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rogerwaters
141 abonnés
1 089 critiques
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2,0
Publiée le 26 juin 2015
Habitué à livrer de temps à autre des films moins inspirés, entre deux œuvres majeures, Woody Allen touche presque le fond avec cet opus qui s’intercale entre les fameux Minuit à Paris et Blue Jasmine. Récréation certes, mais surtout véritable faute de goût pour un cinéaste qui se complaît ici dans les pires clichés lui qui sait habituellement les retourner à son avantage. Son hommage aux comédies italiennes ne fonctionne pas vraiment et se vautre même dans le Z involontaire par l’emploi d’une musique qui exhume les pires sonorités des nanars franchouillards des années 70. Si le segment avec Woody est plutôt drôle, de même que celui avec Benigni, on ne voit pas bien l’intérêt de celui avec Penelope Cruz (en mode automatique). Finalement, le seul qui se rattache vraiment à l’œuvre ordinaire de Woody est celui avec Alec Baldwin et Jesse Eisenberg. Voilà un segment plus attachant et nostalgique. Mais cela ne fait pas un film et l’ensemble étonne par sa totale vacuité. Très dispensable, même pour les fans hardcore.
La preuve qu'on peut s'appeler Woody Allen, proposer un casting de rêve dans un décor chargé d'histoire et se planter de façon magistrale. Pourtant, tout était réuni pour amener "To Rome with love sur le chemin de la réussite". Satire de la comédie italienne classique, le film repose sur une douzaines de personnages dont l'inévitable Benigni, cadre géographique oblige. Si les tentatives humoristiques sortent des sentiers battus, relevant d'un véritable effort de créativité, la mise en forme pèche un peu. Les trop nombreuses longueurs découragent assez vite le plus tenace des spectateurs, à tel point que le générique de fin fait figure de délivrance.
Woody Allen nous invite à suivre les pérégrinations, amours et trahisons de 3 groupes d’américains et italiens dans les ruelles et trattorias de la Rome charismatique. Certains se perdent dans les méandres du grotesque et du quiproquo. Comme à son habitude, le réalisateur donne part belle à la psychanalyse. Finalement, l’effervescence débridée de cette comédie nous étonne peu... Du Woody Allen pur jus ! Parfois loufoque, souvent acerbe vis à vis de notre société et des médias. On s’indigne (parfois) et on sourit (un peu) en appréciant certaines séquences comme celles du Caruso amateur, entrepreneur de pompes funèbres, qui chante sous la douche et qui se retrouve propulsé par un « imbécile en avance sur son temps » sur la scène.
Le cinéma de W Allen semble rajeunir. Pendant longtemps, il nous rebattait de quadra-quinqua-sexa amers et névrosés, ne renouvelant leurs galipettes que dans de mornes adultères. Depuis quelques temps, il chante l'amour jeune en l'habillant de tendres et grivoises frivolités. En débarquant à Rome, il mène quatre historiettes de front et s'il se garde les meilleures réparties, il laisse la belle place aux jeunes acteurs Ellen Page-J Eisenberg, P Cruz épatante en prostituée du beau monde, sans oublier le petit couple fleur bleue qui va égratigner le contrat de mariage. Des situations loufoques - Benigni qui devient célèbre malgré lui - le chanteur qui ne révèle son talent que sous la douche - des clins d'yeux complice à l'Italie terre de cinéma, du vaudeville et du burlesque. Du plaisir.
Voilà un film qui ne révolutionne pas le cinéma mais qui répond à la première réponse à la question "Pourquoi regarder un film ?". Pour le plaisir ! Ce film prouve une fois de plus l'un des dons unique à Woody Allen : celui de nous amener un film qui va nous faire sourire, qui va nous faire croire qu'il est futile et léger mais qui en fait recèle de petites piques dans les dialogues, de petites dénonciations sur des aberrations de notre société et de petites mises en lumière sur les défauts inhérents à l'être humain. Eh oui ! Un film cérébral qui nous fait rire, c'est possible ! Il arrive même à nous mettre sous le nez des trucs complètement aberrants, voire impossible, que l'on va assimiler à la réalité naïvement. De plus, ce que j'apprécie aussi tout particulièrement chez Woody Allen, c'est son choix des acteurs. Il ne semble pas choisir des acteurs pour des personnages mais crée des personnages pour des acteurs. Pourtant, je regrette quelque peu qu'on n'arrive pas à s'attacher davantage aux personnages comme à l'histoire. En résumé, une glace italienne à la douceur qu'apparente et aux goût indéfinissable qu'on adore déguster mais que pendant un temps !
J'ai récemment décidé de regarder la filmographie de woody. Celui ci est mon deuxième, et après se délire de scènes les plus délirantes les unes que les autres, je me suis dit: "C'est ça Woody allen? je regarde tout!"
