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conrad7893
298 abonnés
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4,5
Publiée le 7 juillet 2013
Sur l'île de Lampedusa une famille de pêcheurs triment pour survivre giuletta veuve dont le mari pêcheur est mort en mer vit seule avec son fils filippo, qui continue la pêche avec son grand père sur le bateau de famille . Giuletta décide d'offrir un autre avenir à son fils et de refaire sa vie ailleurs, pour cela elle décide de louer pour l'été sa maison aux touristes Un soir de pêche le destin de de cette famille va changer quand filippo et son grand père ernesto vont croiser le chemin de clandestins africains sur un radeau de fortune Ernesto le grand père va suivre la Loi de LA MER et non celle des autorités un film émouvant où tous les protagonistes suivent leur idéo on y voit également le quotitidien des clandestins et les dures conditions de survies de ceux ci
Avec ce film, Crialese met un coup de projecteur sur le problème de l'immigration clandestine en Italie et plus particulièrement sur l'île de Lampedusa. Le réalisateur montre l'impact de ce phénomène sur différents personnages résidents sur cette île. Contrairement à un film comme "Welcome", "Terraferma n'est pas un film militant qui sert une cause. Ici, on montre une certaine réalité et ses conséquences sans prendre parti. C'est la force de ce film qui délivre un constat d'impuissance à l'image de ses héros désemparés et ne sachant pas réagir devant une situation si complexe sur le plan humain. Mais en voulant trop montrer la réalité du terrain, Crialese s'éparpille beaucoup en multipliant les personnages et les angles de vue ( en évitant pas toujours les clichés). Son propos finit par perdre en densité et en intérêt.
Terraferma (2012) est un drame sociétal centré sur trois types de protagonistes que tous séparent et dont l’intrigue se déroule sur une île paradisiaque au large de la Sicile. D’un côté on a des pêcheurs qui ne parviennent plus à vivre de leur métier, d’un autre côté on a un afflux de touristes la journée permettant aux pécheurs de se reconvertir et enfin, une fois la nuit tombée, c’est un afflux d’immigrés clandestins qui arrivent par la mer par le biais d’embarcations de fortune. Tous les trois devant cohabiter, d’un côté les pêcheurs devant faire face à une loi ancestrale qui exige de secourir tout naufragé, mais face aux touristes, quelle image leur île va renvoyer si ces derniers se retrouve nez à nez avec ces clandestins (d’autant plus que la loi interdit de recueillir des clandestins) et enfin, ces derniers, n’ayant d’autre recourt que de trouver refuge sur cette île sous peine de mourir de fatigue. Un triste dilemme au cours duquel on se retrouve confronté au cœur de cette petite communauté. Emanuele Crialese nous tient en haleine avec une rare aisance, grâce à un scénario d’actualité et des interprétations d’une grande justesse, une triste réalité qui prend forme sous nos yeux dans un cadre idyllique (Lampedusa), le dépaysement est total, l’écœurement aussi (voir la façon avec laquelle les autorités semblent vouloir gérer ce flux migratoire de clandestins).
Un île, Lampedusa, au sud de l'Italie. Des pêcheurs, vieux, plus très nombreux, qui pêchent plus de détritus que de poissons. Un bateau, vieux lui aussi, qui vaut 100 000 euros de subventions européennes si on le met à la casse. Une famille, simple, rêvant de ce pactole pour prendre un nouveau départ. La même famille qui vit l'été dans son garage pour louer sa maison à des touristes. Des touristes, nombreux, venus sur l'île pour faire la fête et se dorer sur les plages grises de sable volcanique. Voilà le décor et le point de départ du film. C'est classique,déjà un eu social et c'est filmé avec les couleurs d'un film des années 50. Et puis, le grand père de la famille modeste découvre en mer une embarcation remplie de clandestins... A partir de ce moment là, le film prend une tournure beaucoup plus grave. La famille de pêcheurs va recueillir une femme enceinte et son fils. Elle accouchera dans le garage... Pendant ce temps, la police va récupérer tous les clandestins pour les ramener à la frontière. A partir de ce sujet brûlant d'actualité pour l'Italie en particulier et pour les autres pays de la communauté européenne en général, le film va dérouler tous les poncifs habituels : les méchants policiers, les touristes indifférents, le plagiste qui ne veut surtout rien voir, l'égoïsme de certains, la révolte d'autres. Du vu, du revu mais seulement ici la sauce prend bien grâce à un scénario qui ne se pose jamais en donneur de leçon. Emanuele Crialese ne juge jamais et préfère titiller la conscience (bonne ou mauvaise) du spectateur. Il joue sur les oppositions qu'un tel sujet ne peut éviter : les radeaux surpeuplés des clandestins face aux bateaux bourrés de touristes dansant et plongeant dans la mer, les bons vieux pêcheurs arguant la règle millénaire du secours en mer contre les règles de non assistance et de dénonciation de la police. Là où il emporte le morceau c'est dans toutes les scènes qui opposent la femme africaine et la mère italienne. On voit se tisser petit à petit un lien entre elles. Le sentiment d'humanité et de révolte va les souder peu à peu. C'est filmé sans prétention, tout en retenue et les deux comédiennes sont absolument formidables. Mais s'il y a une scène à retenir, c'est celle de la promenade romantique La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/03/terraferma-demanuele-crialese.html
Film, à mon goût, moyen. Le scénario tient la route mais les lenteurs de presque toutes les scènes nous privent de celles non exploitées. On survole bon nombre de protagonistes dont on aimerait connaitre les choix, avis et ressentis. Entre drame et comédie dramatique, soit on marque le trait, soit on édulcore. Ici, on est entre les deux ! Des attentes sur le traitement mais trop réfréné. A découvrir ! 2.5/5 !!!
