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weihnachtsmann
1 147 abonnés
5 132 critiques
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4,5
Publiée le 13 décembre 2022
Ce réalisateur est vraiment à découvrir. Et sa déesse est sublime. Une belle femme digne d'Ava Gardner. Il y a une scène où le couple est filmé avec une sensualité magnifique. Quel beau cinéma. Un mélodrame de grande qualité qui nous réserve sa fin tragique au milieu des chagrins et des remords infinis. Sublime.
Le début du film (de la fin des années 40) anticipe certaines œuvres mexicaines de Bunel, « El », « La vie criminelle d’Archibald de La Cruz », des années 50… pour le surréalisme très freudien, l’évocation de la force subversive du désir et de la perversion (le fétichisme en l‘espèce). La suite tient du mélodrame et du film noir (avec la figure de la femme fatale) flamboyants, mais avec plus d’audace et sans les inhibitions puritaines des modèles hollywoodiens. L’interprète centrale, Maria Felix, est non seulement une femme splendide, mais c’est aussi une comédienne qui sait admirablement créer la suggestion érotique. En bref, le film de Roberto Gavaldon mérite vraiment d’être découvert.
Une importante rétrospective au festival de san Sébastian en 2019, puis un hommage à la Rochelle en 2021 ont sorti de l'oubli Robert Galvaldon, pionnier de l'âge d'or du cinéma mexicain. Cinq de ses œuvres marquantes ressorties en salles permet au grand public de découvrir ce metteur en scène qui fit ses classes à Hollywood sur les plateaux de tournage de Jack Conway. " la déesse agenouillée " est l'une d'entre elles. Notons que Galvadon fut le contemporain de Bunuel lors de sa carrière mexicaine. " la déesse..." est un magnifique drame passionnel. Le heros , interprété par Arturo de Cordova, le neuropathie malade de jalousie de "El", est un homme marié infidèle, bien qu'il aime sa femme. Dès qu'il voit sa maîtresse Raquel ( Maria Felix, au sommet de sa carrière), il perd littéralement la tête, écartelé entre son devoir conjugal et " l'obscur objet de son desir". A la différence de Bunuel, il y a toujours rédemption et victoire morale chez Gavaldon. Film noir et...musical, " la déesse agenouillée " est un film de qualité qui obtint un grand succès public au Mexique lors de sa sortie. Maria Felix, femme fatale au cinéma, le fut aussi dans sa vie (sulfureuse) personnelle. C'est une actrice qui ressemble à Ava Gardner. Pour la petite histoire le personnage de Pearl Chavez dans "Duel au soleil " de King Vidor lui était destiné, elle le refusa au bénéfice deJennifer Jones.. Elle ne joua dans aucun film hollywoodien mais eut une carrière européenne. Les aficionados du cinéma du patrimoine ne manqueront pas ce film.
Un film noir mexicain fougueux autour du désir et de la passion obsessionnelle d'un homme marié pour sa maîtresse, interprétée par la sublime et vénéneuse Maria Félix. 3,25
Film noir magnifique comme toujours chez Gavaldon avec un scénario retors et un noir et blanc époustouflant en particulier dans les scènes de nuit et des décors somptueux. Des acteurs qui sortent tout leur talent, en particulier les actrices phénoménales. Du film noir de chez noir.
Un très bon film de beaux cadrages de très bons acteurs un scénario intéressant sur une femme passionnée et amoureuse face à un homme veule et lâche. Une bande son de l'époque assez mauvaise