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Céline C.
12 abonnés
53 critiques
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4,0
Publiée le 19 novembre 2014
Super film....poignant sur fond de pauvreté et corruption Un rythme haletant jusqu' à la fin Chapeau bas a nos petits héros pour leur prestation A voir
Après le ratage Extrêmement fort et incroyablement près, Stephen Daldry était descendu tellement bas dans mon estime que je le pensais perdu à jamais. Le metteur en scène de The hours rebondit pourtant très bien ici. Même s'il n'est pas un chef d'oeuvre, Favelas (Trash en V.O.) s'avère être un film d'aventure, sur fond de pauvreté, corruption et crise sociale, très plaisant. Ça démarre au quart de tour et le rythme ne fléchit jamais jusqu'au dénouement. La mise en scène alerte et maitrisée et une histoire édifiante nous donnent donc un film haletant de bout en bout, même si cela fait parfois un peu «Le club des 5 dans les favelas». Les jeunes acteurs font leur première apparition à l'écran et sont très convaincants face aux pointures que sont Martin Sheen et Rooney Mara. Bref, on passe un très bon moment, sans clichés ni pathos, plein de soleil, de couleurs et d'une belle énergie. Stephen Daldry est de retour pour mon plus grand plaisir.
Une nouvelle fois, Dany Boyle réussit à nous embarquer dans une aventure trépidante pleine de morale et d'émotion tout en pointant du doigts les problèmes de pauvreté extrême et de corruption au brésil
Remplacez les bidonvilles indiens par les favelas de Rio et vous obtenez un Slumdog Millionaire brésilien. Non ? Pas si simple même si les deux films sont réunis par une candeur optimiste accompagnant un suspense haletant. Favelas, c'est un peu un volume de la bibliothèque verte à laquelle on aurait ajouté une intrigue politique où les hommes d'affaires et la police s'allient dans une samba de la corruption alors que les pauvres se débrouillent avec ce qu'ils trouvent dans une immense décharge à ciel ouvert. Il est assez étonnant de trouver Stephen Daldry aux commandes de ce conte pour (grands) enfants mais c'est oublier que le réalisateur de The Reader ou de The Hours s'est fait connaître par Billy Elliot, qui n'était pas non plus dépourvu d'une franche naïveté. Même si le film d'aventures rassasie par ses rebondissements, passons sur leur crédibilité, il est toujours un peu gênant de voir un cinéaste occidental se colleter à la réalité d'un pays du sud dont les enjeux sociaux sont autrement plus complexes que ceux décrits dans Favelas.
Bjr, un excellent film porté par les trois acteurs principaux, petits gamins attachants et émouvants, qui crèvent l'écran pour servir une histoire symbolique du bien contre le mal dans ce pays de contraste qu'est le Brésil qui derrière la Samba et le foot cache des inégalités flagrantes. Bien sûr, le film n'échappe pas à un certain manichéisme-la favela sous un jour positif contre la police corrompue au service de l'argent et du pouvoir c'est un peu raccourci mais cela ne nuit pas à l'ensemble qui mérite le détour rien que pour ces trois gamins extras.
"Favela", c'est "bidonville" en portugais. On a la tendance de penser que ce film britannique de Stephen Dalbry — celui qui a réalisé le fabuleux et inoubliable BILLY ELLIOT — reprend le même esprit des LA CITE DE DIEU et SLUMDOG MILLIONAIRE... et bien, ce n'est pas forcément cela. Pour résumer en quelques mots, ce serait les "jeunes robins des bois du bidonville". L'histoire se raconte, dans un gigantesque décharge de détritus où tous pauvres fouillent tous les jours, un des trois adolescents de quatorze ans en moyenne découvre un porte-feuille contenant quelques billets et des choses qui ne serviront pas grand chose. Plus tard, après le débarquement des policiers, les enfants ont compris que ces choses rapportent une valeur sûre : des millions ! Le porte--feuille appartient à un bras-droit qui a volé des sommes considérables à un futur maire, un malfrat qui va tromper le monde ! Poursuite et violence policières qui courent après les gosses dans les décors fabuleux ! C'est un bon film avec ces trois enfants, des acteurs inexpérimentés, dont celui le même découvrant le porte-feuille est le plus tenace de la bande : ce garçonnet de quatorze ans, dans le film, fut victime de la violence policière, gratuite et qui a même failli d'être tué mais la pitié en a fait autrement. J'ai ressenti une terrible malaise, une boule de feu dans la gorge... Une merveille sont les décors comme l'énorme décharge d'ordures — un faux, ce que j'ai appris dans des sources électroniques — et les pilotis enflammés par les policiers, ainsi que le bidonville superbement coloré.
autant le dire d'emblée, la technique du film est irréprochable et le seul mélange de la photo et de la musique apporte une tension esthétique tout au long du film ....Ensuite pour parler du film, je dirais qu'on est entre central do Brasil (Walter salles) et slumdog millionnaire pour l'ambiance.....C'est assez jubilatoire d'autant que l'histoire sans être trop compliquée est accrocheuse.....Les jeunes acteurs sont aussi délicieusement filmé et apporte beaucoup de fraicheur même s'ils sont tout à faut démunis de biens matériels ou autres richesses (il travaillent dans une décharge publique)......Rio est très photogénique assurément, et les personnages riches en couleur locale....Le film est rythmé, on appréciera cependant le caractère posé de la caméra même dans les nombreuses scènes d'action.....Le scénario n'a pas d'instant creux, on est happé dès le début, sans violence outrecuidante, sans voyeurisme non plus....Mon conseil ne tardez pas trop j'étais seul dans la salle à la séance de 16 h......
