Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 830 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 8 février 2017
Disons que pour un Statham, ça n'est plutôt pas mal et légèrement différent de ce que peut faire l'acteur habituellement. Un peu plus de fond, un contexte légèrement plus « politique » et un héros moins infaillible que d'habitude : quelques réels bons points sont à mettre au crédit de « Crazy Joe ». Après, ça reste quand même un film avec Jason Statham, ce qui rend du coup ce mélange des genres un peu bizarres et pas franchement bien foutu. D'un côté on évoque la mafia chinoise, sans pour autant développer ou apporter un seul instant des personnages consistants. La relation entre Joe et Sœur Cristina reste le point fort de l'entreprise mais est trop souvent inaboutie. Joe est au fond une figure résolument ambiguë et finalement assez complexe, dimension hélas peu exploitée, ou alors trop maladroitement... On essaie d' « intellectualiser » un truc à la base bien bourrin et du coup cela ne ressemble ni à l'un, ni à l'autre... Bon, au moins Steven Knight a t-il essayé d'affiner (un peu) l'image du comédien, et j'en suis sorti moins assommé qu'habituellement. De là à vous le conseiller, il y a un pas que je ne franchirais pas forcément...
Premier film de Steven Knight, scénariste de Dirty Pretty Things et Des promesses de l'ombre. On est très loin de ces deux films. Seul point commun, l'histoire se déroule à Londres. Autrement rien de nouveau sous le soleil de Jason Statham, les mâchoires toujours aussi serrées...
Ouh c'est ch... Moi j'ai décroché au bout de 30' je n'en pouvait plus. La musique lancinante, les scènes où ils ne se passent rien et l'histoire qu'on ne comprend pas. Au bout d'un moment ça suffit, il faut de l'accroche pour le spectateur, mais là, rien! Alors ciao et j'espère revoir Jason dans une meilleure production la prochaine fois.
"Crazy Joe", qui n'a rien de désagréable, ne présente pas non plus des qualités incroyables. Après un démarrage bien trop long, le film dévoile un scénario basique avec un Statham jouant le rôle qui connait le plus; celui de la brute épaisse quasi-invincible. Cependant, les amateurs d'action pure et dure seront plutôt déçus car les scènes de baston sont assez rares. "Crazy Joe" s'apparente davantage à un thriller mais un thriller moyen ne présentant pas grand intérêt... ni désintérêt.
AU premier abord, on pourrait s'attendre à un bon film d'action... LE choix de Jason S. n'arrangeant pas le truc. Mais, étrangement ; même si celui ci aborde un peu d'action. On ne tombe pas dans surenchère et le film utilise brillamment certains codes, qui se diffère de ce que l'on peut voir habituellement. Avec par moment, une petite touche d'humour. LE film tient le spectateur en haleine, avec un final ; qui ; en réfléchissant un peu ; se montre sans grande surprise (enfin sur quelques points). LE petit moins, reste notamment quelques longueurs qui auraient pu être amplement comblé par certains faits liés à l'histoire ; parfois oublié. Cela reste un bon petit divertissement de soirée, mais certains ; parmi les fans de Jason S. risqueront d'être un peu déçu en ce qui concerne le coté action (bien présent, mais minimement quand même). PAs le film du siècle donc, et rien de bien original même si certaines idées se montrent plutôt interessante.
Un petit polar de série B, qui doit surtout à la bonne interprétation de Jason Staham, spécialiste du "héros gros bras". , initiateur de belles bagarres . De jolies ballades dans les banlieues glauques de Londres rajoutent du piment et de l'intérêt.
Cette première réalisation de Steven Knight est difficilement classable, entre le film noir et le drame, elle permet à Jason Statham de sortir de ses partitions de gros bras de films d'action pour se tourner vers une partition plus subtile. Il incarne ici un ex-soldat déserteur qui rongé par les remords est devenu clochard et qui à la suite d'un coup de chance se refait une santé dans un appartement de luxe qu'il squatte tout en travaillant pour le crime organisé chinois et en faisant la cour à une religieuse à la foi chancelante. Le film est parfois un peu lent et ce manque de vigueur pourrait incommoder le spectateur et ce d'autant plus que de la part de l'acteur anglais on attend une partition plus musclée. Pourtant le charme de ce drame, mélancolique par moment, finit par nous gagner et on se prend à s'intéresser aux destinées de ces deux êtres perdus qui durant ces 3 mois d'un été londonien font essayer de redéfinir leurs vies. On visite un Londres bien peu engageant avec sa misère et ses sans-abris, la prostitution, les gangs du crime organisé..., cela nous rappelle que le réalisateur et scénariste de ce long-métrage est aussi le scénariste de l'excellent "Les promesses de l'ombre". On y retrouve ces mêmes personnages abîmés par la vie et dont les actions parfois illégales ne sont pourtant pas toujours exemptes de considération morales. Jason Statham s'offre ainsi un rôle plus complexe avec lequel il développe un jeu moins physique, même s'il bastonne quand même un peu deux trois importuns. Il est brillamment secondé par le rôle principal féminin tenu par une Agata Buzek qui tout en retenu campe une religieuse sous le charme de cet homme brisé et qui se retrouve à revoir son engagement au sein de l'Église. Un film un peu étrange, au scénario solide qui décevra assurément ceux qui sont venu chercher du Statham habituel, mais qui ravira ce qui sont plus attachés à une intrigue solide plus qu'à des scènes d'action pléthoriques. À découvrir très vite.
