Jason Statham, toujours aussi chauve et castagneur reste fidèle à lui-même, même si l'action est reléguée au second plan. Crazy Joe vient gentiment se noyer dans la vague des films d'action classiques, sans réelle innovation...
(...) Le jeu est plutôt subtil et intense, il donne l’occasion à Statham de montrer autre chose qu’un jeu basé sur les coups de poings. Il joue un personnage endommagé par la guerre, à la croisée des chemins. Sa rencontre avec Cristina, interprétée par Agata Buzek, une actrice polonaise (fille du Premier ministre Jerzy Buse, qui interprète merveilleusement le rôle d’une religieuse à travers un jeu captivant absorbant le spectateur), ne laisse pas Joe de marbre. Peu à peu, elle lui fait prendre conscience qu’il ne peut pas continuer à fermer les yeux ni face aux exactions de son patron, un mafieux impliqué dans le trafic d’êtres humains et bien d’autres crimes, ni face à ses propres choix.Dans ce film sombre, l’action n’est pas l’ultime moteur, Statham joue un rôle où toute une gamme d’émotions est présente, apportant ainsi plus d’intensité à un personnage qui ne peut se résumer à la violence physique et aux fusillades. Bien au contraire, certaines scènes lentes donnent du cachet, une certaine qualité à des personnages évoluant dans un univers d’images aux tons oranges et bleus.
On se serait bien volontiers contenter d'un Statham movie ordinaire à la The Mechanic ou Le Transporteur pour se vider la tête. Las, Crazy Joe ressemble bien plus à un mauvais drame qu'à un film d'action effréné.
Cette première réalisation de Steven Knight est difficilement classable, entre le film noir et le drame, elle permet à Jason Statham de sortir de ses partitions de gros bras de films d'action pour se tourner vers une partition plus subtile. Il incarne ici un ex-soldat déserteur qui rongé par les remords est devenu clochard et qui à la suite d'un coup de chance se refait une santé dans un appartement de luxe qu'il squatte tout en travaillant pour le crime organisé chinois et en faisant la cour à une religieuse à la foi chancelante. Le film est parfois un peu lent et ce manque de vigueur pourrait incommoder le spectateur et ce d'autant plus que de la part de l'acteur anglais on attend une partition plus musclée. Pourtant le charme de ce drame, mélancolique par moment, finit par nous gagner et on se prend à s'intéresser aux destinées de ces deux êtres perdus qui durant ces 3 mois d'un été londonien font essayer de redéfinir leurs vies. On visite un Londres bien peu engageant avec sa misère et ses sans-abris, la prostitution, les gangs du crime organisé..., cela nous rappelle que le réalisateur et scénariste de ce long-métrage est aussi le scénariste de l'excellent "Les promesses de l'ombre". On y retrouve ces mêmes personnages abîmés par la vie et dont les actions parfois illégales ne sont pourtant pas toujours exemptes de considération morales. Jason Statham s'offre ainsi un rôle plus complexe avec lequel il développe un jeu moins physique, même s'il bastonne quand même un peu deux trois importuns. Il est brillamment secondé par le rôle principal féminin tenu par une Agata Buzek qui tout en retenu campe une religieuse sous le charme de cet homme brisé et qui se retrouve à revoir son engagement au sein de l'Église. Un film un peu étrange, au scénario solide qui décevra assurément ceux qui sont venu chercher du Statham habituel, mais qui ravira ce qui sont plus attachés à une intrigue solide plus qu'à des scènes d'action pléthoriques. À découvrir très vite.
Les distributions françaises très connus pour leurs titres ringards, en font de même avec le film "Hummingbird" connu en France sous le nom de "Crazy Joe". "Hummingbird" sonne plutôt poétique quand au nom de "Crazy Joe" cela sonne bien DTV sans compter leur image française qui n'est pas très enthousiasmant comparer à l'affiche anglaise sonnant bien avec son titre original. Bref, passons ! Pour certains ce film seras chiant à mourir parce qu'on est habitué à voir du Jason Statham en mode badass et pour d'autre ce film seras "nul" parce que c'est tout simplement Jason Statham dedans et ne pourrons pas accepter qu'il peut en prouver en histoire et personnage à la porte du poétique. Personnellement rien m'a gêné de le voir dans un film de ce genre, bien au contraire. Apportant une histoire assez original d'un homme tombant amoureux d'une nonne. fuyant la cour martiale, faisant justice dans une ville apparemment bonne de choses mais trompeuse s'y on y va chercher plus loin dans les fond de la rue. Ce film est touchant, beau, prenant avec un seul petit bémol : son rythme. Oublions pas la B.O, juste extra !
Crazy Joe, le moins passionnant des films de Jason Statham selon moi. Certes l'idée est assez intéressante d'axer le film sur un ex-soldat qui à péter un plomb en Irak suite au massacre de ses compagnons d'armes. Mais le développement est trop lent et l'histoire tarde vraiment à se mettre en place. Toutefois dans la seconde partie le film nous captive un peu plus. Dans les temps qui court c'est toujours agréable un film qui montre qu'il peu y avoir une lumière d'espoir au bout du tunnel. Ce qui est un peu plus dommage c'est la finalité du film, car ce qui nous avait fait ré-apprécier le film vient nous couper l'herbe sous le pied à la dernière scène. Toutefois Jason s'en sort bien dans un rôle tout en sobriété qui m'a fait l'apprécier un peu plus.
Crazy Joe n'est pas le film d'action dont on peut s'attendre, Statham campe ici un un soldat déserteur de la guerre en Afghanistan qui est rongé par les souvenirs. Personnage qui est complètement marginal. Un rôle pour le moins inhabituel pour Statham, mais qui livre une bonne prestation. Cependant le film ne casse pas non plus des briques, mais il se laisse regarder même s'il souffe parfois de quelques lenteurs dans le scénario.
Ce film est assez intéressant mais Jason Statham n'y est pas a cent a l'heure. On attend toujours que l'action très vive arrive mais même s'il y en a elle n'est pas de l'intensité habituelle. N'empêche que l'histoire est bonne même s'il y a quelques longueurs. A voir quand même.
Lorsqu'un Statham pointe le bout de son nez sur une affiche de film, on s'attend à de la castagne à tout va. Or, dans Crazy Joe, le réalisateur a , semble-t-il, voulu davantage insister sur l'aspect sentimental du personnage au détriment de l'action. Ce n'est pas le registre d'un Statham et c'est par conséquent décevant.
Un "Jason Statham Movie" plus nuancé et plus sobre dans sa mise en scène, moins tape à l’œil qu'a l'accoutumée surement à cause de sa nationalité british d'où une approche différente. Ce n'est pas pour autant que le scenario soit plus original que d'habitude, Mr Statham se contente de faire du "Statham".