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Caine78
6 716 abonnés
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2,0
Publiée le 12 août 2012
Bon, cela fera mon deuxième Woody Allen peu apprécié après « Vous allez rencontrer un sombre et bel inconnu »... Cela dit, au vue d'une critique presse très tiède qui a pourtant l'habitude d'encenser Allen pour tout et n'importe quoi, j'avoue que je m'attendais à pire, et que la surprise a en conséquent été plutôt agréable. Enfin, agréable... Disons que le sens des répliques du réalisateur new-yorkais fait parfois mouche, tandis qu'il a eu la bonne idée de mêler les différents sketchs les uns aux autres, évitant ainsi l'effet de répétition. Reste que tout cela sent vraiment le cliché. On se demande même comment l'ami Woody, si fin habituellement, a pu tomber dans des pièges aussi grossiers, certaines histoires s'avérant limite inintéressantes (mention spéciale pour celle avec Roberto Benigni), voire parfois assez ridicules. Après, cela est parfois assumé et il n'est vraiment pas interdit de rire devant certaines idées farfelues d'Allen (on pense évidemment au « ténor » ne chantant bien que sous la douche), mais ces dernières restent des cas isolées, les autres préférant se complaire dans une banalité tantôt agaçante, tantôt lassante. On appréciera néanmoins le propos lui peu conventionnel que l'adultère est souvent salutaire pour un couple (en même temps, qui pourrait résister à Penelope Cruz dans sa sublime robe rouge?), sans doute les scènes les plus « alleniennes » d'une œuvre qui ne l'est manifestement pas assez, du moins pas dans le bon sens du terme. Bref, du bon, du beaucoup moins bon, quelques belles intuitions et de nombreux loupés (comment Jesse Eisenberg peut-il préférer Ellen Page à Greta Gerwig?) : un cru Woody 2012 très mineur, à la limite parfois du théâtre de boulevard...
on sent que Woody change son équipe de pays , cette fois l'Italie et plein de poncifs sur ce pays. Franchement ce film c'est un peu n'importe quoi comme scénario meme si Woody est toujours excellent dans les rares scènes ou il joue quasiment son role. Les JO sont plus excitants à voir que ce film.
On en prend d'autres et on recommence ! Visiblement tourner avec ce bon vieux Woody ça fait pas tâche sur un CV : après Leonardo DiCaprio, Edward Norton, Jonathan Russ-Meyer, Kenneth Branagh ou encore Diane Keaton, Carla Bruni, Sharon Stone et Mia Farrow etc, etc, etc, etc... c'est au tour de Roberto Benigni, Ellen Page et Jesse Eisenberg d'en témoigner ! To Rome with Love ne changera certes pas la face du monde, pas aussi gouleyant qu'un millésime ( il est loin le temps de Manhattan...) mais pas dégueu non plus, il reste ce que Woody Allen a fait de mieux depuis Le Rêve de Cassandre. A voir au moins pour les trois comédiens cités ci-dessus, même si la mise en scène ne casse décidément plus beaucoup de briques. Sinon la présence de Pénélope Cruz reste étonnamment supportable et la BO sympathoche... Tout ce petit téléfilm bigger than life ( paillettes, champagne et confettis ) mérite un bon point sur le carnet de voyage de notre ami Woody Allen, qui réussit à rendre une scène de vocalise franchement drôle à déguster ! D'ici là on peut toujours s'amuser à deviner le titre de son prochain long métrage : Il était en Belgique une fois, L'amour Suisse ou peut-être Lesbos-Lisbonne...
a légèreté sans que cela soit superficiel. Les critiques lui sont tombés dessus, oubliant que le cinéma c'est aussi un bonbon sucré, qui fait du bien à la tête. Mais que ce bonbon sucré est aussi acide : vide de la société actuelle qui place n'importe qui au rang de célébrité (le rôle de Benigni), de l'amour rapide pour la mauvaise personne qui masque la peur d'être seul. (Essenberg et Page). Savoir être soi-même sans peur des autres (révélation faite par Cruz ) Du rejet de vieillir en sombrant dans la nostalgie (Baldwin). Sujets graves que Allen traite avec sourire (son propre rôle dans film est un pur bonheur, caricature de lui même, drôle et pathétique. La scène de rencontre avec le beau-père...) Cinéaste s'approchant de la mort ("mais pas tout de suite, dans 50ans disons!"), Allen donne une leçon, à tous les cinéastes qui se croient indispensables et sérieux. Impression de vide mais sourire tout le temps : c'est une belle définition de la vie!
