Derniers Avis : Favelas - Page 3

je suis déçu par ce film qui avait l'air prometteur, en effet la première heure était très bonne,avec ces enfants qui vivent dans ce favelas dans les hauteurs de Rio il y a toujours quelque chose à découvrir même si le sujet a été traité maintes fois; puis on bascule dans l'absurde, une suite de scènes avec de la musique assourdissante qui ponctue et renforce l'idée qu'on a plus grand chose à montrer; cette histoire est cousue de fil blanc; ce sont des ados défavorisés de Rio qui deviennent des enquêteurs, justiciers et pour conclure des bienfaiteurs, un peu trop gros tout cela. dans la même vaine, j'ai préféré "la cité de dieu" et la suite-télé: "la cité des hommes" beaucoup plus crédibles et tellement réalistes

L’auteur de Billy Elliot, The Reader ou encore d’Incroyablement fort et extrêmement près, Stephen Daldry, britannique Globetrotter, nous revient avec une fable un tant soit peu niaise sur les affres de la corruption et le bonheur de la justice morale. Favelas, appelé en version originale Trash, est de ces films désuets qui apportent pourtant leurs lots de belles émotions primaires, leurs doses de bons sentiments parfaitement adaptés au support cinématographique. S’exilant, avec dans ses bagages deux vedettes américaines, Rooney Mara et Martin Sheen, au Brésil, le cinéaste britannique livre un de ses films le plus simples d’accès. Favelas, comme son titre l’indique, nous propulse à Rio, loin de cette fameuse plage emblématique, loin des quartiers huppés de cette mégalopole sud-américaine. Nous voilà donc à suivre de près deux, puis trois, gosses déshérités des favelas étant tombés par hasard sur un portefeuille. Ledit trésor cache bien autre chose que les quelques billets qu’il renferme, offrant l’opportunité à ces jeunes justiciers des petits gens de combattre la corruption qui gangrène la politique et l’instance policière de la ville et de l’Etat.

Sympathique, ce script bon enfant est pourtant difficile à rendre vraiment crédible. Seuls contre les ténors du pouvoir en place, trois gosses des rues, dînant de leurs trouvailles dans les poubelles, se lancent dans une croisade héroïque à faire pâlir le plus ténu des justiciers, le tout dans la bonne humeur et l’esprit d’équipe. Vous l’aurez compris, Favelas, par un moyen peu subtil, tente d’émouvoir en mettant en scène des gamins, un petit 14 an au vécu, comme le déclencheur d’une révolution sociale à la moralité impeccable. On apprécie la volonté mais ne pouvons finalement que déplorer la manière, certes attrayante, mais fausse avec laquelle le metteur en scène tente par-dessus-tout de nous charmer, nous autres spectateurs étant restés coincés dans les années 80, moralement. Malheureusement pour Stephen Daldry, le public pense, s’interroge et trouve bien vite les limites de cette petite aventure qui n’aurait rien à jalouser à la niaiserie des productions animées Disney des années 40, malgré tout le bien dont on en pense, à juste titre.

Tout est donc question d’époque, et clairement, Favelas arrive, dans sa construction facilitée, trente ans trop tard. Les méchants policiers n’ont ni conscience ni empathie, tous jusqu’au dernier rongés par le vice et la violence. Inversement, les pauvres habitants des taudis brésiliens sont tous dotés d’une âme bienfaitrice, d’un cœur gros comme ça et d’une volonté pacifique à faire bouger les choses. Stephen Daldry, poussant le vice jusqu’au bout, fait abstraction de toute violence dans les favelas, esquivant le sujet épineux du trafic d’armes, de stupéfiants ou encore d’un taux d’homicides records dans un univers qu’il dépeint comme chaleureux et festif, malgré les ordures que l’on y déverse. En bref, à l’exception du pouvoir au Brésil, tout le monde est bon, gentil et prêt à aider trois marmots à révolutionner le pays. Nous voilà donc bien loin des excellents La cité de Dieu ou encore Troupe d’Elite.

Malgré cette mesquinerie finalement très hollywoodienne, avouons que dans son domaine, Daldry est un artisan très habile. Sa photographie est sublime, sa bande-son légitime et ses acteurs du cru géniaux. Les gamins sont attachants, les décors immersifs et les seconds rôles, les deux vedettes américaines, font le boulot sans rechigner. Favelas est en somme le type de film tous publics qu’affectionne tant l’Amérique puritaine et le monde prenant exemple sur celle-ci. Petit détail qui n’a finalement d’importance que pour nous, francophone, le doublage est tout simplement désastreux. 09/20

La corruption au Brésil a été traitée déjà de fort belle manière avec entre autres le diptyque "Troupe d’Élite", qui nous avait frappé par son réalisme et sa violence frontale.
Dans ce "Trash", on dresse un portrait du pays plus léger et plus manichéen avec un scenario plutôt conventionnel et prévisible.
On est donc plus proche de la fable familiale que du film dénonciateur, mais saluons tout de même les jeunes acteurs plutôt touchants qui portent vraiment le film sur leurs épaules.

Quelle surprise ! super film par contre le titre est trompeur.... ne vous attendez pas une copie de la cite de dieu car la on est plutôt dans un thriller aventure avec une histoire réussi et prenante.... les jeunes comediens assurent et franchement ce film est une pure merveille !

