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aléa54
2 abonnés
36 critiques
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5,0
Publiée le 27 septembre 2013
Comme son Zelig, Woody Allen est un cinéaste caméléon qui nous livre ici un film qui est presque un film à sketchs, en hommage à Rome et à la comédie italienne. Les acteurs sont tous très bons, avec des dialogues qui font mouche. Le jeu d'acteur de Woody Allen est ici particulièrement réjouissant (en particulier la scène de la rencontre avec le père du fiancé de sa fille est extraordinaire.) Le personnage de l'ange gardien, joué par Alec Baldwin, est très intéressant. Au final on a une comédie rafraîchissante, pas moralisatrice pour un sou, qui est une invitation à la vie. La photographie est superbe, ce qui ne gâche rien. Le film a été descendu par la critique, pourtant, de mon point de vue, il n'y a pas grand chose à lui reprocher, sauf évidemment si on n'est pas venu pour se divertir. Ironie du sort, le film contient par anticipation la réponse à ces critiques dans la scène des commentaires que font des quidams italiens à la sortie d'un cinéma...
Quel ennui ! Ce film m'a vraiment déçu : des histoires à la limite du sans queue ni tête, un jeu d'acteurs qui laisse à désirer pour certains, un rythme trop lent... Et j'en passe. Autant j'ai beaucoup aimé "Midnight in Paris", autant avec "To Rome with love", j'ai eu envie de m'enfuir de la salle au bout des 10 premières minutes ! Le seul point positif que je lui trouve, ce sont les magnifiques vues de la ville de Rome mais c'est bien la seule chose. Il n'y a pas à dire, ne comptez pas sur moi pour revoir ce film !
je ne sais pas vous mais moi je trouve que woody nous sert le meme film de ses vacances en eyrope ces dernieres annees. paris... barcelone ... rome ... trop c est trop (ou tropico). je prefere me souvenir de annie hall, radiodays ou zelig.
Il y a un bon nombre de films moyens dans la longue carrière de notre cher Woody Allen, mais très peu de mauvais films : ce "To Rome With Love" en est malheureusement un, frôlant même le navet absolu. Ressassant une fois de plus ses obsessions et ses thèmes fétiches, mais cette fois sans aucune grâce, Allen bâcle - comme souvent, il faut l'admettre - aussi bien sa narration (entremêlant ses différents "sketches" sans le moindre souci de temporalité) que sa direction d'acteurs, à peu près tous à côté de la plaque, ou tout au moins perdus, sans parler même de mise en scène, ici inexistante. Le pire - l'inimaginable ! -, c'est que rien n'est drôle ici, tout est lourd, grossier, à l'image d'un Benigni en roue libre, aussi grotesque qu'à l'habitude. Il faut arriver à s'accrocher, par fidélité à un cinéaste qu'on a tant aimé, pour trouver ça et là quelques brèves lueurs de fantaisie (comme dans le charmant personnage de l'épouse italienne qui se dévergonde...) et un peu d'espoir pour les prochains films d'un artiste dont la liberté de ton nous tient à coeur. Woody, il est sans doute temps d'abandonner les clichés touristiques et de retourner à Manhattan !
Ce n'est pas la meilleure réalisation qu'il nous ait concoctée mais c'est du très bon Woody Allen. Des dialogues ciselés et savoureux, des situations cocasses, de l'humour, du romantisme et pour ne rien gâcher Rome comme décors.
D'habitude fan des Woody Allen et particulièrement des derniers, celui ci est très décevant. Il reflète encore plus le délire psycho maniacodépressif et égocentrique du réalisateur qui parle toujours aussi vite. Les dialogues d'habitude croquants et drôles ne sont que mimiques désuètes et poses ringardes. Clichés et carte postale, personnages fous et incohérents. Un film illogique dans un parcours sans faute pourtant.
