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Seemleo
64 abonnés
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3,0
Publiée le 31 juillet 2012
La fin du triptyque pour Woody : après Barcelone et Paris, revoilà les Américains en goguette dans une ville carte postale. 1 h30 agréable dans l'univers allenien, nourri par deux (!) excellentes idées, par l'utilisation consciente des clichés romains et italiens, et avec une brochette d'acteurs surprenante. Une comédie enlevée, mais sans réel renouveau de la part du réalisateur.
On ne va pas se mentir, ce “To Rome with Love” est un Woody Allen sacrément mineur. Mineur, c’est le mot gentil qu’on emploie généralement pour caractériser un film très moyen, voire raté, d’un grand réalisateur.
Depuis quatre films, Woody est d’ailleurs branché sur courant alternatif. Plein d’inspiration pour “Whatever Works” et “Minuit à Paris“, il a retrouvé le rythme poussif de “Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu” pour cette escapade romaine. Les deux films ont en commun une structure en saynète pas très heureuse dont il semble penser qu’elle le dispense de construire un vrai scénario.
Bien sûr, la dialectique du réalisateur new-yorkais est toujours plaisante. Il a beaucoup de bonnes idées comme cet homme qui devient un magnifique chanteur d’opéra quand il se douche, cette call girl (Penelope Cruz) qu’un quiproquo propulse dans une garden party où elle croise tous ses clients réguliers, ou encore Alec Baldwin en “conscience” de Jesse Eisenberg. Il y a aussi ces répliques parfois fulgurantes, ce sens du dialogue si aiguisé qui font qu’on ne passe jamais un très mauvais moment.
Il continue à pétrir inlassablement les mêmes thématiques : le discours amoureux, le fantasme, les rapports entre le talent et la célébrité, la peur de la mort… Mais ce “To Rome with love” manque de liant, de raison d’être autre qu’une simple farce en milieu italien. Il y a aussi cette voix off un peu niaiseuse et certaines scènes pas toujours très bien jouées.
Plus sympa que je le pensais. Quelques savoureuses scènes, un Woody Allen acteur très drôle, mais on ne peut pas être sensible à toutes les intrigues de ce film choral. Un peu ennuyeux par moments aussi. Pas le meilleur Woody Allen, mais pour l'été ça peut passer.
Un très bon Woody Allen ! C'est l'oeil d'un américain amoureux de l'Europe et qui se moque gentillement des caricatures italiennes et notamment romaine, caricatures des étrangers sur les italiens et des italiens sur eux-mêmes ! C'est à ce titre que ce film est délicieux. Ce double regard est l'asuce du film qui en fait tout son charme. Pour le reste, du pur Woody Allen : professionnalisme du scénario, du metteur, en scène des acteurs, de la bande son ... Bref, amateurs de l'Italie, vous y passerez un excellent moment ! Ciao ciao !
Un film dans les standards de Woody Allen sans être pour autant exceptionnel, l'interprétation est de qualité mais Cruz, Baldwin, Eisenberg notamment sont sous-exploités. C'est rafraîchissant de revoir Woody devant la caméra avec un rôle sur mesure. A chaque fois, il ne joue pas, il vit. Les scènes avec Benigni sont tellement surréalistes que j'ai ri plusieurs fois devant le comique de situation avec des médias tellement exposés dans l'excès que même M. Toutlemonde peut avoir son heure de gloire. Mention aussi au ténor de la douche qui reflète parfaitement l'inventivité d'Allen, capable de réinventer l'art avec une situation loufoque. C'est un bon film choral où le décor romain n'est pas suffisamment exploité malgré tout mais qui arrive à explorer plusieurs sujets intéressants. A trop se disperser dans les histoires, l'impact est réduit. spoiler: Petite réflexion sur le duo Baldwin-Eisenberg (je ne sais pas si elle a été explorée) mais je pense qu'il s'agit d'une projection de lui-même des années plus tôt quand il vivait à Rome et que d'y revenir seul lui rappelle ce douloureux épisode. La réalisation suggère en effet que le personnage est en dehors de l'histoire et non un mentor. Après, les interprétations sont multiples, c'est là toute la beauté du cinéma et Allen nous en donne encore la preuve.
