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Eric C.
246 abonnés
2 273 critiques
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3,5
Publiée le 22 avril 2017
Film qui reprend le genre zombies mais de façon totalement atypique. Une approche en quasi huit clos familial d'un père fermier qui voit sa fille ado être atteinte par le virus alors que la fin est inéluctable et horrifique puisque on retrouve là le zombie traditionnel qui n'a plus rien d'humain, corps décharné en pourriture et véritable animal prêt à se nourrir de chair humaine, ne reconnaissant pas sa famille et ses proches. Ce père refuse d'accepter la quarantaine obligatoire qui accompagne à la mort ou plutôt à l'exécution. Il décide de rester auprès de sa fille envers et contre tous, en faisant au passage le vide autour de lui sans vraiment savoir ce qui se passera à la fin. Film totalement étouffant avec l'avancée de la maladie du virus, la déchéance progressive physique et mentale de la jeune ado,le tourment grandissant du père, le danger qui se fait plus présent et cet amour familial, cet amour filial qui rend les choses insupportables. On souffre, on doute, on espère, on a mal avec Arnold Scharzenegger, époustouflant, bluffant, attendrissant, débordant d'amour insensé devant un choix impossible à faire. Un film de zombies sans action, quasiment sans horreur, juste un film d'amour mais qui monte en puissance, dramatiquement ,sans que l'on ne connaisse vraiment la fin qui heureusement pour le spectateur, après cette émotion incroyable, est traitée avec beaucoup de pudeur, en privilégiant le symbolique à la facilité du spectacle gore. Un très beau film mais éprouvant.
Dans la vague de film de zombie, Maggie sort des sentiers battues pour une approche plus intimiste de ce genre d'histoire avec la volonté de faire un parallèle sur la maladie d'un proche et la perte annoncée d'un être aimé. Pour jouer le rôle de ce père qui espère pouvoir sauver sa fille on trouve un Schwarzie sobre comme jamais, qui paraît usé et abattu. Malheureusement le film donne l'impression de faire que survoler son sujet et ne tient pas ses promesses. Dommage cela aurait vraiment pu donner quelque chose de très bien.
Belle surprise que ce "Maggie" qui n'est effectivement pas qu'un film de zombies. C'est assez lent à démarrer et le rythme n'est pas très élevé dans ce film, mais dès que l'on adhère à l'atmosphère, il n'est pas impossible de voir se dresser quelques frissons, surtout avec cette mélodie enivrante qui nous berce subtilement tout du long. Le personnage de Maggie est très bien joué, je reste un peu sur ma faim mais, n'en attendant pas énormément je suis tout de même agréablement surpris, malgré toutes les critiques négatives, il est à voir.
Un film de zombie classique, qui s'oriente autour de la survie d'un père et sa fille contaminée. Honnêtement il y a rien de fou dans ce film si ce n'est le jeu d'Arnold Schwarzennegger qui surprend par sa justesse et son originalité par rapport à ces films habituels. Après le film n'est pas très mauvais, il est juste quand même assez classique dans sa réalisation. Ça se regarde, mais ça se retient pas.
Certains y verront un juste milieu entre World War Z , Contagion et The Walking Dead . D'autres y verront plutôt un film dramatique qui traite de la perte progressive d'un être aimé, s'accrochant de jour en jour à la vie. Quoiqu'il en soit, c'est une belle histoire d'amour entre son père et sa fille, entourés par un monde atteint par un virus.
Si vous aimez les films d'action à la Schwarzy....bah passez votre chemin. Ici on est dans un film de relation père-fille qui vient de se faire croquer par un zombie et qui est condamnée à le devenir tôt ou tard. Quasiment rien ne se passe, pas d'action, film plat au possible...vaut mieux un bon épisode de Walking Dead
Traiter les zombies en forme de drame, c'est original. Arnold joue dans un rôle inédit pour lui et s'en sort bien. Mais finalement l'ennui nous guette et on compte les minutes pour un dénouement ultra prévisible !