TERRAFERMA est un quasi chef-d’œuvre, à peine alourdi par une mise en place un peu lente. Le film s'est malheureusement trouvé méprisé par la presse, qui a balancé des reproches de naïveté, de simplisme, de maniérisme, de manichéisme et j'en passe. Rien ne sert de s'y fier. Cette production franco-italienne déroule de manière magnifique un conte moderne sans prétention ni grand discours, dans lequel tout sonne juste et où l'émotion va crescendo. «Le vent l'emportera!» À voir en salles obscures. Commencer à gloser sur l'histoire nuirait à sa fraîche réception.
Après son formidable Respiro (déjà tourné à Lampedusa et auquel on pense beaucoup ici) et Golden Door (moins réussi) revoilà Emanuele Crialese en pleine forme. Pour cela, il est retourné sur la petite île italienne fréquemment dans l’actualité. Du fait de sa position géographique (au large de la Tunisie), elle voit régulièrement l’arrivée massive de réfugiés venus d’Afrique et plus encore depuis le Printemps arabe. Si son récit a comme toujours une résonnance humaine, il a donc aussi cette fois une grande portée politique. Au travers d’une famille locale, on parle ici autant du futur des jeunes et de la volonté d’une vie meilleure que des racines et des traditions. La culpabilité et la générosité sont aussi au cœur de cette très belle histoire... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-terraferma-101626029.html
Le problème, lorsqu'on a offert au public 2 films de très grande qualité, c'est que ce dernier devient dès lors plus difficile. C'est ce qui arrive à Emmanuele Crialese après les 2 succès qu'ont été "Respiro", puis "Golden Door". Pourtant, Crialese, avec "Terraferma", ne s'est pas trompé de sujet. De retour dans l'île de Lampedusa, entre Tunisie et Sicile, il a choisi de montrer les évolutions dans la vie de ses habitants ainsi que les différentes façons d'"accueillir" les immigrés qui arrivent d'Afrique sur des bateaux de fortune. D'un côté, des habitants qui vivaient de la pêche, une pêche qui devient de plus en plus difficile, et qui se tournent vers le tourisme. De l'autre, des malheureux qui, lorsqu'ils arrivent vivants, sont rejetés par la législation mais peuvent être accueillis par des gens pour qui les traditions maritimes sont toujours d'actualité. Sur ce beau sujet, il est dommage que Crialese ait choisi de parsemer son film de scènes caricaturales, en particulier dans sa description des touristes. Dommage qu'il faille attendre le générique de fin pour ressentir une véritable émotion en entendant Sophie Hunger dans une magnifique interprétation de "Le vent nous portera" de Noir désir.
Beau drame humain et social, dans la veine de "Welcome". Un discours salutaire en cette période de xénophobie assumée mais le cinéaste n'oublie pas la subtilité du scénario, dans une atmosphère baignée de tragédie antique.
Une petite île vivant du tourisme et de la pêche obligée de se confronter aux réalités du monde d'aujourd'hui. L'arrivée d'immigrants illégaux forcent ces petites gens à prendre une décision: rester passif ou entrer en résistance. C'est le conflit du héros, petit pêcheur tranquille dont l'équilibre a été déjà rongé par la crise et les quotas de pêche et qui soudain ne peut plus mener une vie en dehors du monde. Emanuele Crialese signe un bon film sur l'engagement face aux réalités démesurées d'un monde globalisé qu'une petite bourgade tranquille ne peut plus ignorer. Le film est fataliste mais se termine sur une note plutôt positive et bienvenue. Un regard dur mais porteur d'espoir.
Une très belle histoire, brûlante d'actualité, sur les migrants, magnifiquement mise en scène et interprétée. Pas de pathos ni de morale gratuits. Après les très bons "Respiro" et "Nuovo mondo", Emanuele Crialese prouve qu'il est vraiment le réalisateur italien du moment qu'il faut suivre.
Emanuele Crialese nous apporte à nouveau une bonne surprise qui, malheureusement, comme ses deux précédentes réussites, seront peu distribuées en France. Cette belle pépite issue du cinéma indépendant transalpin traite un sujet délicat que les méandres politiques que connaissent actuellement l’Italie a mis sur le devant de scène: L’immigration clandestine arrivant en masse grâce à les radeaux traversant difficilement la méditerranée. En axant son récit sur le quotidien des pêcheurs locaux confrontés à cette situation, et ce manière facilement qualifiable de naïve, il donne une tournure humaniste à son film sans jamais prendre réellement parti. Ce manque d’engagement s’accompagne malheureusement d’une émotion qui ne se ressent que dans le jeu plein d’intensité du personnage de Sara interprétée par une femme ayant réellement connu le statut d’immigrée clandestine.
Un beau film, avec une réflexion sur les pécheurs de cette île et leur fameuse "loi de la mer", pose le dilemne de l'immigration.. basé sur l'histoire de cette famille qui cherche de l'argent en accueillant des touristes. Un bon film, qui manque parfois de rythme, mais très belle réalisation.
Un film réellement social, sur la vie des populations subissant l'immigration par voies maritimes. C'est vraiment révélateur de deux cultures : laisser les immigrés entrés et les aider. Ou les laisser tomber se noyer. Je demande pas de les laisser dans le pays d'accueil, mais juste de les sauver et juste les renvoyer après au pire. Et bah non, il existe des gens qui ne les aide pas. Bizarrement, le film montre bien ce contraste. C'est assez lent, un peu désintéressé , j'ai décidément pas grand goût pour les films sociaux, mis à part ceux de Ken Loach .