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ARGOL
33 abonnés
67 critiques
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5,0
Publiée le 6 janvier 2012
Quelle sera ma condamnation ? Car je suis coupable d’avoir regardé « Les crimes de Snowtown » sans avoir réagi. Ces crimes ne sont pas tout à fait imaginaires. Ils ont eu lieu en Australie à la fin des années 1990. Et je n’ai rien fait, en dehors de ces quelques mouvements de tête me permettant de croiser le regard de ma voisine et d’échanger avec elle les émotions puissantes dont j’étais saisi, la bouche bée, le corps alourdi creusant mon fauteuil pour y trouver un peu de sécurité. Je pense tout à coup à ces pays qui, par la censure, veillent à ce que l’esprit ne vienne pas racler le vernis qui recouvre leur image. Et voilà l’Australie qui, de film en film, développe l’idée qu’on y serait tout simplement en danger. Ce qui sauve cette contrée incroyable, c’est le génie de ses détracteurs. Acteurs, décors, mise en scène, musique (je la veux !)… Effectivement, la remarque de cette amie était juste : on pense au cinéma indépendant anglais. Il faut des artistes bagarreurs dans ces pays un peu oublieux de la culture. Et du coup, vainqueur sur le ring, l’auteur visionnaire et rigoureux, armé d’un projet sans faille, dont chaque minute est ciselée, lève le poing. Quels acteurs bon sang ! L’impression est si profonde en soi qu’on n’en sort pas tout de suite. Du coup, un long rêve étrange est sorti de mon esprit cette nuit : un réveil douloureux s’en est suivi. Coupable ! Combien d’enfants autour de nous sont-ils des victimes ? Pourquoi, entendant mes voisins hurler sur les leurs, ne suis-je jamais intervenu ? Que faisons-nous pour les sauver alors que nous savons ? Ce film va me hanter.
Un long-métrage d'un réalisme éprouvant que l'on savoure jusqu'à la toute dernière seconde. Les crimes de Snowtown bénéficie d'un casting évidemment peu connu de par chez nous mais néanmoins avec un talent plus que certain. Chaque membre de ce casting nous éblouit et nous projette dans ce film avec une telle force qu'on ne peut pas s'en sortir, tout est extrêmement bien joué et chaque acteur possède une palette d'émotions impressionnantes. Pour la musique, chaque morceau contribue à nous propulser dans ce film, de plus l'ambiance créée est parfaite et sait ajouter des sensations chez le spectateur que d'autres long-métrages ont tentés sans y parvenir. Niveau décors, on ne peut que saluer les choix faits par le réalisateur puisque chaque scène nous montre un décors tantôt magnifique tantôt sobre. Ce film possède également un excellent scénario sans tâches qui nous tient pendant toute la durée du long-métrage. Une histoire glauque, noire, violente mais sans aucun doute extraordinaire; on est donc aspirer par l'originalité de ce scénario qui nous ravit jusqu'à la fin. Justin Kurzel nous livre une oeuvre filmée étrangement puisqu'on hésite entre le found footage et la caméra fixe néanmoins les images nous embaument grâce à des photographies splendides. Le mot chef-d'oeuvre nous vient instinctivement aux lèvres quant on voit la qualité de ce film. Les crimes de Snowtown est donc un chef-d'oeuvre australien à ranger à côté d'Animal kingdom.
Il n'est pas nécessaire d'expliquer aux australiens qui est John Bunting. Le plus "grand" tueur en série que le pays ait connu, auteur au moins de 11 meurtres à la fin des années 90 du côté d'Adelaide. Bunting, entouré de plusieurs complices, hait les pédophiles, les homosexuels, les camés, toutes populations qui, pour lui, ne méritent pas de vivre et qu'il doit donc éliminer. Dans son premier film, qu'il a également écrit, Justin Kurzel montre ou suggère ces exactions auxquelles la presse a donné le nom de "The Bodies in the Barrels." Pour autant, Les Crimes de Snowtown n'est pas un énième portrait de Serial Killer, pas seulement. Kurzel colle à l'existence de prolétaires d'une banlieue sinistre, et suit le cheminement de Jamie, le fils de la compagne de Bunting et son attachement/répulsion à l'endroit de ce père de substitution qu'il lui arrive d'assister dans son atroce croisade. Le film frappe par son réalisme, son extrême violence (bien en-dessous de la vérité tellement le criminel prenait plaisir à torturer ses victimes), son côté sordide. Même sans comprendre toujours ce qui se passe sur l'écran, le spectateur est tétanisé par son climat létal, insupportable pour certains, et par une intensité qui fait penser, avec une mise en scène moins stylisée, à Animal Kingdom. Les crimes de Snowtown n'a pas été fait pour plaire à tout le monde et joue parfois, non sans complaisance, sur le malaise qu'il ne peut qu'inspirer. Ce qui est certain c'est qu'un cinéaste, doublé d'un scénariste, est né.
Une sacrée claque! J'adhère totalement à ce cinéma! je ne suis absolument pas d'accord quand certains écrivent que c'est malsain..... C'est la vie surtout! il faut parfois montrer les faits pour qu'elles marquent et fassent comprendre et pour le coup, elles marquent et longtemps! une scène est très dure à supporter mais c'est dans celle-ci que l'on remarque la sauvagerie humaine... Ne faire que la suggérer n'aurait pas eu le même impact sur tout le film qui de manière générale dégage bien cette ambiance malsaine et nous fait découvrir que là où on pense l'environnement magnifique, l'horreur de ce monde, la misère etc.. existe aussi. A voir, âmes sensibles vous êtes prévenus!
