Avis sur Brutal Relax

Un court déjanté et gore comme on les aime. Sans queue ni tête et plein de très bons effets ultra gores. Attention, les scènes peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Mais bon, c'est vrai que c'est chiant quand les piles ne marchent plus et qu'on en a plus en stock!!! LOL

Franchement je ne m’attendais pas à un court métrage de ce genre, mais là, c’est une belle claque. Il n’y a vraiment rien à redire. Les acteurs, surtout l’acteur principal sont remarquables. Ce-dernier livre une prestation charismatique et enlevée, collant à la perfection à son personnage. L’histoire a beau être très basique, cela n’est absolument pas un problème, tant c’est compensé par la nervosité de l’action, les bagarres cartoonesques au possible, les idées délirantes. Il y a aussi une conclusion très bien vue. C’est un pur spectacle de divertissement pour les amateurs d’horreur gore, et là on peut dire que Brutal Relax est une sommité dans le format court, à l’image de Treevenge. Les effets spéciaux horrifiques sont d’ailleurs peut-être un peu moins bons que dans ce-dernier, mais ils sont aussi plus audacieux, plus variés, et nécessitaient pour certains forcément le recours à l’image numérique. Le résultat est plus que convaincant, et les effets un peu moyens ne font finalement que renforcer le coté délirant et outrancier du métrage, ce qui lui va à ravir. Je ne peux oublier une bande son décapante qui rythme Brutal Relax avec une force tonitruante.
Voilà donc un excellent court métrage, qui mêle horreur gore (et très loin du politiquement correct !) et humour noir, avec un dynamisme et une précision impressionnante. Régler comme du papier à musique, c’est 15 minutes d’un spectacle grand-guignolesque redoutable, qui mérite franchement d’être vu au moins une fois. Il n’est absolument pas décevant, et même s’il s’adresse sans doute à un public ciblé, j’invite vraiment à le regarder. Chapeau bas à l’équipe, et bravo à tous les jurys qui ont su reconnaitre la maitrise d’une telle œuvre, digne d’un Braindead sans aucun doute.

Version amateur tout autant qu'espagnole de Planete Terreur. Tout ce qu'on aime y est, mais passe beaucoup trop vite.

Un gars sort de l'hôpital psy et va à la plage... Des zombis marins débarquent, son walk-man tombe en rade... sa furie ne fait que commencer. Un court-métrage super trash, très drôle dans la lignée des grands films d'horreur les plus gore et décalés. Visible un peu partout sur le net.

M. Olivares souffre de stress, pensionnaire d'un asile psychiatrique, il est aujourd'hui guéri et se voit conseillées des vacances à la plage. Ce dont il a besoin, c'est du repos, et surtout, de ne pas être dérangé...

L'archétype des délires d'amateur sanguinaire suscitent un effet placebo relaxant et tordant à souhait.

Le trois réalisateurs hispanique, David Muñoz, Adrián Cardona et Rafa Dengrá, séduisent et assure un renom en décrochant au festival du NIFFF le Méliès d'argent ainsi meilleur court européen.

Durant 15 minutes de longue effervescence carnassière et d'hystérie au regard décalé d'une niaise mésaventure, le spectateur délecte un moment sans réflexion mais tellement bon ! Décapitation, démembrement, une symphonie mémorable de séquences gore, très atypique "pétage de plomb" disons hors norme, pour notre plus grand plaisir.

Brutal Relax se situe entre Braindead et Le Jour des morts-vivants parmi jubilation et grand-guignolesque.