Bon film de WA, un peu long mais une jolie histoire. On se laisse vite entrainé dans les rues de Rome, comme a chaque fois que WA s'attaque a une ville. Aprés Barcelone, Paris, Londres, il fallait bien rendre hommage a l'Italie....
Il faut annoncer la couleur tout de suite, "To Rome with Love" n'a rien d'un film, encore moins d'un bon film. Le dernier opus de Woody Allen ressemble a un spot touristique de 2h pour la ville de Rome (il frôlait déjà ça avec le fade "Minuit à Paris") ou alors -vous choisirez, a une pub pour de la mozarella. Allen l'avoue lui-même: la ville de Rome a financé son film. Et donc, une fois les financements acquis, il faut bien meubler deux heures de film. Allen s'est donc mis en mode pilote automatique et nous offre un film à sketch sans intérêt, sans point de vue (seul celui de Begnigni est digne d'intérêt) et où les acteurs sont en service minimum. Allen intègre ici tout les éléments qui font son style, allant jusqu'à se caricaturer lui-même. En effet, chaque sketch (je ne parle pas d'histoires car il n'y en a pas) est prévisible dès les premières minutes (un peu d'adultère par ci par là, un metteur en scène raté, un puceau qui va se faire apprendre l'amour par une prostituée de haut niveau, etc.) Le tout est saupoudré par une photographie pompée sur Jean-Pierre Jeunet (oh que c'est jaune) et par une musique d'accordéon débile qui revient sans cesse (Rome aurait pu aussi financer un vrai compositeur, quelle honte!) Au début du film, un policier annonce la couleur: "je vois tout ce qui se passe, toutes les histoires". Hélas il ne se passe rien dans "To Rome with Love", le temps passe péniblement et les sketchs n'offrent aucune surprise. Et encore, si c'était beau et bien filmé. Un Woody en service minimum donc, du simple filmage: je pose ma caméra, j'attends et j'enregistre. Rien de plus. Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/to-rome-with-love.html
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/to-rome-with-love.html
Quel étrange film que le dernier Woody Allen. Le casting tout simplement superbe et la promesse de sublimer une nouvelle capitale européenne après les réussis "Vicky Christina Barcelona" et "Midnight in Paris" ne pouvaient que nous mettre l’eau à la bouche. Certes, sieur Allen est connu pour faire beaucoup de films, souvent charmants mais pas toujours réussis, mais à chaque fois on y retourne en oubliant tout cela. "To Rome with Love" a la particularité d’être construit comme un film à sketches où les personnages de chaque petite histoire ne se rencontrent pas. En général, je suis un grand fanatique des films choraux où au contraire les personnages se croisent pour raconter autant la petite histoire que « l’Histoire avec sa grande hache », comme le fabuleux Collision (Crash) ou le sympathique Fauteuils d’Orchestre. Mais ici la construction du film de Woody Allen a une nouvelle particularité, plus frappante encore : chaque « court métrage » semble avoir été réalisé par différents réalisateurs, différents Woody Allen. En effet, bien que l’on reconnaisse à chaque fois la patte de Woody Allen, chaque histoire présente un style différent. Dans l’une, Alec Baldwin incarne la conscience de Jesse Eisenberg et n’hésite pas à parler avec les autres personnages de leurs conflits intérieurs. Ellen Page, Jesse Eisenberg, Greta Gerwig et Baldwin sont excellents et le parti pris de ce personnage psychanalytique incarné par Baldwin est passionnant, ce qui en fait un segment très réussi. L’histoire de Woody Allen rencontrant son gendre et sa famille qui reconnaît un fabuleux chanteur d’opéra dans la personne du père de son gendre, habitué à chanter sous sa douche, est absurde et amusante. On retrouve enfin Woody Allen en plutôt bonne forme dans l’un de ses films (pour la première fois depuis Scoop). Je vais aller plus vite sur les autres histoires : Roberto Benigni, simple gars de la classe moyenne italienne, devient du jour au lendemain une célébrité célébrée par le public et la presse qui s’enthousiasment à propos de ce qu’il a mangé le matin, ou s’il porte des caleçons… Absurde ! Triplement absurde ! Mais très intéressant, car le film questionne le mérite à la célébrité de façon amusante. La petite aventure de Penelope Cruz avec le jeune Fabio Armiliata constitue une sorte de vaudeville amusant et réussi. Le film commence par une présentation faite par un policier à la circulation qui explique que du centre de sa place, il voit tout, notamment les histoires d’amour. Il faut admettre que cet insupportable narrateur me semble être de trop. Le film de Woody Allen est comme un recueil de nouvelles qui n’ont pour fil d’Ariane que l’amour, les quiproquo, l’absurde et Rome. Nul besoin d’un narrateur pour comprendre cela. Merci quand même !
