Avis : Nos plus belles vacances - Page 4

Ho ! mon dieu ! Vu, vu, vu, revu et re-revu, ce film est une caricature grotesque du cinéma français comique des années 70, et malheureusement on est en 2012... Je vis et je suis breton et je n'ai jamais vu la Bretagne et les bretons filmé de cette manière... Ce navet se passe de commentaires, il est réserver à un public de mongoliens et de débiles léger...

Philippe Lellouche (frère de) passe devant la caméra. Pour son premier film, il opte, ô surprise, pour de l’autobiographique et des souvenirs d’enfance de vacances en famille.Sujet souvent « obligé » pour un premier opus, le problème est que l’on voit cela tout le temps. En en bien mieux. Et que Julie Delpy a fait exactement le même film il y a quelques mois avec beaucoup plus de réussite, de talent, d’humour et d’intelligence. On accordera à Lellouche que tout cela a l’air très sincère mais on n’arrive pas à être indulgent devant tous ces défauts de premier film...
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Dans le scénario de base de ce film, plusieurs points d'entrée auraient peut-être pu donner quelque chose d'intéressant. Mais, tout à tour tout au plus effleurés, aucun n'a été réellement exploité. Il en résulte une accumulation de scènes ou de situations, aussi variées que dénuées d'intérêt, sur fond caricatural. Et encore, dire que c'est une caricature, ce serait donner à ce film des lettres de noblesse qu'il ne mérite pas (la caricature fait partie du registre comique et c'est tout un art de bien la conduire avec maîtrise). Au final, un film sur rien... qui sera nominé à rien du tout, soyez-en sûr.

Tout auréolé de sa légitimité théâtrale (après le succès, entre autres, du "Jeu de la Vérité"), Philippe Lellouche a réussi à se faire allouer un budget pour réaliser un film… sur ses vacances d’enfance ! Une idée pas forcément moins bonne qu’une autre mais qui prend le risque de ne pas emporter l’adhésion d’un public pas forcément passionné par ce genre de sujet. Car, et c’est le premier problème de "Nos plus belles vacances", Lellouche, malgré toute sa bonne volonté, n’a pas grand-chose à raconter. Le scénario est, ainsi, une succession de mini-intrigues ("intrigue" étant, ceci étant dit, un terme très élogieux ici), parfois mignonnes, parfois sans intérêt, qui tentent d’apporter un peu de consistance à une histoire très faiblarde et, surtout, qui souffrent d’un invraisemblable manque de subtilité. On se demande d’ailleurs comment un scénario aussi caricatural a pu ne pas être retoqué avant le tournage ? Rien n’est épargné aux spectateurs des paysans bretons bourrus avec un accent épouvantable se méfiant des Parigots au Juif qui ne peut s’empêcher de faire des affaires même en vacances, en passant par le flirt de jeunesse transformé en vil tentateur d’un mariage qui bat de l’aile. Les tentatives de Lellouche pour venir désamorcer ces clichés (les Bretons sont finalement et vont accepter les vacanciers, Claude balaie une remarque sur les Juifs et l’argent avec une réplique savoureusement ridicule, le tentateur n’arrivera pas à ses fins…) s’avèrent particulièrement vaines tant son film est englué dans une vision terriblement manichéenne de la campagne. Et c’est peu de dire qu’on se fout complètement du sort des personnages et de leurs problèmes, tant ses histoires sont imbriquées sans la moindre cohérence, ni même le moindre souci de structure. Cette intrigue aurait cependant pu être rattrapée par une mise en scène de qualité. Malheureusement, Philippe Lellouche n’a pas l’étoffe d’un grand réalisateur et sa mise en scène souffre d’un manque total d’originalité et d’un rythme franchement inégale, qui vient plomber un peu plus son film. Et ce n’est pas sa tendance à se reposer sur les hits musicaux de l’époque ("10 ans plus tôt" de Sardou, "Vanina" de Dave…) qui vient le sauver. Heureusement, "Nos plus belles vacances" dispose d’un atout non négligeable : son casting. Lellouche a réuni ses complices habituels (qui, à défaut de bénéficier de personnages intéressants, parviennent à communiquer leur complicité et leur bonne humeur aux spectateurs. On retrouve ainsi Philippe Lellouche lui-même en mari infidèle, Christian Vadim en benêt à moustache, Vanessa Demouy en épouse docile (et un peu transparente) et David Brécourt en méconnaissable idiot du village (sans oublier son frère Gilles Lellouche qui assure, sans trop pousser, la voix-off). On s’étonnera que les rôles les plus intéressants aient été distribués aux acteurs extérieurs à la troupe du réalisateur, que ce soit Gérard Darmon et son numéro habituel d’aîné charismatique, Julie Gayet en épouse trompée, Nicole Calfan en belle-mère râleuse ou encore Jackie Berroyer en prétendant atypique. Les quelques jolis moments du film, ainsi que les quelques séquences amusantes, sont donc dus exclusivement aux prestations de ces acteurs (mais aussi des gamins, très bien) et parviendrait presque à rendre le film acceptable. Presque…

un film ennuyeux ou on ne retiendra que la caricature sur ces pauvres petits bretons qui n'ont rien demandé à personne. vraiment sans saveur malgré un casting intéressant. ----Août 2018----