J'avoue que j'étais un peu septique à l'idée de me mater ce film. Parti à l'aveugle, sans avoir vu ni la bande d'annonce ni le pitch, je pensais tomber sur un truc super pathos. Raté ! Au final, je dirais que ce film est très "Fresh".
Certes, toute l'action se passe au cœur d'une favela qui est juxtaposée à une immense décharge publique, où la quasi totalité des habitants travaillent à la récupération et le recyclage des déchets. Pas très joyeux en somme. Mais ceci n'est que le décor, l’essentiel du sujet restant l'aventure de trois jeunes adolescents très débrouillards (et un peu téméraires quand même), qui tombent au détour d'un sac poubelle, sur une sacoche. Celle-ci va les mener dans une périlleuse cavalcade entre les rues animées et les maisons en taule.
Pour décrire "Favelas", je dirais rapidement que c'est une version assez bien aboutie, mais un peu plus trash et réaliste, de "Les Goonies". La réalisation est parfaite, le jeu d'acteur impeccable, et on se laisse embarquer par l'histoire... Bref, que demande le peuple !?
Même si il y a une scène qui est un peu violente pour des enfants de moins de 12 ans, il n'en reste pas moins un film familiale à mon goût, mais je vous laisserais le soin d'en décider. (au pire vous leurs demanderez de fermer les yeux à cet instant, puisque c'est la seule et unique scène "borderline". Pour info : elle est située autour de 30 min)
En conclusion, je pense qu'on le verra tôt ou tard sur Arte, le cinéma Brésilien ayant peu de chance d'être diffuser sur les grandes chaines. Si vous n'avez pas envie d'attendre, vous ne perdrez pas ni votre temps ni votre argent, et vous passerez surement un bon moment, à suivre les péripéties de ces trois jeunes garçons.
Bon film à tous...

Ce film nous fait un peu découvrir la vie dans favelas, en donne une image plus ou moins réelle .
L'histoire de ces enfants m'a beaucoup émue, on s'attache vite à ces personnages.
J'ai aussi trouvé pas mal la fin du film.
Très bon film !

Simple, tendre, efficace, frais, dynamique, engagé

Pourquoi ces critiques dithyrambiques? Le scénario est très faiblard, les gamins surjouent, les seconds rôles sont tous mauvais notamment le policier. Les dialogues peu brillants spoiler:
-T'en as mis du temps bâtard-T'as gueule bâtard-Va te faire foutre- T'as gueule. spoiler:
Si vous voulez voir le meilleur film sur les favelas regardez l'énorme La cité de dieu. Sans parler de la scène ridicule où le flic torture l'enfant dans sa voiture spoiler:
Il attache l'enfant a l'arrière du véhicule et roule en zigzag sur de la musique classique pour que l'enfant se fracasse contre les vitre et pour finir le ridicule il répète l'opération en mettant l'enfant dans le coffre spoiler:
. Je ne vous parle pas des arrêts sur image commenté par l'enfant qui décrit comment la scène aurait dû se passer, pas terrible. Puis de ce film dont on as du mal a rentrer dans l'histoire entrecoupé d'agaçant montages vidéos montrant les protagonistes racontant leur histoire. En un mot: inutile.

superbe film, il nous montre l’intérieur des favelas et de la vie difficile qui y règne! Amené par ces 3 formidable jeunes acteurs!

film sans trop de suspense mais histoire tres interessente et captivante je recommande

Film sympa, attachant et écœurant face à des réalités. Scénario original malgré des passages un peu "facile" pour créer du suspense ou résoudre une situation.

"Favelas" part de bonnes intentions avec une histoire plaisante où les jeunes protagonistes démontrent des valeurs altruistes. Toutefois, le scénario est parfois peu crédible mais surtout, les acteurs étrangers ne sont pas convaincants et surjouent. En outre, la réalisation est plus ou moins juste mais sans apporter une réelle valeur ajoutée. De fait, le film déçoit par le côté trop américanisé même si l'ensemble est assez divertissant.

Très prenant , que ce soit au niveau de l'ambiance ou du jeu des acteurs.

Bien mais sans plus ;-(
On sent que se film est touchant , faire ressentir l'émotion , et c'est des enfants des bidonvilles donc Ca se veut touchant comme dans Billy Elliot mais Nn perso , j'ai pas accroché .
Dans ce film il y a quelques petites confusions comme SPOILER la petite fille dans le cimetière toute seule : Ca j'ai pas compris ;-) SPOILER et la fin … bof
Donc , à regarder en famille sans se prendre la tête

"Favelas" est amateur, voire même carrément idiot, sans une once de crédibilité, où les scènes cumulent des facilités impressionnantes, et où les dialogues frisent le ridicule. Le film ne cessera de tomber en ruine sous cet ennui permanent que les metteurs en scène nous infligent. On se demande bien comment la belle Rooney Mara a pu se perdre dans ce néant nuisible.… "Favelas" ne divertit même pas l'espace d'une seconde, et continuera le massacre jusque dans son doublage français médiocre. Stephen Daldry a pourtant quelques bons films à son actif...et au vu de la qualité de ce dernier, on en déduira que son acolyte Christian Duurvoort a agi comme un véritable poids destructeur à ses cotés.