Etrange sensation : semblable à celle de voir un plongeur émérite et chevronné faire un plat énorme en arrivant dans l'eau. WA ne nous avait pas habitué à ça. Et on espère que ce n'est qu'un essai raté. Mais tout parait tellement mal emballé, mal ficelé, presque grotesque dans le burlesque, peu convaincant, sans envergure, sans dimension. C'est comme si WA sentait sa mort arriver et qu'il voulait fourrer toutes ses dernières idées sur des sujets aussi divers et variés que la télé réalité, l'amour, l'art, la persévérance, la timidité, les convictions. Le meilleur woody allen peut ficeler ça brillamment.
To Rome with love C'est frais, c'est Rome, c'est romantique ... De l'amour etc... Une jolie visite de la ville...des clichés, des trucs sans queue ni tête.... Pour ceux qui veulent deux heures de dépaysement à l'italienne avant le retour à la grisaille et au stress parisien ...
Excellent film que To Rome With Love. Si le film, au début, parait en deça de ses prédecesseurs, on constate par la suite qu'il n'en est rien. Du grand Allen, une fois de plus !
Très bon Woody Allen! Dans la même veine que midnight in Paris, c est un joli moment de cinéma! Drôle, frais, et comme toujours chez Allen, moralisateur en douceur. À voir!
Woody Allen s'offre-t-il des vacances dans les plus belles capitales européennes? on peut se le demander au vue de sa mise en scène qui manque véritablement de souffle. malgré un casting toujours de haute volée (Alec Baldwin et Jesse Eisenberg en tête), l'ensemble a du mal à emporter notre adhésion tellement le thème de l'amour et du couple a été décortiqué, développé, analysé par mister Allen.
Un film bien fait, comme d'habitude chez Woody Allen. Cependant, il a vraiment mis le paquet sur l'aspect "infidélité" qui est vraiment lourd. Quel dommage!
Je n'ai pas compris le délire de l'artiste, là où il veut aller ni comment ! Ce film est d'une tristesse infinie et ne parle de rien, ne dit rien, n'exprime rien !
Brides de vies entremêlées, To Rome with Love se laisse regarder, mais baigne littéralement dans le cliché. C'est tout de même mignon et gentillet et le panel d'acteurs est vraiment bien.
Un très bon Woody Allen ! C'est l'oeil d'un américain amoureux de l'Europe et qui se moque gentillement des caricatures italiennes et notamment romaine, caricatures des étrangers sur les italiens et des italiens sur eux-mêmes ! C'est à ce titre que ce film est délicieux. Ce double regard est l'asuce du film qui en fait tout son charme. Pour le reste, du pur Woody Allen : professionnalisme du scénario, du metteur, en scène des acteurs, de la bande son ... Bref, amateurs de l'Italie, vous y passerez un excellent moment ! Ciao ciao !
Si vous n'avez jamais visité Rome ou avez envie de vous rappeler vos ballades dans la capitale italienne, si vous êtes en manque de soleil ou de voir des acteurs sympathiques, allez voir ce film, sinon, ne perdez pas votre temps. C'est joué comme sur un scène de mauvais théâtre amateur, filmé comme un film institutionnel, les situations sont invraissemblables, poussives et cousues de fil blanc, les dialogues sont parfois filmés juste pour le plaisir de montrer une bonne réplique à l'écran. Il faut que Woody Allen arrête de faire des films juste parce qu'il est accro à la caméra et que les acteurs sont tous prêts à partir en vacances avec lui autour de l'Europe!