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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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2,0
Publiée le 16 août 2022
Il y a un malheureux mélange de mièvrerie et de grand-guignolesque. Il y a ces scènes avec les familles qui sont passablement ridicules à la longue. On rajoutera ensuite la poursuite à ce le policier digne de Laurel et Hardy. Et toutes les scènes avec les amoureux où elle joue l’effarouchée constamment. A la fin c’est ennuyeux et surtout très daté.
Dans sa filmographie conséquente, le réalisateur de « Riz amer » a tenté de sauver les meubles du néo-réalisme à travers cette comédie sociale et sentimentale, où le dur travail de la terre ne se départit pas de la bonne humeur ambiante. Mais pour marier Pasquale et Angela, il faut aussi beaucoup d’argent. Le début d’une quête désespérée pour Marcello Mastroianni et Marina Vlady alors sur la pente ascendante d’une reconnaissance méritée. Une fois les préliminaires assurés avec goût et pertinence, malgré quatre scénaristes ( dont Elio Petri ) la mise en scène s’enlise. A bout de souffle, un brin caricaturale, elle flotte au petit bonheur la chance, marquée par le temps et ses rides fatiguées. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un film tardif du néo-réalisme italien qui vivait là ses derniers feux ou presque. Giuseppe De Santis s’associe à la réalisation avec Leopoldo Savona pour nous donner cette savoureuse histoire de paysans qui sont trop pauvres (ou trop radins) pour marier leurs enfants (Marcello Mastroianni et Marina Vlady, qui forment un couple plein de grâce). Le début est excellent, dans la plus pure tradition du néo-réalisme, montrant les rudes travaux des champs et des personnages pittoresques. Puis l’intérêt faiblit peu à peu car le scénario tourne en rond et s’enlise dans des méandres inutiles qui nuisent à l’unité du film et à sa fluidité, avant de rebondir pour une fin optimiste, mais juste en apparence car l’avenir de ce couple sans fortune est loin d’être linéaire. La caméra de De Santis est très juste, décrivant la dure condition des paysans italiens des plaines, misérables, avares et roublards. La recherche sur les couleurs est de bout en bout excellente. On peut déplorer toutefois un manque certain de conviction dans le propos, comme si le genre se parodiait lui-même, ayant atteint ses buts et déroulant désormais une partition un peu inutile… Un beau vestige tout de même et un grand réalisateur.