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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 décembre 2020
Parfaite réalisation pour ce film inspiré de faits réels. Aucune complaisance dans le traitement ; ni gore ni torture porn, des faits certes abominables, mais réels et reconstitués sans voyeurisme. C'est toute la force de ce film terrifiant qui dépeint intelligemment l'effondrement social et psychologique de ses protagonistes. On ne s'en sort pas indemne.
très bon film sortant des film saignant mais extrêmement violent dans les propos et les situations. Propos fascisant xénphobe et homophobe préfigurant l’extrémisme exterminateur. peinture d'une société qui craque. Hard hard! A voir en étant averti.
Le réalisateur nous met dans la peau d'un gamin de 16 ans. Il réussit à nous faire sentir ses peurs, son dégoût devant des atrocités, ses doutes et surtout son impuissance à se révolter contre son mentor. Fort par son réalisme, la salle a été quitté par plusieurs spectateurs; je n'en déduis pas qu'ils ont pas aimé le film, mais c'est juste qu'ils n'arrivaient plus à supporter d'assister à des scènes morbides. Effectivement c'est atroce et c'est ce qui fait la réussite du film: On est tellement dans le personnage que ça en devient insupportable. Certains critiques ont fait constater la redondance des scènes violentes et leur inutilité, Personnellement je trouve qu'au contraire, ces scènes avaient une grande importance dans la narration de l'histoire vraie de ce tueur en série, et elles étaient les seules scènes auxquelles le personnage principal a assisté.
Assurément un grand film où chaque plan est intelligent, où la mise en scène est exceptionnelle, le jeu des acteurs plus que convainquant... mais... mais... il y a un mais : l'histoire, le film et la mise en scène sont littéralement insoutenables. Je m'explique : à la violence physique et psychologique qui nous mettent à la limite de la nausée, s'ajoute le procédé narratif (mettre le spectateur dans la peau d'un complice en usant de l'ellipse où l'on comprend et devine tout sans tout à fait saisir ce qui se passe exactement) qui achève de nous mettre mal à l'aise. Et pourtant, ça m'a passionné.
Le scénario inspiré de faits réels est original et surtout déconcertant. Même si certaines scènes dans la dernière partie du film sont plutôt crues et gores, la violence est souvent suggérée. En effet, le déroulement de Snowtown suit l’évolution même de Jamie. spoiler: D’abord comme adolescent perdu, victime d’abus sexuels par son frère et son voisin ; puis on découvre un Jamie influençable qui voit ses fléaux disparaître après la rencontre avec John Bunting. L’effet de ce seul homme sur une communauté déchirée, remplie de préjugés et de paranoïa, est impressionnant. Finalement, venger les victimes par le meurtre deviendra la meilleure solution aux problèmes. L’horreur des crimes suit son cours avec une banalité de plus en plus déconcertante. L’attitude de Jamie deviendra aussi ambigüe partagée entre peur et admiration.
La réalisation et la mise en scène sont très bien réussies. Les dialogues sont examinés, épurés d’une façon subtile et efficace. Les paysages sonores qui encadrent le film sont d’une beauté rare. La musique est significative de la descente aux enfers de Jamie : minimaliste, tendue, lancinante, elle confère une atmosphère encore plus sinistre au film. La bande originale est l’une des meilleures réussites de Snowtown.
Le film souffre malheureusement de quelques longueurs et de quelques confusions…
A certains moments le spectateur pourrait se sentir mal : d’une part par la cruauté de certaines scènes, et d’autre part par l’ambiance générale du film. Eclairage minimaliste, décors sombres avec de nombreuses nuances de gris et de noir : tous les éléments qui portent des scènes parfois dérangeantes.
Snowtown nous plonge dans un univers sombre et sinistre, nous montrant un monde qu’on souhaiterait loin du notre… et pourtant, les images frappantes à l’écran semblent si réelles… Malgré quelques longueurs, le travail de mise en scène est recherché et le résultat est plutôt intéressant.
Au regard des nombreuses critiques nettement favorables au film, je tends plus à contenir et comprendre ma déception. En effet, j'ai trouvé le casting complètement foiré, la violence particulièrement mal représentée, peut être par excès de réalisme. On reste sur notre faim sans avoir apprécié un seul acteur ni aucune scène.
Plus qu’un énième film de serial killer, ce film tire sa force - mais aussi sa faiblesse - du malaise permanent qu’il instaure dès les premières minutes. En choisissant d’ancrer son histoire dans un contexte particulièrement dur (abus sexuels pédophiles et homophobie violente), KURZEL s’éloigne résolument du genre tout en lui empruntant ses aspects réalistes les plus rebutants (comme la scène spoiler: insoutenable du meurtre du frère violeur dans la baignoire ). Parfois même trop rebutants, comme si la mise en scène s’effaçait volontairement face à la descente inexorable de ses personnages - par ailleurs tous borderline et pas vraiment sympathiques (même les victimes, et c’est là aussi que le bât blesse) - vers un probable enfer terrestre. Un long-métrage dur d’où n’émerge pas l’ombre d’un espoir. A ne pas regarder par mauvais temps…
une grosse claque de mise en scène, de direction d'acteurs...d'interpretation, de la photographie à la bande son. Ce film est un chef d'oeuvre et enfin je vois du cinéma avec un grand C