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Daniel S
32 abonnés
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3,5
Publiée le 31 juillet 2012
Hummm !! Comment dire... Si vous passez la première 1/2 heure c'est gagné vous irez jusqu'à la fin mais il faut tenir.
Du côté de l'histoire, rien à dire, tirée de faits réels, la surprise fait place au questionnement qui fait place à l'absurde pour laisser un sentiment de haine surgir à plusieurs reprises...Et celà se passe en Suède... Quid !
La longueur des plans séquences est à montrer dans toutes les écoles de ciné comme un exemple type de l'utilisation du cadre et son remplissage. La mise en scène est une prouesse tant elle est criante de vérité et paraît tellement naturelle. Le contre-jour sous le pont est tout simplement maîtrisé et éternel tant il est parfait dans son intégralité.
Östlund nous place directement en tant que spectateur voyeur d'une journée type, banale, vivante, égoïste, hypocrite. mais ne sommes-nous pas non plus acteurs de cette même hypocrisie ?
Peut-on pardonner sous le seul prétexte qu'il ne s'agisse de pauvres gosses ? Et le racisme ? Lequel est dénoncé ici ? on aurait aimé un peu plus d'implication personnelle de la part du réalisateur dans sa prise de position... Au final c'est quoi ? Visionnaire, réaliste , avant-gardiste ? Documentariste ?
Une journée lambda reste lambda tant qu'elle naturelle. la il y a du montage de la mise en scène, un point de vue (au sens premier du terme)... Donc un parti pris forcément... je n'ai pas su trouvé lequel.
Très belle surprise venant de la Suède. L'ambiance visuel et sonore y est incroyable. C'est simple; on vit avec les protagonistes, on a peur pour eux, etc... A voir !
Ruben Östlund, que l’on ne présente plus après Snow Therapy (2014) & The Square (2017), s’est inspiré d’un fait réel pour réaliser Play (2011).
Milieu des années 2000, pendant 2ans, à Göteborg en Suède, un groupe de garçons (noirs) âgés entre 12 & 14ans, racketta d’autres enfants à plus de 70 reprises et ce, par le biais d’un machiavélique jeu de rôle où les voleurs avaient mis au point un savamment stratège où à aucun moment, ils n’eurent besoin d’utiliser la violence physique ou verbale. Et c’est en cela que Ruben Östlund ne va cesser de nous bluffer pendant 2h.
Avec une mise en scène propre à lui, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire (plus d’une fois, on peinera à faire la distinction, tant l’immersion et le jeu des acteurs y sont redoutables). 120 minutes composées exclusivement (!) de plans fixes (certes, il faut un certain temps d’adaptation pour s’y faire), ajoutez à cela, l’utilisation de plans-séquences où le réalisateur joue exclusivement sur le zoom et le panoramique.
Si la mise en scène ne nous laisse pas indifférente, il en sera de même avec l’intégralité du casting, aussi bien du côté des victimes que des voyous. D’entrée de jeu, Ruben Östlund parvient à instaurer un climat malaisant et de domination entre les deux groupes (des gamins blacks qui s’en prennent à un trio d’amis : deux blancs et un asiate).
Une violence archi présente et palpable, où le trio va lentement mais surement tomber dans le piège que sont en train de leur tendre sournoisement les cinq voyous (ces derniers s’en donnent à cœur joie, dans ce qui semble être pour eux qu’un jeu mais pour les victimes, une descente aux enfers psychologique).
Impossible de ne pas repenser à Funny Games (1997) & Funny Games U.S. (2007) de Michael Haneke, à travers cette sombre histoire de manipulation, sur fond d’intégration et de racisme « Tu montres ton portable à des inconnus. Si tu exhibes ton portable à cinq blacks, faut pas venir te plaindre après. (…) Un môme de 3ans ferait pas ça. » (dixit un des voyous).
Le réalisateur suédois dresse ici un épatant drame sociétal sur la manipulation psychologique et dont la sortie du film en Suède a suscité le débat puisqu’il relate des faits de délinquance qui, soit les confrontent aux préjugés que ce font les spectateurs sur l’immigration, soit ils les renforcent…
Les premières minutes de ce long métrage sont passionnantes : le spectateur plonge dans l’ambiance du film qui se montre, au premier regard, original. En effet il est uniquement constitué d’une succession de plans fixes et de plans séquences. Ainsi, un travail constant est réalisé avec les entrées, les sorties et les hors champs. Mais voilà… Ceci est la seule originalité du film. Et très vite, on s’en lasse… Le scénario est stéréotypé. Ensuite, ce qui était censé être intéressant devient ennuyeux au point de nous assommer. Les longs plans séquences confèrent un effet de réel qui nous rappelle constamment que l’on ne peut pas bouger de notre siège pour se lever. Alors voilà, il faut bien trouver, en fait chercher, des points positifs. Alors disons que certains plans sont recherchés comme celui de la vue en contre plongée sur l’arbre alors que le jeune ne veut pas redescendre et affronter ses racketteurs. Mais même là, la réalité nous rattrape : les ¾ du long (il porte bien le nom : long) métrage sont inintéressants, il n’y a pas de raccords originaux vu que les lieux s’enchaînent à chaque nouveaux plans… Mettant en scène des personnages et une situation stéréotypés, le film balance vite de l’originalité à l’ennui. Un bon somnifère pour les insomniaques.
