Avis : Nos plus belles vacances - Page 6

Peu de temps après le sympathique "Skylab", nouvelle incursion dans la France des années 70, les vacances, les amis, la famille. L'oeil y est moins cruel que dans le film-souvenirs de Julie Delpy. Ici les pattes d'eph, les coiffures, les décors, le langage, tout sent la nostalgie. Mais pas en mode "c'était mieux avant" heureusement. Juste des souvenirs, là aussi, vus avec tendresse. Toute l'histoire à l'aspect du téléfilm d'été, les personnages et les intrigues ont un goût de déjà-vu mais les acteurs assurent. Un modeste film totalement inoffensif.

Un film sympa qui sent bon les seventies (l'action se passe en 1976) mais qui accumule les clichés, les situations déjà vu et qui fait passer les bretons pour des ploucs (c'est pas moi qui le dit, c’est dans le film). Ah ces parisiens qui nous sauvent !
Le film oscille entre nostalgie de l'enfance (mais finalement très peu de focus sur les enfants hormis la voix-off) et film chorale et du coup ne traite aucun des deux en profondeur. Il manque une construction scénaristique, un enjeu, une ampleur et du coup on a une suite de scénettes sans vraiment de rapport les unes avec les autres.
Dommage car les acteurs sont biens : Darmon toujours épatant même s'il joue toujours un peu le même rôle (celui du Coeur des hommes en l’occurrence où il y est bien meilleur) et Julie Gayet rayonne dans ce film. Une semi-déception car le film n'est pas radicalement mauvais mais il aurait pu être bien mieux. 2.5/5

ce n'est pas le film de l 'année mais il reste simple et sympa avec de bons acteurs qui jouent tous plutôt bien des plus petits au plus grand personnages.en le voyant ça fait penser aux petites vacances d'été ensolleillées pour passer du bon temps en famille.j'ai donc passé un bon moment.

Ce film est un peu comme un dessin d'enfant... c'est pas très bien fait mais on dira quand même au bambin que c'est joli comme tout et qu'on est content. On pardonnera donc les maladresses du scénario (construction approximative, scènes inutiles, dialogues absolument pitoyables, manque d'humour – film plus grotesque que drôle - voix off inutile etc...) parce qu'on sent l’honnêteté et la candeur de la démarche et qu'on finit par s'attacher à cette petite famille. Un mauvais film sympathique avec une belle brochette d'acteurs.

Très beau film !!! Gros coup de coeur pour cette comédie légère qui ne manche pas de pain mais qui vous laisse toute la durée du film le sourire aux lèvres.

Pas d'humour potache, pas de blagues lourdes ou rien de tout cela, on sourit car ce film apporte vraiment une bulle d'oxygène, un moment de simple bonheur.

Le casting est excellent, que ce soit les rôles principaux ou même les seconds rôles, tout y est juste, touchant et criant de sincérité.

Si on veut passer un très bon moment, c'est le film à voir en ce moment !

Un film qui m'a replongé dans année d avant avec cette comédie dramatique et amoureuse aussi un bon
Moment de passé

Un film innocent pourrait-on dire si on était indulgent. Mais plutôt un mauvais film au fond: archi-caricaturale sans pour autant jouer la carte de la comédie à fond, voilà le problème. Le gars Lochet est toujours drôle, Berroyer est sympathique, mais ces histoires d'alphabétisation des bretons (tous plus cons les uns que les autres) par les parigos (snobinards en pattes d'éph, on aura tout vu!) ;et de on part en vacances pour mieux se retrouver après que Papa a fauté, c'est au chiotte! Alors on essaye de nous émouvoir avec ces petites histoires mignonnes de gamins gentillets, mais c'est peine perdue, l'ensemble n'est pas digne du cinéma, le scénario est pathétique, la réalisation médiocre. A oublier (surnoté parce que je l'ai vu avec mes parents et que le fait d'être accompagné a rendu l'avalage de la cuillère d'huile de foie de morue plus convivial)