Film choc! Relatant de faits réels, le film retrace le parcours d'un des plus grand tueur en série d’Australie.Mais pour une fois , je me serais bien vu personnellement à ses coté pour chasser et éliminer ces pédophiles.L'ambiance est profonde et le réalisateur a mit beaucoup plus l'accent sur les dialogues et les scènes subjectives que sur les images violentes "gratuite". D’ailleurs, on assiste à une seule scène de torture et c'est tout.La musique du film est parfaite et colle très bien aux scènes d'angoisses et autres.Pas agressive, celle ci se marie parfaitement bien aux scènes subjectives et "lourde". Les acteurs jouent très bien avec une mention particulière pour l'acteur qui incarne le gentil et justicier tueur de pédéraste et pédophile.
Après Sin City, la ville du vice, Snowtown : la ville enneigée. Ce titre original est loin d'être un signe avant-coureur du contenu du film. Dans cette ville morne où règne l'ennui sévit une terrible bande de tueurs. Pas très accueillante donc... surtout qu'il n'y a pas que des meurtres qui salissent cette banlieue australienne, mais également les pires actes de violence - incestes, viols. Kurzel n'y va pas de main morte pour nous narrer cette réelle affaire de meurtres en série, certaines scènes de violence sont à la limite du supportable et les dialogues de Shaun Grant ne sont pas destinés à tous les publics. Le réalisateur nous montre parfaitement l'apogée de "la cruauté des hommes ayant perdu toute dignité", comme le dit John Bunting (Daniel Henshall) à Jamie Vlassakis (Lucas Pittaway). La violence, présente ici sous toutes ses formes, est parfaitement mise en scène - elle est crue, chocante, dérangeante et accompagne une ambiance pesante durant la grande partie du film. Le portrait du sadique tueur en série est également très réussi. Daniel Henshall l'interprète à merveille en jouant très justement cette double facettes de sa personnalité - charismatique et protecteur d'un côté, sadique et manipulateur de l'autre. Les plans de transition de Snowtown - vastes panoramas ou gros plans sur certains objets - montrent quant à eux ce silence, cet ennui mortels... comme si la ville voulait cacher ses plus vils secrets.
Film existant par le fait de la violence et de la cruauté , je vois pas l'intêret de faire un film aussi nul , ou on fait un film d'horreur dans la lignée des Saws et on sait à quoi s'attendre , tiré d'une histoire vraie , ben celui là j'ai pas aimé , préféré d'autres du style Ted Bundy .. celui là ne crée rien d'intéressant , en plus je trouve très mal filmé et je l'ai vu en version anglaise sous titrage Français , je ne sais pas si il existe autre en version Française
Film absolument éprouvant et insoutenable, tiré d'une histoire vraie. Ici, l'histoire du plus grand tueur en série australien. L'image est sombre et poisseuse, la mise en scène remarquable, les plans intéressants et les acteurs, bien que pas connus, sont très justes. Un film à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour sa première réalisation, Justin Kurzel a fait fort. Un artiste à suivre.
Insoutenable et douloureux, ce film est une avalanche de révélations : la première, c'est Justin Kurzel qu'il faut suivre de près. La deuxième, ce sont les acteurs, Daniel Henshall en tête, époustouflants de vérité. D'autres atouts comme la photographie et la musique finissent de classer ce premier film dans la catégorie chef d'oeuvre. Avant, il y avait Funny Games. Maintenant, il y a les Crimes de Snowtown.
Un bon film dur et réaliste, il faut rester attentif car on peux facilement se perdre avec les personnages... Ce qui a été mon cas, j'ai pas tout suivis et il y a quelques longueurs mais a part ça, c'est tout bon.
Nul. Une succession de violences balancées comme ça au spectateur sans vraiment qu'on comprenne ce que le réalisateur à voulu dire... Bref, un film aussi vide qu'un reportage NRJ12, je me suis littéralement fait chier devant ce film (et je pèse mes mots).
Malsain, choquant, une vérité qui fait tousser ! Mais que c'est bien réalisé, on voit la différence avec les productions Américaines. Les crimes de Snowtown ne vous laisseront pas indifférent c'est sûr !
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1,5
Publiée le 26 octobre 2012
Une oeuvre brute, sans concession, où des sujets comme la barbarie ou les abus sexuels sont montrès sans fard! Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce film perturbant nous vient de la belle Australie! Un pays superbe qui rassemble des paysages divers - la brousse, le dèsert, les formations rocheuses, les eucalyptus - et une faune ètonnante! Rien de tout ça ici, c'est un film chaotique qui nous plonge dans une violence inouïe où l'extrême brutalitè qui se dègage du mètrage vient de cette capacitè propre à Justin Kurzel de ne jamais essayer de magnifier l'univers qu'il dècrit! Le jeune Lucas Pittaway comme le tueur en sèrie Daniel Henshall, totalement impliquès dans leurs rôles, imposent le respect car ils jouent des personnages plus vrais que nature dont il est difficile de se dèfaire après la projection! Certaines scènes font froid dans le dos et il est impossible d'oublier par exemple le meurtre de ce pauvre type dans une baignoire, filmè en gros plan! Sans parler de ce final tout en suspens, si beau visuellement et plastiquement, qu'il en devient impressionnant! Tellement glauque, tellement insoutenable que "Snowtown" en devient finalement repoussant et rèpugnant dans sa violence! Mais on ne peut nier le talent du metteur en scène qui pousse ses acteurs dans leurs derniers retranchements! A regarder avec beaucoup de prècaution car c’est un film inspirè d’une histoire vraie, ce qui multiplie par deux l'authenticitè du mètrage...