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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 mai 2012
Certainement éprouvant, assurément réaliste, ce film révèle et démontre que le public de cinéma nourri aux histoires formatées à l'excès finit par rejeter la différence. Un des propos du film justement qui peut s'étendre au-delà des seules frontières, décidément très surveillées, du cinéma. Sorte de révélateur de nos sociétés. Un film bien plus complexe qu'il n'y paraît.
Les Crimes de Snowtown est film assez insoutenable, mettant en scène des hommes aux comportement bestiaux, avec au programmes viols, pédophilie, crimes atroces, le tout filmé avec beaucoup de complaisance et sans grand discernement. Âmes sensibles (et même les autres) s'abstenir !
Film très spécial, si vous aimez voir des hommes en slip blanc, voir nus, je vous recommande ce magnifique film, pareil si vous voulez voir des gens fumer, et sinon, l'histoire est inexistante, il faut vraiment avoir un don pour comprendre le moindre passage, certaines personnes de la salle sont parties avant la fin de la séance, en disant: "Il faut être malade pour voir un film comme ça". Et ils avaient raison, j'aurais dû les suivre, n'emmenez pas votre copine voir ça avec vous, ce n'est pas un film à voir en couple.. J'ai perdu 4,90€.
Assurément un grand film où chaque plan est intelligent, où la mise en scène est exceptionnelle, le jeu des acteurs plus que convainquant... mais... mais... il y a un mais : l'histoire, le film et la mise en scène sont littéralement insoutenables. Je m'explique : à la violence physique et psychologique qui nous mettent à la limite de la nausée, s'ajoute le procédé narratif (mettre le spectateur dans la peau d'un complice en usant de l'ellipse où l'on comprend et devine tout sans tout à fait saisir ce qui se passe exactement) qui achève de nous mettre mal à l'aise. Et pourtant, ça m'a passionné.
Il est vraiment dommage que les rares films australiens qui arrivent à obtenir un bon de sortie dans notre pays ne soit pas toujours les meilleurs ! J'ai toujours en mémoire l'exécrable "Animal kingdom" sorti il y a quelques mois. "Les crimes de snowtown", le premier long métrage de Justin Kurzel, présenté à la Semaine de la Critique cannoise, est un peu dans la même veine, en plus réussi. Ici, pas de réalisation maniérée, pas de plans chichiteux, pas d'ennui abyssal, Justin Kurzel raconte cette histoire vraie avec pas mal de force : une partie de l'histoire de John Bunting, le plus grand tueur en série qu'ait connu l'Australie (11 crimes de 1992 à 1999). Ce premier long métrage de Justin Kurzel nous raconte son incrustation dans une famille de la banlieue d'Adélaïde. Avec sa tête de barbu sympathique, il séduit la mère, divorcée, qui élevait seule ses 3 enfants les plus jeunes. Il leur impose sa bande de barjots. Monsieur déteste les pédophiles et les homosexuels et Jamie, le fils de 16 ans a justement été abusé. Croyez moi, ça va saigner ! Justin Kurzel nous montre très bien la fascination qu'exerce John sur cet adolescent. Il ne nous épargne rien en matière de violence : à Cannes, la salle se vidait par vagues à chacune de ces scènes de grande violence.Dans un genre qui n'est pas particulièrement ce que je préfère, "les crimes de Snowtown" tient la route.
L'histoire est intéressante et Daniel Henshall a une bonne tête et est crédible mais il y a tellement peu de dialogue que les acteurs ne peuvent pas vraiment montrer leur talent. Mais surtout, il faut arrêter de penser que faire un film avec plein de plans longs et quasiment muets fait de votre film un chef d'œuvre intelligent, non, on s'ennuie juste. C'est dommage car il y avait un vrai potentiel pour une énorme claque ! On se contentera alors d'une petite claque, ce qui est déjà pas si mal pour un film avec de si gros défauts. Donc, en résumé, c'est un film avec une bonne histoire, traité avec réalisme mais qui aurait gagné à avoir plus de dialogues, un montage digne de ce nom et une meilleure mise en scène.
Ce film avait tout pour plaire, une histoire béton, glauque et sordide, un cadre spatio-temporel tout aussi alléchant, et tout ça assorti d'un magnifique "Based On A True Story" ! Et finalement le film ne déçoit pas (tellement)... Mais je ne suis pas conquis plus que cela, les sujets abordés sont intéressants et assez abstrus que pour en faire un film. Le film a beau montré des muscles quand il s'agit de violence graphique, c'est pour tout ce qui gravite autours qu'il montre quelque faiblesse (conditionnement psychologique, les implications des uns et des autres, laps de temps etc...). Finalement, on est face à une histoire absolument hideuse mais le film ne nous permet pas vraiment de se rendre compte de toute l'ampleur de ce fait divers. Perso, j'ai trouvé l'histoire trop confiné au strict minimum. Après pour un premier long-métrage, il n'y a rien de catastrophique et ça reste bien au-dessus de la moyenne des productions actuelles qui tente le même genre !
Film poignant, puissant ... on en ressort assez secoué. J'ai pour ma part totalement adhéré au parti pris du réalisateur de nous montrer directement l'évolution de Jamie à travers des scènes de violence de plus en plus fortes. J'ai été fasciné par la manière dont il a traité ce sujet. Sans oublier les acteurs qui sont parfaits.