Bon, cela fera mon deuxième Woody Allen peu apprécié après « Vous allez rencontrer un sombre et bel inconnu »... Cela dit, au vue d'une critique presse très tiède qui a pourtant l'habitude d'encenser Allen pour tout et n'importe quoi, j'avoue que je m'attendais à pire, et que la surprise a en conséquent été plutôt agréable. Enfin, agréable... Disons que le sens des répliques du réalisateur new-yorkais fait parfois mouche, tandis qu'il a eu la bonne idée de mêler les différents sketchs les uns aux autres, évitant ainsi l'effet de répétition. Reste que tout cela sent vraiment le cliché. On se demande même comment l'ami Woody, si fin habituellement, a pu tomber dans des pièges aussi grossiers, certaines histoires s'avérant limite inintéressantes (mention spéciale pour celle avec Roberto Benigni), voire parfois assez ridicules. Après, cela est parfois assumé et il n'est vraiment pas interdit de rire devant certaines idées farfelues d'Allen (on pense évidemment au « ténor » ne chantant bien que sous la douche), mais ces dernières restent des cas isolées, les autres préférant se complaire dans une banalité tantôt agaçante, tantôt lassante. On appréciera néanmoins le propos lui peu conventionnel que l'adultère est souvent salutaire pour un couple (en même temps, qui pourrait résister à Penelope Cruz dans sa sublime robe rouge?), sans doute les scènes les plus « alleniennes » d'une œuvre qui ne l'est manifestement pas assez, du moins pas dans le bon sens du terme. Bref, du bon, du beaucoup moins bon, quelques belles intuitions et de nombreux loupés (comment Jesse Eisenberg peut-il préférer Ellen Page à Greta Gerwig?) : un cru Woody 2012 très mineur, à la limite parfois du théâtre de boulevard...
Après Barcelone et Paris, Woody Allen choisit la capitale de l'Italie pour son nouveau décor. Le film ne raconte pas une mais plusieurs histoires aux situations variées mais à l'humour similaire. Concentré en quiproquos en tout genre et exagérations des actions, l'humour parfois très grossi donne l'impression d'être en plein rêve, loin de tout réalisme. Cela peut rappeler le théâtre italien de la Commedia dell'arte, dont la référence est presque dévoilée dans l'une des scènes de fin. Toute subtilité et finesse ne sont en effet pas de la partie. La présence d'un prologue et d'un épilogue "traditionnels" est superficielle et peu utile et sert juste à donner une forme homogène à l'ensemble. Les quatre petites intrigues se chevauchent mais ne se ressemblent pas. Certaines sont plus drôles et plus marquantes que d'autres. L'histoire de Roberto Binigni est hilarante pour son acteur qui ne cesse de faire rire par ses mimiques et son jeu : il joue un Monsieur tout le monde, qui du jour au lendemain, devient célèbre ainsi que la proie de tous les médias. Rien n'est réaliste et on a pas la réponse à cet intérêt soudain, mis à part une morale bateau servie en guise de conclusion. L'histoire avec Penelope Cruz en putain (décidément, une vraie polyglotte !) offre une super quiproquo et bien que les autres acteurs ne soient pas connus, on s'amuse bien et l'histoire est bien écrite. On y retrouve également Woody Allen himself devant la caméra dans le rôle du père de famille d'une américaine tombée amoureuse d'un italien, venant rencontrer la belle-famille avec sa femme. L'air de rien, la situation est cocasse et il fait bien rire. Beaucoup d'éléments sont malheureusement trop gros tel le final qui fait rire quelque secondes mais dont la surenchère devient très rapidement lourde et inefficace. Le dernier tableau, enfin, rassemblant Ellen Page, Jesse Eisenbeg et Alec Baldwin est le plus raté et décevant. Je n'ai absolument pas compris le rôle de Baldwin qui sert de figuration, donc l'histoire en elle-même. On a l'impression qu'il est là pour être là chez Allen car çà reste un gros point d'interrogation. Les acteurs sont déprimants car ils ne font que réciter leur texte : Eisenberg est le plus affreux. Ensuite, de manière générale, la figuration au sein du film est très mauvaise, il y a que des personnes seules qui marchent dans la rue et qui regardent la caméra et qui repartent en arrière. On ne comprend non plus pas pourquoi l'Italie, il n'y a pas un ancrage profond dans les histoires qui auraient vraiment pu se passer ailleurs. Bref, tout ça semble très négatif mais j'ai jamais été friand des films de Woody Allen. Entre autre, je dirais que je ne me suis pas ennuyé mais le résultat était globalement divertissant mais je n'en préserve pas un super souvenir.
Woody A. signe ici une production de qualité, mais qui pour ma part ; n'a pas réussit à me transporter comme je l'aurais pensé. Les différentes histoires, déja sans lien apparent ; m'ont mis de suite (une la "transition sans aucun lien fait") une sorte de "court circuit". Boum, c'est fini ; on reprend avec autre chose... En amont, la photographie, les acteurs et la mise en scène sont sublimement à la hauteur. C'est l'exploitation des sujets de chacune des histoires, les différentes histoires qui n'ont pas réussit à me mettre en condition ; à apprécier chacune des choses. Sans pour autant, que le film ne soit pas de qualité. Une oeuvre, digne du réal de ce nom^^ Mais qui cette-ci, magrès quelques sourires, ou diverses émotions ; ne m'a vraiment emballé.
