Mon compte
    La femme objet
    Note moyenne
    2,5
    9 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La femme objet ?

    6 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    2 critiques
    2
    0 critique
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tonton29
    tonton29

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Que les féministes se rassurent, le titre du film est provoquant mais en allant jusqu'à l'épilogue, elles apprécieront pleinement. Le scénario de science-fiction est simple mais osé : Un passionné de sexe ne trouvant pas de partenaire pouvant suivre son rythme et assouvir ses désirs machistes, se crée son idéal féminin. Et le film se déroule bien autour de ce scénario ce qui est plaisant car ça permet d'avoir un film équilibré entre comédie et porno, et permet d'amener logiquement l'idée de la femme objet auquel pense Richard Allan. Parfois c'est surjoué (la scène de la vaisselle) mais c'est pour appuyer sur le décalage qui se crée entre Richard Allan et ses conquêtes. Il faut donc 40 minutes avant de voir apparaitre Marilyn Jess mais quel plaisir alors ! Elle est MAGNIFIQUE, grâce juvénile et sensuelle, des fesses merveilleuses et une innocence transcendée par le fait qu'elle est dénuée de sentiment puisque androïde. Les scènes porno sont belles, classiques et parfois empruntes d'imagination (la secrétaire qui s'endort durant sa prise de notes alors qu'elle se fait sodomiser) mais sentent le style de l'époque (la scène ou Richard Allan mate le scénariste dans les bras de Marilyn Jess aurait fini en double pénétration si le film avait été tourné dans les 00s) Des petites références à la science-fiction (R2D2) et clins d'oeil biographiques (l'étoile Lansac) Un bon film plaisant avec une fin osée et féministe, prouvant une liberté d'écriture durant 70s-80s
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Dans un film classique, quand le scénario est tenu, on comble par des bavardages, dans un film X on comble en étirant les scènes hards. C'est exactement ce qui se passe ici, et c'est dommage parce que le film est intéressant de par son thème, sa réalisation et son casting. Richard Allan est bon, mais c'est surtout ces dames qui nous gâtent, Helen Shirley et ses airs de petite bourgeoise, Laura Clair et son petit air mutin et bien évidemment Marilyn Jess complètement déchaînée qui crève l'écran. Une réussite.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Visiblement les anglo-saxons sont des fans invétérés de Claude Mulot, alias Frédéric Lansac, car ses films bénéficient toujours d’une note remarquable sur l’IMDB. Pourtant la cette Femme objet est loin d’être un porno enthousiasmant.
    Alors certes Marylin Jess est une actrice vraiment charmante, très belle, et qui dégage une réelle fraicheur ce qui fait de son apparition, cependant tardive, un moment important. Les quelques autres actrices assurent bien le travail aussi, bien que moins charismatique que Jess. Je précise cependant qu’en dehors des scènes hard, elles n’ont strictement rien à faire. Même pas une ligne de dialogue, pour le coup c’est vraiment la femme-objet, mais bon, on peut aussi imaginer le vide intersidéral de l’ensemble. Notre héros au milieu de tout cela s’occupe de chacune de ces dames, mais lui-même en dehors de cela nous gratifie de deux ou trois séquences devant sa machine à écrire et de monologue en voix off ! Autant dire que ca pourrait être le péquenaud du coin que ca aurait aussi bien convenu.
    Le scénario est atroce. L’idée était pourtant bonne et promettait même un SM de premier plan, voir un métrage potentiellement très intéressant du genre de La femme aux seins percés, mais non ! Il n’y a rien. Scènes de sexe qui s’accumulent sans originalité et avec fort peu de variation, pas de dialogue, histoire totalement balancée à la poubelle, lenteurs exécrable de l’ensemble pas aidé par une musique indigeste, je ne vois vraiment pas en quoi cette Femme objet recèle le moindre intérêt. Hors on peut très bien faire un porno avec une bonne histoire (confère Bordel SS ou Viva Italia) ce n’est pas incompatible. A noter une fin totalement invraisemblable, qui coupe comme ca, d’un coup. La pellicule devait être finie !