un régal pour le fan de woody que je suis. pas le meilleur, mais indulgence.... des séquences de légende, des réparties grinçantes et de tes beaux plan de rome
Pourquoi ce titre en Anglais? Pourquoi ne pas le traduire "affectueusement de Rome" ou "bon baiser de Rome". J'ai horreur d'aller voir des films dont le titre anglais n'est pas traduit. Ne traduit-on pas les titres des films russes comme ceux de Loungiuine, de Tarkovski, de Mikhalkov? Bon , passons. Chaque ville inspire aux créateurs une histoire différente. Pour Woody Allen, le Paris des années 20 c’était la ville de la liberté d’expression, donc de création. Il a réalisé, pour exprimer cela, « minuit à Paris ». Apparemment, pour lui, Rome c’est la ville des mille et une histoires. La ville des livrets d’opéra avec des intrigues compliquées et pleins de rebondissements. Mais aussi la ville du bel canto et celle, plus moderne, des émissions de télévision débiles appelées « reality show » qui transforment momentanément un obscur quidam en célébrité. Manifestement, pour ce dernier sujet, Allen s’inspire des caricatures felliniennes. Pour mettre en scène toutes ces idées, le réalisateur nous concocte un pizza à 4 saveurs différentes : l’histoire de l’inconnu qui devient célèbre (avec Benigni dans le rôle), celle du ténor qui ne sait exprimer la plénitude de son talent que sous la douche (Fabio Amiliato), celle de la jeune provinciale fraichement mariée (Alessandra Mastronardi) pudique et hésitante prête à succomber aux propositions d’un acteur célèbre (on pense évidemment à « cosi fan tutte » ), celle de ces 4 américains, deux femmes, deux hommes ( c’est l’histoire la moins convaincante bien qu’inspirée – peut-être - par l’œuvre de Durell : « le quatuor d’Alexandrie ») à découvrir par vous-même. La mise en scène reste d’une étonnante virtuosité. Les dialogues, en revanche n’ont pas la puissance humoristique habituelle mais les plans s’enchaînent sans susciter l’ennui et l’on rit souvent de bon cœur surtout avec l’histoire du ténor qui est d’une étonnante bouffonnerie. Ce film n’est pas du meilleur Allen mais c’est du Allen donc à voir sans retenu. Sachant que j’ai vu ce film après cette horreur qu’est « à perdre la raison », « affectueusement de Rome » m’a réconcilié avec le cinéma et ma nettoyé le cerveau.
Je viens de voir ce film et je ne comprends pas les critiques qui le descendent à fond. Je suis une fidèle de Woody Allen et j'ai été très contente de renouer avec ses anciens films ou l'humour était déjanté mais avec un message à faire passer. J'ai beaucoup ri tout au long du film, ce qui ne m'arrive que très rarement et je dis merci à Woody Allen qui peut encore nous amuser sur les travers de notre société et sur nos relations amoureuses. J'espère que les prochains films auront autant d'humour que celui-là. Je vous invite à aller le voir si vous voulez rire un bon coup.....