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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un road movie d'une rare justesse et d'une rare beauté. Salles nous transporte à travers les mille et un visages d'un Bresil surprenant. La simplicité et l'émotion qui en ressortent sont portés par les deux interprètes principaux, qui développent une relation de plus en plus fusionnelle qui séduit et envoute. A voir, à revoir sans restriction aucune. C'est une merveille.
Voilà ce que l'on appelle une réussite. Walter Salles a su trouver le ton juste pour émouvoir sans jamais être larmoyant. Ajoutez à cela une réalisation sobre mais soignée, des acteurs convaincants et attachants, et vous obtiendrez un très bon film.
Un très beau road-movie qui nous balade dans un Brésil dépeint avec réalisme à travers l'amitié entre une vieille institutrice (Dora) à la retraite et "écriveuse de lettres" pour arrondir les fins de mois, et un tout jeune orphelin de neuf ans (Josue), à la recherche de son père. Cette amitité même qui les ammenera à parcours le pays ensemble, alors que rien, si ce n'est une lettre, ne les unissait. La quête de soi, l'amour, la pauvreté et bien d'autres thèmes encore sont abordés avec subtilité, sans jamais tomber dans l'excès. La réalisation est par ailleurs sublime (rien que les 5 premières minutes le prouvent), et Dora joue à merveille. Vraiment, on est ému.
Film très émouvant qui creuse au plus profond de nous-mêmes. Des couleurs dures pour rappeler la misère et l'immensité de ce pays à travers l'effervescence de cette grande ville. La mégère finira par craquer. (une vingtaine de prix remportés tout de même pour ce film!)
Un film magnifique, qui évoque une grande amitié, plus même, un amour entre un petit orphelin et une femme qui n'a pas d'enfants... Le parallèle mère/fils, est aussi mis en avant dans le film à plusieurs reprises, par des représentations de la Vierge, avec le petit Jésus. Une oeuvre qui aborde aussi un autre thème : celui d'un Brésil d'en bas. Les orphelins traînant à la gare, le trafic d'enfants, la pauvreté, l'illetrisme, les voleurs... Mais aussi un Brésil innocent : celui des pélerins, des croyants, des gens simples et généreux, honnêtes et travailleurs... Franchement, un très beau film. Du vrai cinéma, digne de ce nom ! Un bijou dans un océan de navets.
Un film qui nous touche droit au coeur. Les liens qui unissent les êtres humains entre eux, l'affection,l'amour quand on en a besoin. Ce film donne une belle leçon d'humanité, il nous fait regarder le monde dans son ensemble, et nous fait prendre conscience qu'il y aura toujours des gens qui vous aimeront. Emouvant,très beau.
Un très beau film plein d'humanité dans le bon et le mauvais sens. Pour moi le plus beau film de Walter Salles hors des valeurs du cinéma des U.S.A. Pas de beaux gosses et de bombes hollywoodiennes. Juste un petit garçon qui veut retrouver son père et une vieille dame sur les routes du Brésil.
Deux êtres a qui la vie n'a pas souri sont réunis presque par la force et partent dans un voyage qui les transformera profondément et pour toujours. Un véritable chef d'oeuvre, portés par ses deux acteurs magnifiques: grâce à la magie de Vinicius de Oliveira et l'époustouflant talent de Fernanda Montenegro. Un film à voir absolument, sans aucun doute et à ne jamais oublier ;)
Très beau film d'humanité. Du début à la fin, on accompagne le jeune Josué, autant dans ses douleurs que dans ses petites joies. On espère beaucoup pour lui. Le scénario et la réalisation sont une véritable réussite. Un petit bijou dans un monde de brutes, comme qui dirait. Un film qui nous procure beaucoup d'émotions, si l'on est sensible...
Roadmovie humain, très émouvant et d'une grande beauté esthétique (voir les fondus au noir et au blanc à partir de plans sombres où se trouvent une lumière vive). Le ton y est parfaitement juste comme le duo d'acteurs et on y trouve souffle de fraîcheur (pour lequel l'origine brésilienne n'y certainement étrangère). Du grand art !
L'un des dix plus beaux film de la décennie. Central do Brasil est un film incontournable, d'une beauté rare, d'une densité émotionnelle terrible. C'est du grand grand grand grand grand Art !
C'est un Brésil loin des cartes postales pour touristes en mal d'exotisme. Un Brésil qui malmène ses enfants, même les plus âgés, qui les endurcit à force d'épreuves et de douleurs. C'est l'histoire de deux âmes perdues, qu'un accident de la vie va rapprocher non sans mal ; tout le long d'un road movie qui laisse entrevoir les failles et la tendresse sous la peau rêche. D'une caméra discrète,Walter Salles laisse toute la place à ses personnages, la femme, le gamin et enfin le Brésil, visage d'un père absent. Il interroge ainsi l'enfance, l'enfant qui est en nous, celui qui a besoin de toute la bienveillance et de l'attention des adultes pour ne pas avoir peur de vivre , peur de la réalité au point de croire la fuir. Un film assurément humaniste et qui, malgré sa rudesse, est un hymne beau, touchant et juste à la fois !