Bien que s’inspirant de l’histoire familiale des Lellouche, "Nos plus belles vacances" a comme un petit air de déjà-vu. Personnellement, un vague parfum de "Le cœur des hommes" m’est revenu, en moins bien. La caractéristique de "Le cœur des hommes" est que les acteurs ne jouaient pas mais étaient leurs personnages, faisant ressortir du récit une grande véracité au cours de l’ouverture de cette fenêtre sur un moment précis de leur vie. Philippe Lellouche a essayé d’en faire autant, malheureusement noyé dans un océan d’incertitudes, des incertitudes provoquées par sa toute première réalisation, laquelle a été amenée par quelque chose de vraiment très personnel. Je vous laisse le soin de découvrir de quoi il s’agit précisément dans les anecdotes de tournage. Direction est prise donc sur Le Rocher Abraham, un lieu-dit de St-Pierre-de-Plesguen (35, département de l’Ille-et-Vilaine) qui a marqué l’enfance du cinéaste. Celui-ci opère donc un retour en l’année 76, année au cours de laquelle on retrouve les voitures d’époque dont l’état en ferait pâlir d’envie tous les amateurs des carrosseries mythiques des années 70 : ça va de la R12 break à la 304 cabriolet, en passant par la R8 et même un vieux Massey Ferguson. Mais nous ne les voyons qu’assez peu finalement. Les costumes finissent de compléter une bonne reconstitution de l’époque, jusque dans la tignasse décolorée portée par Gérard Darmon. La route est épique, et déjà "Nos plus belles vacances" ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices. Il m’est même venu en tête que nous n’avions pas la même définition des plus belles vacances ! Mais je me suis souvenu aussi que les galères vécues durant ce toujours trop court laps de temps laissent des souvenirs impérissables… pour ensuite en rire des mois voire des années plus tard avant de se transformer en une certaine nostalgie. C’est exactement selon le concept des vacances marquantes que démarre ce film : des prises de tête, des incompréhensions et une multitude de petites choses vont occuper une grande part de ce qui devait être un moment de détente et de repos, lequel va se conclure tout de même sur un happy end. "Nos plus belles vacances" est donc un long métrage sur les valeurs humaines, sur les différences des uns et des autres. Des différences de point de vue, des différences sur la perception des choses, enfin tous ces petits détails qui peuvent rendre la vie en communauté aussi bien idyllique qu’infernale. Malheureusement, ça ne fonctionne pas vraiment. La faute en revient en partie aux clichés sur les juifs et les bretons, et plus précisément au portrait rustre dressé à propos des bretons. Cela est nettement visible à travers le trio formé par Alexandre Brasseur / Bruno Lochet / David Brécourt, un trio qui en fait beaucoup trop chacun dans sa partie, le premier en rustre brut de décoffrage, le second avec son sempiternel air innocent rendu célèbre par "Rien à déclarer", et le troisième en idiot du village. Tout ça pour dire que ce film manque cruellement d’authenticité. Un comble pour une petite comédie dramatique qui se voulait près de la vérité ! D’autant que les dialogues manquent de profondeur. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai eu l’impression que le récit ne va jamais jusqu’au fond des choses, et c’est là une autre partie du pourquoi ça ne fonctionne pas. Ensuite, on voit bien que Philippe Lellouche était perdu dans ses incertitudes, laissant grosso modo ses acteurs se débrouiller selon leur propre ressenti. Résultat : orphelins de toute direction d’acteurs, les comédiens semblent livrés à eux-mêmes, errant sans savoir où aller au milieu de répliques que je juge d’anorexiques par le manque de profondeur. Et si je les juge ainsi, c’est parce que j’ai pris après coup un peu de recul pour considérer cette œuvre dans son aspect général. Après, on pourra critiquer autant qu’on veut que Philippe Lellouche se soit réservé le rôle du mec con qui se rachète en endossant ensuite le plus beau rôle, mais que voulez-vous : si les choses se sont passées ainsi, hein… il n’y a rien à redire. Vous me direz, en me lisant, qu’il n’y a pas grand-chose de terrible dans tout ça. Non, c’est vrai. Mais je dois ajouter que la morale est finalement sauve, en évoquant l’humilité et en accordant aux choses essentielles de la vie la place qu’elles méritent. Des éléments qui parleront tout de même un peu à certains d’entre nous si on y est sensible. Dommage que le discours reste trop superficiel, en tout cas trop peu inspiré, tant dans les dialogues que dans le jeu d’acteur pour que ce long métrage emporte l’adhésion de tous. Un 2,5 qui peut paraître un poil généreux, même si je dis que Philippe Lellouche sentait qu’il ne savait pas faire, mieux valait confier la réalisation et la réécriture du scénario à quelqu’un de plus. D'autant qu'il a fait l'impasse sur la terrible canicule de cette année-là, se contentant seulement de l'évoquer. Une faute quand on sait que les fortes chaleurs insupportables influent sur le comportement des personnes, tant physiquement que psychologiquement. Et cella aurait permis d'expliquer les susceptibilités de chacun. Enfin bon, c'est raté, c'est raté, que voulez-vous que je vous dise ? Enfin disons plutôt que le cinéaste n'a pas réussi son coup.

