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Loïck G.
340 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juillet 2018
Sur les routes du Brésil un gamin est à la recherche de son père, accompagné d’une dame âgée. Succinctement rapportée, l’histoire de ce film prend alors toute sa dimension dans les rapports compliqués qu’entretiennent la femme et le garçon, l’une et l’autre en quête d’un absolu de vie entre vieillesse et filiation paternelle. Walter Salles nous raconte ainsi le Brésil de ce début de siècle que nous traversons de villes en villages à la rencontre d’une population sans relief particulier, ni riche, ni très pauvre, mais toujours fière de ses origines. Ce qu’exprime à sa façon le petit garçon de ce film plein d’humanité, dans toute son acceptation. Un grand film Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Comment peut-on ainsi réussir un film à ce point et en rater aussi lamentablement la fin ? Une histoire toute simple, une histoire d’amour entre une femme mûre et un gamin que le sort lui a placé entre les mains et qui fait irrésistiblement penser au Gloria de Cassavetes... mais sans la force et - il faut bien le dire - le talent. Fernanda Montenegro est pourtant magnifique dans son ambivalence et son sens du sacrifice et le petit Vinicius de Oliveira est lumineux. Il est vraiment dommage que la fin soit aussi grandiloquente et pompeuse, affaiblissant du coup tout le propos et transformant ce qui était un drame digne en mélo larmoyant. Walter Salles a fait beaucoup mieux par la suite (Frida, Carnets de voyage).
Central do Brasil est un film plutôt réussi. L'histoire est séduisante : une vieille enseignante aigrie à la retraite décide de s'occuper d'un jeune orphelin qui part à la recherche de son père. On voyage dans différents décors du Brésil et entre les deux personnages va se tisser une belle relation. Les acteurs jouent bien, notamment Fernanda Montenegro. Le film évoque des sujets très sérieux du Brésil : les enfants abandonnés, la violence, l’analphabétisme, … tous en restant un film lumineux. Un beau film.
Un film simple et beau . Ce road movie est touchant par ses deux interprètes. Le tout parfaitement maîtrisé dans une belle mise en scène avec des images soignées. Un beau film c est rare d avoir ce qualificatif qui arrive en premier. Il passe les années sans aucun problème.
Voilà un film très riche, avec une dimension humaine (le superbe regard sur les relations entre Dora et Josué) et une dimension sociale. Cette dernière constitue un témoignage sur les déshérités Brésiliens, ou l’analphabétisme est fréquent (c’est d’ailleurs ce qui constitue le « fonds de commerce » de Dora), sur leurs conditions de vie, sur la violence banalisée (la brève et incisive séquence de la poursuite et du sort du voleur à la tire), ou sur l’existence du trafic d’organes. La première partie est sombre et étouffante dans le cadre de la gare centrale de Rio, ou de son environnement (quand Dora ouvre sa fenêtre, ce n’est pas un beau paysage qui apparaît mais les trains), et dans des lieux inhospitaliers (coursives et sous-sols tagués). La seconde partie fait au contraire place aux grands espaces, en prenant la forme d’un « road-movie » vers le Sertao. Les deux sont parfaitement réussies, générant à la fois réflexion et, surtout, émotion, grâce à de belles idées, et à un style incisif et précis. Une œuvre majeure du cinéma Brésilien.
Je peux regarder ce film des dizaines de fois j'en tirerais toujours le même plaisir. Cette femme qui gère les lettres qu'elle se charge de traduire est retenue par la grâce qui l'empêche de passer à côté d'un petit garçon à sauver. Ce road movie est un vrai chef d'oeuvre de sensibilité, d'espoir et drôlerie et de bonnes musiques. Obrigado senhor Salles !
Un bon film, à qui il ne manque pas grand chose pour atteindre l’excellence. Ce n’est pas que Walter Salles soit incompétent: bien au contraire, les plans qu’il réalise au début dans la gare centrale de Rio ou sa façon de filmer le pèlerinage nocturne vers la fin (un des grands moments du film), démontrent un regard acéré et une grande intelligence dans le maniement de caméra. Simplement, tout le film n’est pas à ce niveau. Le road movie est un genre difficile parce qu’il oblige à faire du paysage un acteur à part entière. Or Salles n’y parvient pas toujours: les grands espaces brésiliens restent le plus souvent en retrait, cantonnant le film à un face à face entre cette ancienne institutrice et ce petit garçon. La mise en scène, intelligente et concise, peine néanmoins à nous immerger totalement dans l’univers lunaire où les deux personnages s’enfoncent peu à peu, et son pouvoir émotionnel reste en deçà de ce qu’on pourrait attendre. Il n’en demeure pas moins que "Central do Brasil" nous offre une plongée passionnante au cœur du Brésil: violence des villes derrière une apparence de banalité (scène très impressionnante de "l’arrestation" du voleur), visages illuminés des personnes dictant leurs lettres, foi populaire ardente... Il met aussi en présence deux personnages formidables, remarquablement interprétés, dont la relation, parfois orageuse mais de plus en plus complice au fur et à mesure que le film avance, est à la fois pudique, émouvante et drôle. Ca fait quand même pas mal de points positifs...
