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Fêtons le cinéma
595 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2019
Blade cru 1998 prouve que le studio Marvel, loin de sa formule algorithmique contemporaine qui tend à transformer le cinéma en industrie de la malbouffe, savait à ses débuts prendre des risques. Risques esthétiques de prime abord, puisque le sang gicle d’un peu partout, sort des murs et des douches, bat dans les yeux du grand méchant : il y a une violence endémique assez surprenante, n’ayant pas peur des effets gores réussis, et qui trouve dans le postulat même du film de vampire sa légitimité (faire couler le sang constitue l’apanage de ces monstres). Risques relatifs au ton adopté, dans la mesure où le sentimentalisme ne perce jamais la carapace bodybuildée du chevalier en armure, pas même lorsqu’il doit prononcer un adieu à son ami – adieu qu’il ne prononce d’ailleurs pas. Le film de Stephen Norrington refuse l’émotion, oppose ainsi à la construction canonique des récits mettant en scène un héros sa propre ligne directrice, dépourvue de tout ce qui desservirait l’action. Œuvre épurée et pourtant gorgée de combats, Blade respecte également le comics dont il s’inspire, créé en 1973 par Marv Wolfman (le bien nommé) et Gene Colan : sa noirceur est reproduite à la fois dans la dureté de certaines scènes et dans la captation des décors, lieux sordides en marge du monde civilisé. Notons aussi le langage fleuri, du moins sans retenues aucunes, des personnages, et en particulier du protagoniste principal. Si le métrage souffre d’une surdose dramatique qui donne lieu à des dei ex machina plutôt grossiers – le retour de la mère en est un –, il a néanmoins l’immense mérite de ne privilégier que sa cohérence interne, de n’avoir dans le viseur que sa propre mythologie. Il est rare aujourd’hui de contempler un film qui, soucieux de respecter son matériau de base et le support qu’il investit (à savoir le cinéma), refuse de donner au spectateur lambda la petite popote qui le maintiendra dans sa zone de confort. Voici un très bon moment de cinéma, divertissement de qualité dont nous aurions tort de nous priver en cette période de vaches maigres.
Presque nulle . Il s'en faut de bien peu , et ce ne sont pas les effets spéciaux qui vont revaloriser l'ensemble, ceux- çi étant révoltant de médiocrité, notamment dans le final.
Ca commence correctement mais ça glisse inexorablement vers le nanard. Des histoires de glyphes à dormir debout, des personnages sans profondeur. Sans parler des acteurs très médiocres à commencer par Wesley Snipes. Une étoile pour les chorégraphes qui eux, ont fait leur boulot.
Début intéressant, avec une scène vampirique quelque peu glauque et amusante. Après, c'est nul... Un héros mi-homme mi-vampire super fort et super classe qui prend des poses (!!!) et qui dit des répliques tellement drôles qu'il en rit tout seul se bat contre des vampires pendant que son faire-valoir lui prépare des armes et réussi a se faire avoir, alors le gentil héros va s'énerver et va vouloir le venger (quelle surprise!!!). Evidemment, dans le lot, il y a le vampire marginal qui veut être tout puissant, mais qui peut l'arrêter??? On se le demande... Bref, tout ç pour dénoncer un scénario sans aucune originalité, ni aucun bon jeu d'acteur, ni comique, ni intéressant... Enfin, si vous avez deux heures à perdre...
Un bon wesley snipes pour cette histoire de vampire. Des gunfights et des bastons au dessus de la moyenne. Le 2 surpassera le 1, mais c'est un tres bon divertissement. Le look de Blade est bien classe.
Autant je trouve sa suite directe regardable voir assez divertissante, autant je trouve ce premier opus mauvais. Esthétiquement laid, chiant malgré l'action... le scénario est les personnages peinant à me donner envie de m'impliquer dans l'intrigue, la musique me saoulant. Enfin bref je n'aime pas du tout.
Excellente première partie même si je ne suis pas fan à la base des films sur les vampires. L'histoire est originale et Wesley Snipes est convainquant dans son rôle de justicier. A découvrier sans à priori.