Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
3 572 abonnés
4 861 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 novembre 2014
Remplacez les bidonvilles indiens par les favelas de Rio et vous obtenez un Slumdog Millionaire brésilien. Non ? Pas si simple même si les deux films sont réunis par une candeur optimiste accompagnant un suspense haletant. Favelas, c'est un peu un volume de la bibliothèque verte à laquelle on aurait ajouté une intrigue politique où les hommes d'affaires et la police s'allient dans une samba de la corruption alors que les pauvres se débrouillent avec ce qu'ils trouvent dans une immense décharge à ciel ouvert. Il est assez étonnant de trouver Stephen Daldry aux commandes de ce conte pour (grands) enfants mais c'est oublier que le réalisateur de The Reader ou de The Hours s'est fait connaître par Billy Elliot, qui n'était pas non plus dépourvu d'une franche naïveté. Même si le film d'aventures rassasie par ses rebondissements, passons sur leur crédibilité, il est toujours un peu gênant de voir un cinéaste occidental se colleter à la réalité d'un pays du sud dont les enjeux sociaux sont autrement plus complexes que ceux décrits dans Favelas.
L'amitié et la justice n'ont pas de prix ! Même s'il est un peu idyllique, Favelas est un beau film sur l'amitié. Tout en gardant le thème de l'enfance, cher au réalisateur britannique, on est surprit positivement par le choix du côté parfois violent, qui est une première dans la filmographie de Stephen Daldry ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Quelque part à mi-chemin entre Slumdog Millionnaire et La Citée de Dieu, Favelas est une belle aventure humaine lumineuse et exaltante. Un vrai feel good movie au-delà de la dureté de son cadre.
Favelas est un film intense et agréable, une belle épopée où Stephen Daldry, avec un regard étranger, contemple la misère des bas-fonds confrontée à la corruption des institutions, la violence, la dureté du quotidien, le mépris… Mais tout cela avec suffisamment de luminosité et de vigueur pour nous donner du baume au cœur au-delà du paysage de désolation qui lui sert de cadre. Et Favelas de presque devenir un feel good movie d’apparence, à moins de faire l’effort d’en gratter un peu le vernis pour voir derrière l’histoire. On en reteindra dans tous les cas, une expérience réjouissante et vibrante, sacré moment de divertissement épique, à sa manière. Une œuvre peut-être mineure dans ses ambitions et son ensemble mais pour sûr, très attachante.
La vf est insupportable , le doublage est tres mauvais , les dialogues ridicules , les acteurs pas tres bon, le scenario pas credible.Film pas vraiment pour les enfants et pas non plus pour adultes.Donc sans interet.
Les gamins assurent et s'amusent dans une histoire rocambolesque et complètement invraisemblable. C'est bien là le soucis, si on peut croire à des gamins débrouillards et intelligents il y a une limite à la connerie, surtout quand, dans le même temps, le cinéaste veut rester dans une certaine réalité sociale ! Daldry signe un film commun, politiquement correct, sans prise de risque et trop peu vraisemblable pour nous convaincre de plonger dans cette aventure trop belle pour être vraie. Et que dire de cette fin ?! On croirait à une production Disney... Site : Selenie
Un petit film sympathique qui nous dépeint ces jeunes des favelas, leur difficultés quotidiennes , leur en vie de s'en sortir, leur vie dangereuse. mais le scénario manque de rythme, on y croit pas trop , et l'adhésion est difficile. .
DA VINCI CODE. Page, chapitre, verset, un bidonfilm. Trier c'est facile, trier c'est la vie. Pour des enfants des favelas, ils sont extrêmement fort et incroyablement intelligent. Je vis, tu vis, il vit, nous vivons, vous vivez, ils tuent. Beaucoup de déchets et d'encombrant pour rien. Ce Slumdog Millionnaire du pauvre! est enfantin. C'est la grève.
"Trash" le nouveau film du papa de "Billy Elliot" est un film simple, mais assez efficace avec comme message que l'argent n'est pas toujours suffisant pour triompher et passer au-dessus des lois ainsi qu'il n'est pas l'unique moteur dans de bonnes causes comme on le voit avec ces gamins. J'ai vu beaucoup de déceptions quant au traitement un peu superficiel du sujet en particulier sur les conditions de vie et la corruption, je pense simplement que le réalisateur n'avait pas en tête de faire un film qui dénonce même s'il pouvait allier les deux côtés. C'est surtout un film d'aventures avec une histoire pas forcément crédible et ça le réalisateur le sait puisqu'il en joue en ajoutant de l'humour, je pense à la scène dans laquelle ils doivent récupérer la bible. En tout cas, j'ai bien aimé ce film, il est agréable à suivre et les acteurs surtout les petits sont vraiment très bons. A voir en VO si vous pouvez.