    Visuellement Mulot est assez décevant. Il use des procédés habituels du porno, avec une grosse tendance aux gros plans, parfois sous des angles audacieux, mais il y a un sérieux manque de variété. De fait, comme les scènes de sexe se ressemble déjà beaucoup, qu’elles manquent de piquants, Mulot avec sa réalisation globalement trop académique malgré quelques pointes curieuses ne rattrape pas le sentiment d’ennui et de redondance. Quant aux décors il ne faut pas compter dessus, c’est mauvais. La photographie est correcte en revanche, bien dans la veine habituelle des films de Mulot, en général propres et soignés de ce coté là. Niveau sexe il faut s’attendre à du très classique, ce qui surprendra même pour un film sur ce thème. Le film aurait vraiment pu aller dans le dur avec son sujet, voir sur une franche perversité, ou alors à l’inverse s’orienter vers une comédie porno légère genre Les petites écolières du même Mulot, mais là rien de tout cela. Honnêtement ceux qui roule au porno relativement souvent (enfin qui ont de l’expérience dans le genre quoi) auront face à ce film la même réaction qu’un amateur de films d’horreur devant un slasher néo-Scream. C'est-à-dire le sentiment d’un métrage sans saveur. A noter la musique absolument exécrable. J’ai été obligé de baisser le son tellement elle est infecte. En plus elle est omniprésente, lancinante, et j’aurai préférer encore les respirations haletantes ou les couinements à cette musique d’ascenseur (et là c’est vraiment le cas) indigeste.
    Au final La femme objet est un très mauvais film, auquel j’accorde 1 pour Marylin Jess et un ou deux passages viables. Peut-être que je deviens exigeant après avoir visionné des films très réussis dans le registre, mais clairement là ca tient pas le coup, ce film péchant par une banalité extrême et un vide incroyable. A voir uniquement pour les fans hardcore de Mulot ou de Jess, mais ceux qui veulent simplement un porno trouveront beaucoup mieux ailleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Un des pornos les plus célèbres de Marylin Jess, l'éternelle rivale de Brigitte Lahaye, avec Richard Allan dans le rôle de l'homme tourmenté par ses pulsions "satyriasistes". Un récit piqué au mythe de Pygmalion, dûment cité, qui fait de Kim une poupée de plaisir plus que réelle qui finit par faire de Nicolas (Richard Allan), un homme objet. L'intrigue est tellement développée que Christophe Bier a qualifié ce film de "porno d'auteur" dans son Dictionnaire des films pornographiques et érotiques en 16 et 35mm (Serious Publishing).
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    Un bien curieux film, vraiment curieux... Quelque part c'est intéréssant, le cinéma pornographique n'étant pas toujours très innovant, la il faut avouer que même si c'est un mauvais film ça vaut le coup d’œil. Une histoire complétement délirante et qui ne tient pas debout un seul instant, mais une histoire quand même, les scènes de sexe ne sont pas longues (peut-être même pas assez, c'est dire)... Bon, ça montre toujours un peu la même chose, et les acteurs ne sont pas convaincants, on s'ennuie pas mal, mais c'est un film qui arrive a faire sourire par moments... Sourires de moquerie, de pitié, de jubilation... On ne sait pas trop, mais bon...
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2011
    Attention, tout mineur lisant mes critiques est prié de bien vouloir sauter celle ci, sous peine de découvrir la porte de la dépravation et du tourment des sens charnels. Avec un titre pareil, un misogyne comme moi ne pouvait pas passer à côté. Et grand bien m'en a pris, parce que La femme objet, c'est bien. Avant de rentrer en profondeur dans le sujet, redonnons au film tout son éclat : ce n'est pas un film érotique, c'est un porno frontal de la vieille école. Pas d'artifices de mise en scène : on a droit à une finition totale dès les 5 premières minutes. Et c'est comme ça tout au long du film ! La femme objet explore les méandres de la surstimulation sexuelle, qui si elle apporte du plaisir sur le moment, frustre plus tard l'insatiable (les compagnes ne sont pas à la hauteur). Et du coup, bam ! Hommage à Frankenstein et fantasme sexuel ultime de la gente masculine : la femme objet, vêtue de bottes de cuir et de pas grand chose d'autre. En plus du couplage du fétichisme et des courbes gracieuses, la domination sexuelle masculine est pleinement revendiquée par l'histoire, et on suit l'évolution de la situation. Si nous avons un peu l'impression de nous égarer en cours de route (l'amour lesbien vampirise peu à peu la relation créateur-créature), nous en revenons au thème principal avec un retournement final de situation assez énorme : le créateur devient l'homme objet dépendant de sa créature. Ta da da ! L'homme esclave de son désir insatiable, que la femme arrive à faire plier ! Et bam ! Mon égo misogyne en prend un coup, mais c'est une jolie conclusion. Si le contemplatif du coït sous tous ses angles ne m'a pas inspiré particulièrement (...), il y a assez d'idées pour justifier l'existence d'un tel projet. Du féminisme comme on l'aime !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top