Je ne comprends pas les critiques assassines pour ce film. J'y ai été un jour de grisaille et ce film m'a donné envie d'être en vacances. La belle région qu'est la Bretagne, les champs, l'été, les enfants, l'ambiance chaleureuse, lègère mais à la fois émouvante rend ce film très attachant. C'est un joli film où l'on passe un bon moment de détente et d'évasion. Chaque personnage a son histoire, et on leur découvre des faiblesses même à ceux qui semblent intouchables.
Merci Philippe Lellouche pour ce très très agréable film.
Allez-y, vraiment, vous en ressortirez avec le sourire, l'envie de vacances et de liberté!

Une comédie douce et légère qui met en avant de bons acteurs. On rit pas mal de fois, on découvre la Bretagne des années 70, on se sent transporter pendant 1h30 min.

Bonne comédie française avec de bon acteur, sa fais plaisir.....

Le film commence très timidement mais sait installer une atmosphère propice à transmettre les émotions des vacances telles qu’elles furent vécues en 1976 par le héros, sa famille et ses amis. La bande de copains (les hommes) est davantage mise en valeur que celle des femmes. On est quand même loin du niveau d’un film comme « Le Cœur des Hommes » mais on suit l’histoire avec intérêt et on savoure les quelques gags, pas assez nombreux à mon goût pour une comédie.
Pour leur premier film, il y a les rares réalisateurs qui font d’emblée un chef d’œuvre (j’ai par exemple en tête Andrew Niccol avec « Bienvenue à Gattaca », Fabian Bielinsky avec « Les Neuf Reines », Na Hong-Jin avec « The Chaser » ou Florian Henckel von Donnersmarck avec « La vie des Autres ») et ceux, beaucoup plus nombreux, qui ont quelque chose d’intéressant à dire mais qui le traduisent de manière maladroite devant la caméra. Philippe Lellouche est dans cette deuxième catégorie.

Excellent film qui nous fais voyager , les acteurs jouent très bien !

Encore film sur la nostalgie des seventies par les yeux d' enfant de cette époque qui découvre les filles et l'amour : c'est un peu poussif dans les dialogues , assez cohérent sur le sclichés , la musique est très lourdingue pour appuyer les sentiments, bref c'est vraiment pas terrible , ça aurait pu être un mauvais téléfilm : même A nous le spetites anglaises est plus sympa !

Un film frais et sympathique, le genre de comédie française qui fait du bien, tendre et nostalgique.
Une belle pléiade d'acteur, dont un Christian Vadim formidable.
Mais pour apprécier ce film il faut s'habituer à une maladresse grossière qui saute aux yeux: les années 70 ne peuvent pas se résumer au monde des Deschiens.
Que ce soit dans les costumes, l'accent, les comportements ce film appui son imaginaire sur celui des Deschiens. Pourquoi avoir caricaturé à ce point et aussi grossièrement les ruraux de ce coin de France à cette époque ?
Une bande de gueux grimaçant braillant comme des veaux avec un accent imitant maladroitement tant bien que mal tous les accents ruraux de France, c'est ridicule ! Certaine têtes sonnent faux tout comme la façon de parler, de bouger, d'être vêtu. Tous les poncifs sont réunis et appuyés à l’excès.
Dans un film décalé, absurde, surréaliste, cela aurait pu avoir un sens, mais là c'est totalement hors de propos et il faut faire un effort pour "oublier" ce défaut de justesse qui sonne faux comme un pupitre désaccordé dans un orchestre. C'est une véritable erreur technique, le film n'aurait jamais dû sortir sans que cet aspect soit réajusté.

Ca partait très mal, ambiance les chtis version breton en moins drôle et encore plus cliché... Le film se débride un peu mais cela reste assez lourd. Il y a du boulot pour le frère Lellouche en tant qu'acteur et real.

Les années "70", c'était ma jeunesse...Mais la magie de la nostalgie n'a pas opéré. D'accord, pour moi, c'était la Corse, et là, c'est la Bretagne... Mais je ne pense pas que ça soit la seule raison???

Déçu par cette chronique nostalgique de Philippe Lellouche, qui fait la quête de ses souvenirs d'enfance sans parvenir à rendre le voyage réaliste. Les jardiniers apprécieront le navet