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ffred
1 686 abonnés
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2,0
Publiée le 4 octobre 2011
Le cinéma scandinave nous offre régulièrement quelques bonnes surprises ou petites perles rafraichissantes. C’est dans cette optique que je me suis dirigé vers Pure. Pas de quoi faire des bonds mais on passe un bon moment. La mise en scène est solide, un peu froide... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
porté magnifiquement par se jeune comédienne, ce film en forme de parcours d'émancipation offre un portrait dur et violent sur la difficulté entre classes sociales, l'impossibilité d'échapper aux barrières d'éducation et de culture.Une belle réflexion sans concession sur la volonté d'évoluer, de grandir. Et on pense à la chanson de Forestier: "né quelque part"..
Premier long-métrage pour Lisa Langseth qui adapte sa pièce de théâtre intitulée "L’Aimé" (qu’elle avait mise en scène en 2004) et y dirige à la perfection ses deux acteurs principaux, à savoir Samuel Froler et la jeune et ravissante Alicia Vikander, véritable révélation du film (et qui s’est vue décerner le Prix de la Meilleure Actrice aux Guldbagge 2011, l'équivalent des Césars suédois). Avec Pure (2010), on y fait la rencontre d’une jeune femme de 20 ans qui n’a pas terminé sa scolarité et souhaite par-dessus tout quitter le milieu défavorisé dans lequel elle a été élevée afin dit-elle, de ne pas devenir comme sa mère (une alcoolique, véritable épave qui n’est pas fichue de s’occuper de sa fille). Asociale et intériorisant une rage brute de décoffrage, elle va tenter de s’émanciper en décrochant un poste d’agent d’accueil dans la salle de concert de sa ville où elle va rapidement y trouver ses marques, d’autant plus qu’un orchestre symphonique à l’habitude de venir y répéter (elle aime par-dessus tout la musque classique, véritable refuge dans lequel elle retrouve une paix intérieure et une joie de vivre où l’émotion est palpable). Mais pour se faire accepter dans ce milieu, elle va devoir se faire passer pour ce qu’elle n’est pas et lorsqu’elle tombera sous le charme du chef d’orchestre, ses désillusions la fragiliseront d’avantage. D’une grande naïveté, fragile et à fleur de peau, Alicia Vikander magnifie son personnage, de toute beauté, elle en impose pour son jeune âge (21 ans à l’époque du tournage), d’autant plus qu’il s’agit ici de son premier long-métrage et qu’elle a amplement mérité sa récompense, on lui prédit une belle carrière, une actrice à suivre de près en espérant que le cinéma suédois puisse s’exporter dans de meilleures conditions et bénéficier ainsi d’une meilleure exploitation sur notre sol plutôt qu’une piètre sortie technique sur seulement 10 écrans dans l’hexagone. Le film de Lisa Langseth est un magnifique drame, certes simpliste par moment (notamment la fin), mais la mise en scène, le thème et les acteurs compensent ces défauts sans grande importance.
Après la découverte fortuite de la musique de Mozart, une jeune banlieusarde de Göteborg entreprend une quête du Beau, tente d’échapper à sa condition, mais perd son emploi d’hôtesse de la salle concert à la suite d’une relation avec le chef d’orchestre que ce dernier trouve soudain encombrante. Humiliée et trahie par son amant, elle trouvera la force de s’accomplir dans un cheminement parsemé de mensonges et de violence. Une superbe réflexion sur la nécessité existentielle de l’Art. Est-il un instrument de ségrégation sociale ? Est-il un moyen de fuir les réalités ou bien de les assumer ? La réalisatrice Lisa Langseth signe une parabole philosophique et sociologique en forme de thriller d’une rare profondeur, et nous livre un portrait de femme des plus attachants. Devant une telle réussite on lui pardonnera quelques clichés et invraisemblances pour ne retenir que la force et la sincérité de son propos. Le cinéma suédois n’est donc pas mort avec Bergman.
Concerto pour une jeune femme de 20 ans en quête d'absolu. Pure, Le premier long-métrage de la suédoise Lisa Langseth est l'adaptation de sa propre pièce de théâtre, largement remaniée. L'histoire de cette fille est trouble et troublante (un peu comme le récent Voltiges, une spécialité suédoise ?), entre la laideur de son quotidien et la vulgarité de son environnement, et la beauté de la musique classique qu'elle découvre, complétée par les écrits de Kierkegaard qu'elle dévore. Il y a bien entendu quelque chose de schématique dans Pure, de simpliste même, diront ses détracteurs, dans cette opposition trop facile entre la banlieue de Göteborg et la salle de concerts du centre-ville. De linéaire également, marqué par cette relation convenue avec son pygmalion/amant/chef d'orchestre. La chute (dans tous les sens du terme) est cependant inattendue et le happy-end, si on peut l'appeler ainsi, réjouissant autant que peu moral. Avec ses qualités et ses défauts, les premières dépassant les seconds, le film est avant tout l'occasion de découvrir une jeune actrice exceptionnelle, présente dans pratiquement tous les plans. Alicia Vikander, un nom à retenir, est époustouflante, terrifiante et angélique dans une même scène. Hollywood l'a déjà repérée et on la verra dans quelques mois aux côtés de Jeff Bridges et Julian Moore dans un film fantastique de Sergei Bodrov, ainsi que dans une énième adaptation d'Anna Karénine. Une étoile, du nord, est née !
Un très modeste film suédois sur la lutte des classes dont l'objet d'affection est sa jeune interprète, Alicia Vikander, promise à un bel avenir. On ne se lasse pas de voir son visage fermé s'illuminer comme un arbre de Noël. Une prouesse digne d'un triple axel. Le scénario ménage un certain (mais relatif) intérêt.