Ce film avait tout pour réussir, la promesse de nous offrir un jeu psychologique. Mais malheureusement le film sombre la plus part du temps dans l'ennui. Il faut dire que les longs plans séquences n'aide pas à rendre le film dynamique. Pire la manière de filmer les plans éloigne le spectateur du récit, avec des plans qui coupe les têtes des personnages. Alors évidemment c'est voulu pour nous faire ressentir un sentiment de distance envers les personnages, mais le problème est que ça fait des personnages des étrangers auquel on a bien du mal à s’identifier. En effet, on éprouve que peu de sympathie pour ces personnages, on en préfère même les harceleurs. Le problème est que les harcelés sont aussi réactifs qu'une pierre. Je veux bien que ça soit tiré d'une histoire vraie, mais quel manque de dynamisme. Pourtant le début commencer bien avec de beaux plans. Mais ensuite on tombe dans la redite, donc l'ennui. Il faut en plus que le film nous offre une pale tension psychologique, et des scènes qui se suivent sans qu'il n'y est de cohérence. C'est dommage, car ce jeu psychologique prend parfois la forme d'une subtilité intéressante, on tombe évidement dans une forme de Stockholm syndrome, auquel les personnages "bons" se lient dans le groupe des "mauvais", sans qu'ils ne s'en rende vraiment compte. Mais le fait que ce soit de jeune acteur limite aussi le poids du film.
Que c'est triste, voila un beau film sur l'enfance ! Voila l'histoire : Une bande d'autistes parlent en s'insultant pendant 2h30. Je ne sais quoi dire que ce navet à part que le début est passionnant avec juste un plan de 10 minutes et avec du papotage inintéressant. Les acteurs jouent mal, le scénario inexistant, les décors originaux. Si vous regardez ce film, c'est 2h 10 de votre vie que vous ne récupérez jamais...
Une tranche de vie de jeunes suédois un hivers froids. Le film déroule presque en temps réelspoiler: le vol d'un iPhone par un groupe de jeunes usant de patience afin de ne pas utiliser de violence d'où une après-midi de labeur. spoiler: Seul un film suédois peut montrer face caméra une personne déféquer.
Film très lent ; sucession de plans fixes et plans sequences, souvent sans paroles. Du point de vue du thème, on est assez mal à l'aise : les enfants suédois bien gentils et les méchants petits noirs. On est aussi dans l'invraisemblance par la passivité des enfants qui sont sous l'emprise des autres. La fin n'est pas très morale ; c'est le gentil noir qui se fait molester alors que les autres restent impunis On ne sait pas où veut nous emmener l'auteur du film.
Quelques années avant "Snow Therapy", "The Square" et "Sans filtre", Ruben Östlund nous emprisonnait déjà dans des situations dérangeantes et anxiogènes. L'œuvre portée par des enfants aux rôles machiavéliques, nous érige témoin d'agressions inacceptables. Enfin, il est nécessaire de préciser que "Play" est tiré d'un fait réel pour éviter tout amalgame.
Après un oppressant Happy Sweden ("De ofrivilliga", "l'involontaire", en VO), Ruben Östlund reprend les mêmes ingrédients en les améliorant : les plans séquences commencent à se mouvoir lentement ; l'histoire principale n'est plus entrecoupée que par de courtes interruptions à propos d'un berceau abandonné dans un train ; et la thématique du harcèlement de groupe laisse parfois la place à l'expression d'une individualité différente.
Au niveau de la tension, sans réelle violence, spoiler: à l'exception de l'irruption de gros bras vengeurs dans un tram, elle tend par moment à l'insupportable : à plusieurs reprises, on en viendrait à souhaiter une intervention musclée (de la police, des adultes, d'une autorité quelconque) pour mettre fin au calvaire des victimes du racket minutieusement élaboré par la bande de jeunes, en sachant très bien que cette réaction violente nous mettrait tout autant mal à l'aise.
Sans voyeurisme outrancier mais avec un hyperréalisme angoissant, avec une froideur chirurgicale, Ruben Östlund interroge nos propres émotions à travers notre impuissance. Comment, dans un pays comme la Suède, réputé pour avoir élevé l'Etat de Droit et le principe de respect au rang de dogmes, peut-on se sortir dignement de situations qui dépassent le cadre établi ?
La fin, enfin, déconcerte : spoiler: s'agit-il de montrer que la vie continue ? que tout ça n'était pas grave ? que la société s'en fiche ou se trompe de cible ? Toutes les questions qu'on peut se poser restent sans réponses. Notamment concernant la réelle appartenance du landau et la présence, par deux fois, de musiciens de rue sud-américains.
Ostlund sous prétexte de traiter un sujet brûlant nous emmène au bout de l'ennui. Les plans sont d'une lenteur extrême avec une mention spéciale pour la scène du berceau dans le train qui n'est juste d'aucun intérêt. Passez votre tour !