Après le ratage Extrêmement fort et incroyablement près, Stephen Daldry était descendu tellement bas dans mon estime que je le pensais perdu à jamais. Le metteur en scène de The hours rebondit pourtant très bien ici. Même s'il n'est pas un chef d'oeuvre, Favelas (Trash en V.O.) s'avère être un film d'aventure, sur fond de pauvreté, corruption et crise sociale, très plaisant. Ça démarre au quart de tour et le rythme ne fléchit jamais jusqu'au dénouement. La mise en scène alerte et maitrisée et une histoire édifiante nous donnent donc un film haletant de bout en bout, même si cela fait parfois un peu «Le club des 5 dans les favelas». Les jeunes acteurs font leur première apparition à l'écran et sont très convaincants face aux pointures que sont Martin Sheen et Rooney Mara. Bref, on passe un très bon moment, sans clichés ni pathos, plein de soleil, de couleurs et d'une belle énergie. Stephen Daldry est de retour pour mon plus grand plaisir.
Une bonne idée de départ mais bien vite, j'ai déchanté. Le déroulé est peu probable. Des enfants pauvres qui trouvent un portefeuille avec de l'argent dans une décharge et déjouent une grosse affaire presque d'eux-même grâce aux indices laissés dans le portefeuille... La police corrompue les traque mais peu de scènes sont marquantes, une mauvaise musique, une misère omniprésente mais peu authentique : Les gamins savent se servir d'un ordinateur, d'Internet, savent lire la Bible... Ils ont une excellente éducation et sont meilleurs que les plus brillants écoliers de leur âge. Ils savent même traduire plusieurs langue spoiler: "Bear ? Ca veut dire ours !" . Pas assez plausible, comme histoire et un manque d'authenticité flagrant avec de nombreuses données trop complexes pour que les enfants seuls les déchiffrent. Décevant en presque tout point !
Publiée le 15 novembre 2014 ( par Michel Crotti ) Nous autres Européens, pouvons nous demander comment on peut vivre(survivre ?) dans ces conditions.... Mais ce film au lieu d'être noir, est au contraire assez coloré et montre la détermination de 3 jeunes, sans aucun espoir, et heureux malgré tout dans un contexte de police violente et maffieuse. Martin Sheen (Le père Julliard) assez méconnaissable apporte son réconfort, et surtout l'emblématique Rooney Mara (Olivia) fournit une aide précieuse dans cette aventure - on l'avait beaucoup appréciée dans "effets secondaires" !!**
Je ne connaissais de ce film que la bande-annonce qui m'avait plu, mais sans plus. C'est donc sans grand enthousiasme, mais sans préjugés d'aucune sorte non plus que je me suis mis à regarder ce long-métrage britannico-brésilien. Alors, le film ne nous sort pas trop du Brésil tel qu'on le connaît, quitte à faire dans le cliché : favéla (donc), triage des ordures comme moyen de subsistance, flics et politiciens corrompus, religion comme seul service public fonctionnant. Bref le Brésil miséreux vu depuis le vieux continent... Ce n'est pas complètement faux, mais le pays a quand même un peu évolué et c'est un peu dommage de n'en rien montrer. Mais bon c'était apparemment nécessaire à son intrigue. Cette dernière nous ressort le couplet de la lutte du pot de terre contre le pot de fer, ou comment trois gamins des favélas essaient de démasquer un politicien corrompu en retrouvant des documents compromettants et en fuyant une police aux ordres. Las, sur presque deux heures le spectacle se révèle tout sauf haletant et le film souffre de pas mal de trous d'air, la faute à une histoire qui fait trop s'éterniser les séquences au détriment de la nervosité de l'intrigue. Résultat on se fatigue rapidement des aventures peu emballantes de notre trio et devinant une fin peu inédite on s'irrite un peu devant un film qui ne semble jamais en finir. Ce n'est pas totalement inintéressant et si vous le voyez en V.O. vous aurez même le plaisir d’entendre les sonorités agréables du portugais du Brésil, mais ce n'est pas non plus un long-métrage prenant et on a amplement le temps de presque regretter de s'être mis devant. Un film un peu longuet et pas vraiment inédit qui n'est donc pas vraiment essentiel à votre filmographie.
Sur fond de misère, ce film n'a rien de larmoyant. Il nous entraine dans une "chasse au trésor" menée par des enfants des favelas. Instructif sur les conditions de vie dans ces quartiers défavorisés, il nous tient en haleine grace au jeu de piste. Je regrette son titre et son affiche qui n'ont surement pas aidé à sa promotion... Dommage car ce film vaut le coup!...
Quand une petite bande d’enfants trouve un butin précieux mettant en danger un gang local (dont des policiers aussi véreux que redoutables), une dangereuse mécanique se met en branle. Les jeunes héros se mobilisent et grâce à l’aide d’un prêtre local et de sa famille, ils vont tenter de tenir tête à un système corrompu : l’ensemble est particulièrement romancé mais fonctionne assez bien. Il est toujours embarrassant de voir un film occidental dépeignant la réalité sociale d’un pays défavorisé avec une forme de candeur, pour des raisons historiques et morales, mais « Trash » s’en sort comme il peut à l’aide de ses acteurs, sans atteindre le niveau d’un « Slumdog Millionaire » auquel on peut être tenté de le comparer.