Un manque d'émotion, beaucoup de lenteur et de scènes à rallonge ralentissent l'intensité attendue, c'est le défaut majeur de ce film. Des interprétations justes mais sans plus et une histoire cousue de fil blanc qui aurait méritée un autre traitement (plus travaillé). Reste que c'est une comédie dramatique gentillette qui se laisse regarder sans laisser vraiment de traces inoubliables. A défaut de rien ! 2/5 !!!
Très beau film, une sorte de road-movie avec un couple principal attachant. Mais ce film est aussi un portrait de la société brésilienne (volontaire ?) d'ailleurs ont pensent au néo-réalisme italien avec un tel scénario. Plusieurs scènes marquent les esprits (celle de la procession notamment).
Un film qui connut un véritable succès international lors de sa sortie en salles. Un succès mérité tant on s'attache à cette aventure humaine hors du commun, à la fois tendre et cruelle, désillusionnée, mais pleine d'espoir tant ses personnages aiment à combattre la fatalité. Au final, une vraie leçon de vie dans laquelle brille le talent de ses deux acteurs principaux, Fernanda Montenegro et le jeune Vinicius de Oliveira.
Une belle réussite venue du Brésil, un road-movie simple, où l'espoir nait de l'énergie du désespoir ! Le duo d’interprètes incarne à la perfection ces deux êtres à la recherche du bonheur, au gré des rencontres et des péripéties... Comme son nom l'indique, Central do Brasil a également le mérite de présenter la face cachée de ce beau pays, loin des mégalopoles mais proche du cœur. A découvrir sans hésitation.
Ce 1er road movie de Walter Salles est une pure réussite. Comment ne pas s'attacher à cette relation entre une femme aigrie et ce petit bonhomme au caractère bien trempé? Ce Brésilien a vraiment un talent fou pour filmer de magnifiques paysages et créer des situations d'une grande sensibilité et d'une grande portée émotive auxquelles il est impossible de résister. Dans le fond de la misère sociale de son pays, il montre avec beaucoup d'intelligence le coeur et l'hospitalité de sa population pour apporter un peu d'espoir à cette histoire tragique et bouleversante...
L’itinéraire suivi par le film est d’abord rendu rocambolesque par l’inconsistance de Dora, personnage incarné par Fernanda Montenegro. Mais dans ses pas et ceux du jeune Vinicius de Oliveira, la bonne trajectoire finira par être trouvée. Elle suit une voie humaniste dans une sorte de road movie qui, sur les traces d’un pèlerinage, prend quelques allures de chemin christique (villes-étapes en guise de stations) non exempt de pathos. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
A la mort de sa mère, un jeune garçon se retrouve seul dans Rio, ville grouillante où il est laissé à lui même. Il est recueilli par une femme, institutrice retraitée, écrivain public aigrie et cynique, seule elle-aussi, qui a mis tout sentiment de côté depuis bien longtemps. La femme se prend de pitié pour l'enfant et va l'accompagner à la recherche de son père à l'autre bout du Brésil. Le scénario est assez convenu, prévisible, un peu chargé en bons sentiments mélo et les personnages manquent de densité et de force. On est loin de Gena Rowlands fuyant avec un gamin dans "Gloria", ou d'"Alice dans les villes" errant dans la Ruhr. Mais l'aspect road-movie de ce voyage initiatique qui nous emmène dans une très belle traversée du Brésil est intéressant : gare centrale grouillante de Rio où l'on croise les visages illuminés des personnes dictant leurs lettres à un écrivain public, portrait d'un pays aux profondes inégalités sociales, où la violence est quotidienne, et où se pratique le commerce d'enfants abandonnés, villages désertiques du Sertao, plongée dans la foi populaire des manifestations religieuses de masse : la beauté des paysages est magnifiée, les paysages remarquablement filmés. Un film beau et attachant à qui il manque juste un petit quelque chose pour atteindre l’excellence.
Central Do Brasil est un film assez émouvant avec des personnages assez touchants et une histoire assez poignante. Les acteurs sont très bons et la réalisation de ce film brésilien change vraiment de ce que j'ai l'habitude de regarder. Je n'ai pas accroché à 100% non plus, je ne sais pas pourquoi, mais ça reste un film franchement très sympa.