Folie douce et absurde qui nous entraîne dans un délire construit parfaitement déconstruit ou vice versa Woody malgré une ou deux facilités scénaristiques qu'on a vu venir (le téléphone qui tombe dans le caniveau, et le chanteur sous la douche ) réalise ici un film bien plus étonnant que son Blue Jasmine suivant. Hommage au cinéma italien (même Roberto Benigni, le De Funès italien, est supportable tant il est contrôlé) ce film nous charme par son inventivité, sa superbe photo et ses clichés usés revisités de façon intelligente. N'en déplaise aux critiques blasés et suffisantes ce Woody Allen est inventif et se passe d'explications, de fils pour la crédibilité et tout ce qui excite ces critiques masturbateurs . C'est un film ouvert où plusieurs interprétations sont laissés aux spectateurs ; qu'on pense au personnage joué par Alec Baldwin, espèce de chaperon invisible ou trop visible qui hante le couple d'amoureux.Qui est-ce? revisite-t--il sa jeunesse? ou est-il vraiment dans le présent? ou le personnage du chanteur d'opéra qui synthétise probablement tous les égos des chanteurs italiens sous la douche et métaphorise ainsi leurs désirs de gloire ou encore l'acteur Don Juan qui conquiert la midinette plus cochonne qu'il n'appert devant la célébrité etc...tout reste intelligent ,inventif et amusant..on pense bien sur à Fellini devant la gloire soudaine de Benigni et à son 81/2 pour les angoisses de la célébrité; pour l'actrice névrosée et supposément cultivée ma foi je craque aussi tant le portrait est juste et il y a aussi la putain jouée par Penelope Cruz qui est un délice. L'ouverture du film avec le policier qui fait la circulation prequ'en faisant du ballet est magnifique. C'est subtil mais si amusant. C'est par lui qu'on rentre dans toutes ces histoires romaines et c'est une magnifique trouvaille pour quiconque est allé à Rome...Rome où l'automobile occupe une place centrale! Bravo et mille grazie per una storia magnifico!PS: Fait rare pour un Woody Allen: La version DVD a une option spéciale sur le tournage. Un autre délice qu'on déguste comme un gros cannelloni au ricotta et cacao.
Pas aussi catastrophique qu'on le dit, "To Rome wit Love" rend hommage au cinéma italien de Fellini tout en portant un regard sur 4 portraits made in Woody Allen. La faiblesse de ce film réside dans l'inégalité qui existe entre les différentes histoires : Celle avec l'architecte retrouvant le fantôme de sa jeunesse passée, le ténor de salle de bain sont d'une incroyable poésie. Le thème de celui joué par Benigni fût (hélas) déjà évoqué, et les deux jeunes mariés arrivant à Rome sont vraiment les deux personnages qui plombent le film. Toutefois, les amoureux de la capitale italienne et des films de Woody Allen prendront plaisir à voguer dans ces contes du XXIème siècle.
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Je ne sais pas, je crois que c'est ce qu'on pourrait appeler un faible. Woody Allen a toujours su susciter mon intérêt, malgré sa filmographie très inégale, et son génie sporadique. Il y a toujours cette volonté de raconter quelque chose différemment, en contournant les codes et les genres. C'est un cinéma réellement stimulant. Des histoires et des personnages distincts et qui s'entremêlent? Bah, un film-choral alors? Non, notre ami Woody décide de nous faire un faux-film choral, avec des histoires qui n'ont pour seul lieu commun que ce gendarme du début, qui nous raconte les vies de ces passants de tous les jours, dans sa ville: Rome. Film touristique? Non, et c'est peut-être l'une des déceptions, Rome n'est pas vraiment l'enjeu et le sujet du film. Quel est-il alors? Le monde du show-biz? La célébrité et son rapport de plus en plus ambigu avec l'anonymat? Ou simplement des caricatures succulentes des figures de notre quotidien (la psychologue qui voit Freud partout; le gaucho parano; l'allumeuse effrénée). Les sujets se chevauchent, le fil narratif est délicieusement absurde. Et pourtant, et c'est là qu'on touche à ce qui pourrait s'apparenter au génie: la cohérence surnage, et constamment. Chaque histoire a sa part d'irréel, chaque personnage son fantasme. Et c'est dans l'illusion qu'on atteint l'unité du film. On voit qu'il garde un cap. Un ton. Satirique, effronté, inventif, dynamique To Rome with Love est un film léger soutenu par une structure réfléchie et aboutie, contrairement à ce que la plupart des critiques veulent faire croire.
J'ai apprécier le film tout d'abord grâce à son ambiance travailler (Rome est une trés belle ville) mais aussi grâce à son casting splendide malheureusement j'ai parfois eu du mal a suivre le scénario qui souffre de quelque lourdeur qui sont heureusement trés vite effacer par le talent des comédiens.
Allen Période cartes postales, les différentes histoires sont peu passionnantes et faiblement amusantes en plus la photographie chargée en rajoute une couche sur l'artificialité du film.
Un film qui nous amuse en partant dans tous les sens, Roberto Beginini est l'objet d'un sketch surréaliste et Pénélope Cruz incarne avec talent, humour et conviction une pute de luxe totalement délurée. Tandis qu'Elen Page joue les nympho. Surprenant, attachant et complètement dingue. J'ai adoré !
Une bonne comédie de Woody Allen, bien écrite, avec un casting de choix et quelques séquences drôles. Malgré tout, cela manque un peu du génie de Allen par rapport à la mise en scène, parfois trop impersonnelle. Toutefois, cette une histoire amusante, qui donne le sourire. Intéressant.
Complexe, drôle, esthétique, ces 3 histoires dans la ville de Rome nous font entrer dans le magnifique univers de Woody Allen. On y reconnait son style particulier et coloré incluant son rythme scènistique si reconnu à travers le cinéma internationale.