Je ne comprends pas Jason Statham. Il abandonne la saga Le Transporteur pour faire la même chose à Londres et sous un titre différent. Sinon, l'emploi est le même : bon à tout faire (chauffeur, garde du corps) pour de méchants chinois (ils auraient pu être russes ou mexicains que ça aurait été pareil). Ah et il n'emballera pas la dernière bimbo fraîchement sortie de chez EuropaCorp mais une religieuse au lourd passé. Comme lui. Enfin, un passé d'ancien soldat en Afghanistan, à moins que ce ne soit l'Irak, auquel n'échappent pas la quasi-totalité des héros de série B d'action. Et quand je dis action pour Crazy Joe, je choisis mal mes mots. Car il y en a très peu. Statham délivrera bien quelques beignes ici et là pour faire plaisir à ses fans (et parce que ça doit finir par le démanger à force) mais le film reste bien maigre en castagnes. Peut-être qu'il y avait une volonté de le montrer sous un jour différent. Qu'il était capable d'offrir une prestation plus nuancée qu'une machine à casser des bras. Celle d'un clochard, hanté par ses vieux démons, et qui cherche à expier ses pêchés en aidant une nonne. Est-ce que le public était prêt à voir ça ? Moi, non. Je n'en avais pas envie. Quand Stallone va tourner Copland, j'applaudis des deux mains. Mais là, jamais, ça ne décolle. Pas le bon projet. Pas le bon réalisateur. Pas le bon moment. Je n'en sais rien.
Rien que l'estampille Statham est gage de répétition et de vengeance, et de coups de poings pourris, et de... Là, deux belles choses sont à retenir (et c'est déjà pas mal) : un postulat de départ intelligent (le nouveau départ) et cette relation avec cette femme de Dieu touchante. En dehors, bah c'est de la répétition, de la vengeance et des coups de poings pourris...
Film pas terrible. Statham est capable de mieux même dans ce type de film. Le scénario est classique, la mise en scène n'a vraiment rien de révolutionnaire. Bref, film à oublier.
Avec le temps, deux conclusions peuvent facilement être tirées : non seulement Jason Statham a le don de choisir toujours le même rôle, mais les films qu'il interprète ne diffèrent que par leur nom. Ainsi, dans Crazy Joe, point de différence : un quotidien exclusivement composé de combats, de leçon de morale et d'un amour impossible avec celle qu'il convoite. Certes, le rythme est relativement bien dosé, sur fond entraînant adéquat, mais la saveur a du mal à perdurer, en cause une prévisibilité inébranlable. Il gagne, se rachète en aidant financièrement sa famille qui l'a quitté et flirte avec la jolie blonde. Evidemment, sommairement résumé rime ici avec perspicacité. Le film reste moyen, même si le tournage à Londres change un peu et que Jason distribue des baffes à tout va...
Qui dit Jason Statham dit coups, chocs, baston. Eh bien pas vraiment ici où même s'il joue encore un peu les musclés, il nous montre une autre facette pas vraiment connue pour cet acteur, celle de l'émotion et des sentiments (on le voit même pleurer, dis donc). Ce qui donne un côté original à cette histoire qui éveille quand même un certain intérêt par sa volonté de nous raconter quelque chose de différent. Malgré tout et malgré ce bon point pour l'ami Jason, "Crazy Joe" est dans l'ensemble assez plan-plan et donne trop peu l'occasion de s'emballer, laissant au spectateur l'impression d'un faux-plat qui ne décolle jamais véritablement. Difficile donc d'être alors fou de ce film.
Voilà un Statham très étonnant. Les puristes vont être déçu. Au final un film plutôt intelligent et intéressant, assez noir au fond et avec une certaine morale.
Un Statham au grand coeur qui aide les bonne soeur-clochard-fille paumée c'est bien mais ce film manque d'action et traîne en longueur, il tergiverse entre mélodramatie-histoire d'amourette impossible et quelques scènes de bagarre et la fin est ratéspoiler: ( pourquoi se laisser faire prendre en cuvant son vin dans la rue ?) Allez Jason le prochain plus sympa.
Film sympa et pas désagréable à regarder ! li y a un peu plus de matière dans le scénario que d'habitude et c'est bien joué , les scénes de tabassage habituelle son là et sont bonnes ! On ne s'ennuie pas et c'est mieux que se faire tartir à un Bergman surnoté ou à un Godard pour Bobos !