Ma tournée des capitales européennes vu par Woody Allen s’arrêtera à Rome. Si la photographie de Darius Khondji magnifie la capitale italienne, et représente tout l’intérêt du film, autant faire le déplacement quand on le peut. Un casting poids lourd comme on dit, pour rien, ou presque. Une succession d’histoires qui s’entrecroisent et qui s’essoufflent faute de consistance pour se noyer complètement sous la douche du fameux ténor Fabio Armiliato dans l’acte final de Paillasse. Et comme il le chante si bien "la commedia è finita". Dans le film, les spectateurs applaudissent la performance du célèbre chanteur. Dans la salle, les spectateurs qui sont restés jusqu’à la fin du film se lèvent sans enthousiasme. http://cinealain.over-blog.com/categorie-12381338.html
« To Rome with love » est un Woody Allen léger, très léger quasi inconsistant. On suit pendant une heure quarante quatre histoires en parallèles qui ont toutes lieux, comme le titre l’indique, dans la Ville Éternelle. On y retrouve comme dans les films précédents un casting international, mi-américain, mi-italien et on y voit le grand retour à l’écran de Woody Allen, absent depuis « Scoop ». Le problème c’est que ce récit éclaté manque singulièrement d’unicité, autre que le lieu, et que toutes les histoires ne sont pas vraiment réussies. Si celle avec Roberto Benigni est plutôt maligne dans sa critique du star-système et de ces célébrités, célèbrent parce qu’elles sont connues, le reste est vraiment très inoffensif voire carrément creux comme l’histoire mettant en scène Penélope Cruz. On ne s’ennuie pas, mais on cherche vraiment pendant tout le film un semblant de passion dans cette carte postale romancée d’une Italie sinon de carton-pâte, du moins clichée. Les acteurs font d’ailleurs le job avec l’air de se rendre compte que tout cela est bien vaporeux. Un Woody Allen des mauvais jours qui est bien loin de « Vicky Christina Barcelona » et même du cliché, mais plus réussi « Minuit à Paris ». Une déception assez nette pour un réalisateur dont on espérait qu’il donnerait un petit coup de rein après le gentillet film publicitaire sur Paris. Au lieu de ça on a film anodin dans la capitale italienne avec un scénario et des acteurs en mode mineur. Pas ennuyeux, mais définitivement sans grand intérêt. À réserver aux fans inconditionnels de Woody Allen.
Certes, le film n'est pas parfait, mais mérite t-il le quasi lynchage opéré ? Certainement pas. On s'enthousiasme pour des petits films sans aucun intérêt et on serait prêt à complètement jeté le nouveau film d'un réalisateur qui certes, ne signe pas sa meilleure œuvre, loin de là, mais qui démontre que malgré son âge, Woody Allen est encore un élément avec lequel il faut compter dans le paysage cinématographique actuel. Et il faut en profiter, car les gens ne réalisent peut-être pas que ce mec est un mec qui a un talent incroyable pour l'écriture. Qui sait écrire des dialogues comme lui ? C'est presque indécent de voir que certains s'extasient devant des films comme ceux de Judd Appatow et qu'on puisse faire la fine bouche face à un mec qui sait écrire.
Alors oui, Woody Allen est ici en petite forme. Mais ce n'est pas que le film est mineur, c'est que le film qui aurait pu être un très bon Woody Allen est partiellement loupé. Pourtant, le début était assez prometteur, avec l'installation progressive d'une thématique commune, celle du talent et de la célébrité - on sait bien que malgré la liste d'excellents films, l'homme s'interroge encore sur la légitimité de son statut -. Alors certaines histoires tournent très rapidement court, comme celle de Roberto Begnigni. D'autres partent d'une bonne idée mais s'épuisent vers la fin car Woody Allen use de ses gags jusqu'à n'en plus pouvoir - notamment la partie avec Woody Allen, quel plaisir de le retrouver à l'écran -. C'est, pour ma part, la partie Baldwin - Page - Eisenberg qui est finalement la plus réussie de façon globale. Et on y voit que malgré son âge, le réalisateur n'est pas du tout croulant et ne propose pas un cinéma qui sent la poussière. Au contraire il pose un regard assez juste sur l'époque contemporaine - notamment à travers le personnage d'Ellen Page, à la fois passionnante et terrifiante -.
Alors oui, tout n'est pas réussi dans le nouveau Woody Allen, mais le projet n'en était pas moins pour autant intéressant. Ce mec a encore beaucoup de bonnes idées et certaines sont bien visibles à l'écran.
Les histoires s’enchaînent sans avoir de liens entre elles. Un couple de jeunes mariés vont croiser une prostituée et un acteur de cinéma célèbre, un homme marié anonyme devient du jour au lendemain célèbre, Un américain revient à Rome et rencontre un jeune couple qui accueille une amie actrice et enfin un chanteur d’opéra qui n’est bon que sous sa douche… Les personnages sont hauts en couleur.
Le casting est impressionnant même si on regrette que tous ces acteurs et actrices sont sous employés. Le film s’essoufle un peu au milieu. l’ensemble est agréable, désuet, charmant. Certaines histoires sont complètement absurdes, comme celle du chanteur d’opéra. Les dialogues sont aussi savoureux, le personnage de Woody Allen est particulièrement drôle.
Rien d’exceptionnel dans cette comédie qui reste cependant très agréable. On est loin toutefois du très réussi Midnight in Paris. Une comédie Sympathique