Crialese filme l'émigration clandestine comme un contraste avec le tourisme de masse sur l'île. Arrive la période des vacances et les habitants se retrouvent confrontés aux autorités et aux revenus économiques du tourisme. Comment aider des personnes en danger lorsque ce sauvetage attire les ennuis avec les autorités et la "mauvaise publicité" pour le tourisme. L'île se retrouvent partagée par un dilemme: celui de porter secours à des personne en péril ou ignorer ces personnes pour gagner sa vie tranquillement. En filmant les situations des clandestins avec violence, le réalisateur créer des personnages divers, au sein même de la famille: Il y a le grand-père, force de la nature qui applique "la loi de la mer" celle de porter secours à n'importe quel naufragés. puis il y a l'oncle, peut être avare, qui se concentre sur l'activité touristique et masque l'immigration... Et puis il y a Filippo partagé entre ses deux aînés. Grand film engagé avec une bande originale qui rappelle Respiro et qui colle parfaitement au long-métrage.
très bon film en plein l'actualité, mais ne traitant pas le sujet sous l'angle politique. Quid de la justice du droit des hommes. Certes les traditions doivent perdurés mais pas à n'importe quel prix! L'eldorado existe-t-il vraiment? c'est lui qui pousse à aller chercher ailleurs ce qui est souvent sous nos yeux.
Un sujet grave qui aurait pu faire un beau film mais ce n'est pas le cas.Pourtant beaucoup de themes sont abordes dans ce film mais cela ne fonctionne presque jamais.Les comediens ne sont pas tres bons et des les premieres minutes, le ton est donne.Au lieu d'etre coup de poing , c'est la lenteur qui predomine.
TERRAFERMA est un quasi chef-d’œuvre, à peine alourdi par une mise en place un peu lente. Le film s'est malheureusement trouvé méprisé par la presse, qui a balancé des reproches de naïveté, de simplisme, de maniérisme, de manichéisme et j'en passe. Rien ne sert de s'y fier. Cette production franco-italienne déroule de manière magnifique un conte moderne sans prétention ni grand discours, dans lequel tout sonne juste et où l'émotion va crescendo. «Le vent l'emportera!» À voir en salles obscures. Commencer à gloser sur l'histoire nuirait à sa fraîche réception.
Bin ce film ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
J'ai coulé à pic devant "Terraferma", parabole sociale et politique sur l'île des Bisounours. Après nous avoir envouté avec son solaire "Respiro" et charmé avec son poétique 'The golden door", voilà que Emanuele Crialese se vautre sur son bateau de pêche en nous livrant sa vision cul-cul-la praline des migrants clandestins africains sur les côtes italiennes. L'île et ses villageois truculents sont toujours là, les couleurs saturées plombées de soleil aussi, hélas, la magie euphorisante de "Respiro" a laissé place à la maladresse et la naïveté. Pour un sujet aussi grave, c'est quasiment une faute de goût...