La vf est insupportable , le doublage est tres mauvais , les dialogues ridicules , les acteurs pas tres bon, le scenario pas credible.Film pas vraiment pour les enfants et pas non plus pour adultes.Donc sans interet.
Intéressant sur la vie de ces enfants déshérités et exploités. Le film est cependant un peu trop optimiste et compte pas mal de longueurs notamment dans sa deuxième partie. Les acteurs enfants sont très attachants et nous donnent une bonne leçon de vie.
La scène d’ouverture laisse craindre que Christian Duurvoort ait réalisé un copier-coller de La cité de Dieu dans lequel il tenait un tout petit, mais on comprend rapidement que son partenariat avec Stephen Daldry (qui, de Billy Eliott à Extrêmement fort et incroyablement près, a toujours prouvé son talent à diriger les enfants) n’a aucun pour but de jouer sur les côtés violents et misérabilistes des conditions de vie dans les favelas brésiliennes mais de faire d’une petite histoire enfantine le support à un discours politique. Les trois jeunes héros sont des gamins attachants ayant grandis dans l’un de ces villages ayant émergé des décharges géantes qui vont se lancer malgré eux dans une intrigue dont l’unique finalité sera de dénoncer la corruption qui a, quelques mois avant le tournage du film, poussé les habitants de Rio à une série de manifestations. Le schéma puéril de la chasse au trésor et la condescendance de la morale font de ce film d’aventure un divertissement gentillet qui, au mieux, éveillera les plus jeunes à la pauvreté des habitants des bidonvilles mais aucunement le thriller politiquement pertinent qu’il aimerait être.
On doit Favelas à Stephen Daldry, le réalisateur de Billy Elliot. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on est bien loin de la qualité de ce dernier. Ce n'est pas raté, non, c'est juste... mignon. Voilà, c'est ça, mignon. On est au Brésil, dans les bidonvilles de Rio. La pauvreté poussée à l'extrême. Des enfants, livrés à eux-mêmes, qui vivent dans les décharges et y glanent de quoi survivre. L'amitié pour cimenter le tout. Tenir, puisqu'il le faut. S'entraider. Rafael et Gardo sont inséparables. Et voilà qu'un jour, Rafael trouve un portefeuille au milieu des détritus. Un coup d'oeil rapide pour s'apercevoir qu'il est plein de fric. C'est le début d'une longue quête pour retrouver son propriétaire, avec la police, corrompue, à leurs trousses. Pas inintéressant, mais trop bourré de maladresses pour être recommandé.
Excellent film dramatique, j'ai beaucoup aimé. Au départ ça ne m'intéressait pas particulièrement, j'ai été le voir car on me l'a vivement conseillé et je ne regrette pas. J'ai passé un très bon moment de cinéma, c'est émouvant, poignant, divertissant. On ne s'ennuie pas une seconde, c'est intéressant, les gamins sont géniaux, il y a du suspense, des rebondissements... Ce dimanche après-midi la salle était bondée, la séance était presque complète.
Bon film je pense meilleur en vo car voix française pas terrible. Du début à la fin on est envoûté par ce petit Raphaël qui fait tout pour resoudre l énigme. A voir je vous le conseille. Ce film à un scénario très bien fondé vraiment top sa mérite 4 étoile
Vu ce film avec ma fille de 14 ans dont nous sommes toutes les 2 sorties emballées. Très grand film chargé d'émotions et de tensions : une très belle histoire de solidarité et d'amitié dans un Brésil sordide, misérable et corrompu. Un autre regard sur ce pays et la nature humaine tant cruelle que merveilleuse, au delà de ce drame policier qui vous tient en haleine du début à la fin. Excellent film. A voir très vite car malheureusement à l'affiche d'un trop petit nombre de cinémas... sauf si nous sommes nombreux à le plébisciter.
Mon avis est mitigé sur ce film. D'un côté, je l'ai trouvé bien cool pour un film d'aventures: c'est rythmé, il y a des rebondissements, les jeunes acteurs sont attachants etc... mais justement, ce côté cool m'a un peu dérangé par rapport aux gens qui vivent dans ces conditions, dans la misère etc... Les gens ont l'air heureux! J'ai eu le sentiment de ne pas voir la réalité, qu'on a censuré le côté dramatique de vivre dans un tel environnement, jamais je n'ai ressenti de malaise. Hormis cette impression, j'ai trouvé le scénario sympa, bien ficelé. J'ai apprécié qu'il nous parle, à travers les aventures de ces gamins, de la corruption omniprésente là bas. Malheureusement, le ton générale du film fait penser à un simple film d'aventure mais sans rien de réel, les ados derrière moi ne l'ont appréhendé que comme un film d'aventure sans prendre conscience que ces bidonvilles sont bien réels, que la corruption est vraiment présente etc... voilà mon souci avec ce film en fait. Je sais pas si c'est bien de faire un film aussi léger dans un environnement aussi misérable....