Film fort, poignant et dérangeant dans lequel on voit une fille paumée et un brin dérangée s'éprendre d'un chef d'orchestre volage !! Certaines scènes sont anthologiques tant Alicia Vikander est habitée par son rôle ! J'ai été parfois gêné, parfois amusé, parfois ému et j'ai passé une excellente soirée !! Dommage que certains passages manquent cruellement de rythme...
Voilà un film qui fait passer des émotions et c'est en grande partie grâce à Alicia Vikander, jeune et belle actrice troublante. Le film nous montre la dureté d'une société et d'une vie dans laquelle Katarina trouvera soudain son salut dans la beauté et la pureté de la musique. Pour une fois, le milieu artistique n'est pas encensé dans sa globalité; en effet on peut aussi y rencontrer des êtres abjectes et nuisibles... notamment un être par lequel Katarina fera le dure apprentissage de sa jeune vie.. Pas de déballage ou de démagogie, juste la simplicité et l'émotion à l'état pure, portée en grande partie par une jeune et prometteuse actrice, et la musique.. avec un grand M. Ce film ne passe que dans 6 salles... pendant qu'un grand nombre d'impostures cinématographiques inondent les autres salles !
Touché par ce film qui joue avec une grande palette d'émotions, le tout retranscrit de façon si juste par Alicia Vikander dont la prestation fait une grande partie du film. On ressent tout du long cette limite à la folie et l'envie du personnage à vivre son existence, celle qui doit être la sienne. La morale est belle, les messages sont forts et il est certain que l'on peut interpréter ce film de beaucoup de façon différentes. Mozart et Beethoven impriment le film de façon forte, la scène où le personnage principal assiste à son premier concert est vraiment sublime, le Lacrimosa joue avec les images de façon magnifique. Je ne sais pas si ce film est représentatif du cinéma suédois, mais si tel est le cas j'en redemande !
La musique, qu'est-ce que la musique, est-ce ce spleen, cette joie, ce clair de lune, cette peur, ce rejet, cette lâcheté, cette espérance qu'est-ce ? En quoi l'adoration de l'autre conduit souvent à la destruction, par une croyance inéluctable et donc aveugle ou par un besoin humain de rechercher et de trouver la souffrance ? .. Ne pas commencer pas l'actrice, 'Alicia Vikander' serait ne pas avoir compris l'attrait principal de ce film ; eh oui c'est bien elle, qui illumine ou assombrit les scènes tout du long. Prestance, charisme, joie, douleur, larmes, tout y est, un physique gracieux et un visage angélique ; déjà un premier grand argument pour aller voir 'Pure'.. Évidemment, l'intérêt n'est pas seulement là ; l'histoire en elle-même est plaisante, un drame dans lequel notre compassion s'épanche ainsi que notre empathie ou antipathie en fonction des personnages.. Pour accompagner le tout, un fond musical élitiste, le génie pur, avec Mozart, Beethoven ou Chopin ainsi qu'une relation fugitive mais forte par les conséquences qu'elle entraine. 'Pure' est un petit film ( ici en France ) suédois qui n'a rien à envier aux sorties de la semaine, bien au contraire, et qui mériterait d'être distribués de manière conséquentes ; 10 salles, c'est trop peu ! A voir !
Katarina, issue d’un milieu modeste et au passé d’adolescente chaotique, espère trouver son épanouissement dans un monde où la culture générale et la musique classique en particulier sauront donner un sens à sa vie. Sa rencontre avec un homme mûr, chef d’orchestre de sa profession, servira de tremplin et de détonateur à ses aspirations. Mais lorsque le jeu de la séduction cèdera place à celui de la goujaterie, la jeune femme devra faire face à une situation qui n’était pas prévue. Sans être révolutionnaire dans son sujet ni dans son traitement, ce film nous dresse néanmoins un constat lucide et grave de la société suédoise. Son atout principal et majeur en est son interprète principale, Alicia Vikander. Toute la structure du récit repose sur le personnage complexe qu’elle incarne et le résultat à l’écran est tout bonnement fascinant. Sans apprêt ni excès de démonstration dans son jeu, elle révèle avec une subtilité étonnante les méandres intérieurs de Katarina. La direction d’acteur et l’écriture de ce personnage ne sont certainement pas pour rien dans cette performance.
Quel dommage que nos salles ne s'intéressent pas plus aux films étrangers, et surtout aux premiers films étrangers. Si dans votre ville il y a un programmateur de salles cinéphile (on ne sait jamais) ne ratez pas celui-ci. Les 4 et 5 étolies de celles et ceux qui m'ont précédé sont vraiment justifiées et leurs commentaires d'une grande vérité...
Excellente surprise que ce film Suédois , superbement interprété par une jeune ( et jolie ) actrice très prometteuse Alicia Vickander , un scénario très bien ficelé et une musique de qualité il ne passe malheureusement que dans quelques salles pour le moment , espérons que les distributeurs sauront le diffuser plus largement ...
Un film merveilleux et passionnant,extrêmement émouvant par le parcours de son personnage principal incarne à la perfection par la jeune Alicia Vikander.Une actrice extraordinaire qui illumine littéralement le film de sa beauté et de sa sensibilité ,de son jeu excellent. Ce film est très riche dans ses thématiques et d'une justesse concernant le constat social : lutte des classes,barrières sociales et culturelles indépassable ,misogynie omniprésente dans la toute le société... Constat très sombre sur la société suédoise mais qui peut être appliqué aisément à toutes nos sociétés occidentales! Une belle réflexion sur l'art et sa place dans la vie de chacun. Bref un film passionnant et très riche ,beaucoup plus fin qu'il n'y parait ,très émouvant et bien réalisé avec une jeune actrice bouleversante à découvrir absolument ! Quel dommage qu'il soit si mal distribué !