Lampedusa, ses sites enchanteurs, ses côtes déchiquetées, ses eaux turquoise qui invitent à la baignade décomplexée, oui mais aussi Lampedusa, sa population de marins pêcheurs contraints à abandonner une activité ancestrale qui ne rapporte plus guère, Lampedusa, ses hordes de touristes (des "Nordistes" bien sûr) et depuis déjà pas mal d'années ses immigrés clandestins venus d'Afrique sur des bateaux surchargés. C'est tout cela que nous donne à voir Emanuele Crialese, le réalisateur de l'inoubliable "Respiro" et du sobre mais intense "Golden Door". Comme dans "Respiro", c'est le regard d'un jeune homme qui va nous conduire au coeur d'un drame de la misère et de la solidarité. Filippo Pucillo, que nous avions quitté il y a dix ans alors qu'il incarnait le petit frère du héros de "Respiro", a maintenant vingt ans. Il incarne un jeune garçon un peu candide et qui demeure encore dans les jupes de sa ravissante mamma (Donatella Finocchiaro). En compagnie de son grand-père, il parcourt sur un vieux bateau de pêche les eaux avoisinantes en quête d'un maigre fretin. Jusqu'au jour où le hasard les met en présence de clandestins qui ont sauté d'une embarcation surpeuplée et qu'ils s'empressent de recueillir, enfreignant ainsi la loi italienne. Le film est splendide, un peu trop peut-être, diront certains, car occultant la misère profonde venue d'Afrique. Il procède essentiellement par contrastes et par oppositions: contraste entre les habitants de Lampedusa qui vivent selon la tradition ancestrale et les clandestins aux visages marqués par la douleur, opposition entre les insulaires eux-mêmes divisés par l'attitude à adopter face aux nouveaux arrivants, opposition entre la famille généreuse et prête à partager le peu qui la fait vivre et la "guardia di finanza" appliquant le règlement de manière inflexible, opposition enfin entre les habitants de Lampedusa et les touristes débarquant en troupeaux, avides de connaître les plaisirs idiots que leur procureront des insulaires peu scrupuleux. On pourra taxer le film de manichéisme. Il est vrai qu'il peut décevoir par le caractère simpliste de certains passages. Mais l'essentiel réside dans ce message lumineux et passionné où se lit la maîtrise indéniable d'un grand metteur en scène.
Le personnage principal, c'est l'ile Lampedusa qui est le théatre du changement du monde, ou l'activité de la pèche ne suffit plus, et est le confluent de l'arrivée des immigrés qui fuient les difficultés de leurs pays d'origine. D'une belle sensibilité, empreint de poésie, le réalisateur Emanuele Crialese signe un conte, peu emprunt de réalisme, mais profondément réflexif sur la condition humaine à travers des images et des scènes marquantes. C'est par le Cinéma que son discours ressort... à l'image du sublime plan final sur ce bateau au milieu de l'agitation des mers.
Un très beau film, les images sont ultra travaillées pour les rendre esthétiques au plus au point. L’histoire est belle, très enrichissante, le seul reproche qu’on peut lui faire est qu’elle regroupent peut être trop de sujets qui se mélangent.spoiler: Il aurait peut être été préférable de se focaliser seulement sur les immigrés ou sur les touristes… Mais d’un autre côté c’est de Filippo qu’il est question, et pour le coup il est justement décrit dans son ensemble !
Qu'est-ce qu'ils sont beaux, tous ces êtres humains ! Qu'est-ce qu'il est beau, ce film… Et qu'est-ce qu'il est bien tourné. Un régal. Crialese ne retrouve peut-etre pas l'extreme équilibre de Golden door, son film précédent, un vrai chef-d'oeuvre celui-là… mais Terraferma est un bonheur de cinéma et d'humanité.
Un plaisant constat : depuis Respiro du même réalisateur, Filippo a bien grandi et l'île sicilienne de Lampedusa est toujours aussi belle, même si Emanuele Crialese avait mieux su la mettre en valeur dans son premier film. Une fâcheuse tendance : le film aborde trop de sujets et s'y perd ; une heure et demi ne suffit pas pour traiter sans les simplifier les problématiques et les conflits mis en jeu - on a l'impression d'un trop plein qui sature négativement le film (sans oublier son lot de clichés). Une fin de fable, dont on retiendra le dernier plan vertigineux ainsi que la musique du générique. Il restera du film (et encore ?) le regard dur et triste de Sara, la clandestine africaine.
Il était une fois un système assoiffé de profits qui dévorait la vie à la surface d'une planète bleue. Et, sur une mer azur déjà polluée par le même système qui ne contrôle pas ses sphincters, une île italienne partagée entre les réfugiés de la misère, doublement naufragés, et le tourisme. Les uns doivent quitter leurs écosystèmes directement dévastés, ou désertifiés par d'autres destructions, plus loin. Les autres souffrent aussi de l'appauvrissement de la mer par les pollutions et doivent secourir les exilés perdus sur des rafiots, quand ceux-ci n'ont pas déjà coulés. Mais le système responsable de toutes ces dégradations veille à les a
Beaux portraits d'une humanité qui a de plus en plus de mal à garder ses repères.