Nos plus belles vacances est comédie nostalgique familiale. Une histoire sensible mais mal conté qui aurait pu être plus touchante... comme un brouillon qui n'est pas abouti.

Un film assez sympathique pour ce qui est du cadre historique (années 70) mais l'histoire de cette famille juive qui va aider les pauvres habitants à sortir de leur misère ne m'a pas du tout interessée.

3 couples d'amis se retrouvent pour leurs vacances d'été 1976 dans un trou au fin fond de la Bretagne. Mais au départ le coeur n'y est pas. Ce lieu, ils ne l'ont pas choisi : c'est Isabelle, originaire du coin et épouse de Claude (qui la trompe...), qui l'a imposé aux autres. Un peu à la fois, ces "estrangers" à laquelle la population locale semble plutôt hostile au départ vont résoudre par leur imagination et leur générosité, les divers problèmes locaux des autochtones. Le "granitier" va devenir un négociant et se sauver de la faillite, l'éleveur de bovins va moderniser son exploitation et les gosses du village découvriront la mer. Bref ce sera l'idylle générale à la fin et les couples vont même se rabibocher. Ce film est loin d'être parfait. On s'amuse parfois bien, mais le scénario est simpliste (le coup des "bons Samaritains est un peu gros) et les gags plutôt lourds. En particulier, la population paysanne locale est présentée comme rustre et parfois débile, avec un accent "de terrou-aire" parfaitement ridicule. Film sur l'amitié, en demi-teinte donc, et qui aurait pu être de la veine de "Le coeur des hommes" s'il avait été plus fignolé. Les acteurs sont assez bons, avec un petit "plus" à Gérard Darmon, même s'il a souvent été bien meilleur... L'ambiance "années 70" est assez fidèlement décrite. Quant à la canicule de 1976, on y croit guère...

Pour un premier film Phillippe Lellouche s'en tire pas trop mal on peut quand même lui reprocher des plans de caméras très maladroit avec des passages du film un peu lourd en plus soutenu par une musique lourde et un peu clichés. Malgré tous on retrouve un respect de l'époque et aussi on a les codes du feel good movie peut être un peu trop exagérés. Les personnages sont sympathique un peu caricaturaux. L'histoire est sympathique et ne révolutionnera pas le cinéma français.Les acteurs remplisse le contrat par contre problème de mise en scène au second plan.

Oh bah c'est un joli ptit film tout simple, sans prétention, utile pour décompresser.

Un très bonne surprise pour ce film à priori sans prétention qui s'avère très divertissant et très drôle

Un film qui suit un groupe d'amis et de leurs enfants à l'occasion de leurs vacances en Bretagne. Il n'y a pas vraiment de structure narrative claire, le réalisateur a comme posé une caméra sur ce groupe et a filmé des vacances de français lambda. C'est quelque chose que j'aime beaucoup dans ce genre de film, un film qui filme la vie avec ses défauts et ses qualités, ses bonheurs et ses peines.