Au final, c’est un film profondément dérangeant, il est difficile d’éviter les cauchemars s’il est vu juste avant la prise de sommeil. A ce titre, il est intéressant mais sur le plan cinéma c’est raté, car en dehors de la bande son et de quelques plans fixes extérieurs son écriture cinématographique est en permanence calamiteuse ce qui ne permet jamais les louanges. De plus, le visage de Schwarzenegger est photographié de trop prés, (il n’apparaît souvent qu’à moitié) ce qui le rend encore plus inexpressif que d’habitude. Les maquillage d’Abigail Breslin de sont pas cohérents et sa belle mère ne pèse en rien dans cette histoire, seuls les représentants de la loi sont ‘’vrais’’. Certes l’intention était bonne et ‘’Maggie ‘’ aurait pu être un grand film d’horreur, d’angoisse ou même de suspense selon le désir du réalisateur car son honnêteté ne peut être mise en doute. Il y a des sujets terribles qui sont plus faciles à écrire qu’à mettre en scène, c’était le cas du ‘’dernier testament’’ de Littman auquel ‘’Maggie’’ se rattache beaucoup.
Très mauvais. On me parle de psychologie, je veux bien mais alors psychologie de comptoir oui, peut être, a l'amerloque quoi... Navré mais pour moi ce film n'as aucun intérêt, premièrement c'est un pur somnifère on a vraiment envie que ça se lance mais cela n'arrive jamais. Ensuite on s'attend a ce qu'il se passe quelque chose a la fin, un truc original. Mais non. Seule l'esthétique est relativement soignée mais ça ne viendra jamais masquer le manque de tout dont ce film insipide fait preuve.
A la vue des critiques, on sait d'avance qu'on ne retrouvera pas dans ce Maggie la violence d'un Walking Dead, ni le rythme d'un 28 jours plus tard... Le côté dramatique de l'intrigue prend très rapidement le pas sur le fantastique, ce qui donne un film à la réalisation très inégale. Les personnages et l'univers sont aussi forts que l'intrigue est vide. Il ne se passe malheureusement pas grand chose à l'écran, si ce n'est la transformation lente et douloureuse de la jeune fille. Schwarzi nous montre une facette méconnue de son talent et constitue le principal atout du film. Envie d'action? passez votre chemin! Si vous cherchez plutôt un univers soigné et un drame familial, ce film sera (peut-être) fait pour vous.
Il ne faut pas s'attendre à un film d'action ni à un film de zombie. C'est extrêmement lent, extrêmement sombre. Beaucoup de blabla inutile, des infectés qui s'interrogent sur leur sort... Bref, rien à se mettre sous le regard jusqu'à la dernière demie-heure qui annonce la fin du film sans que rien d'intéressant ne se soit passé. Nul.
Décidément ce début de XXIème siècle consacre le retour sur le devant de la scène des zombies, thème qui a fait florès dans à la fin des années 70, début des années 80 dans les films d'horreur et qui du fait du succès de l'excellente série “The walking deads” fait son grand retour au cinéma entre films d'action testostéronés type de “World War Z” ou dans le film de comédie action comme “Warm bodies”. Ce long-métrage-ci fait partie de cette tendance, mais il se place plus près du drame que du film d'action. En effet, ici pas de fuite éperdue pour échapper à une horde de zombies cannibales, pas de fusillades visant à décimer des morts-vivants à tour de bras, mais au contraire un quasi-huis clos où se noue un drame entre une fille contaminé par un virus nécrophage qui va la transformer en corps avide de chair fraîche et un père désespéré qui tente de la garder le plus longtemps possible auprès de lui. Le film se démarque ainsi de la tendance majeure des films sur ce thème en privilégiant l'humain au spectaculaire et à l'action et ce à tel point que le mot “zombie” n'est jamais prononcé une seule fois. Le film permet en outre à Arnold Schwarzenegger de s'illustrer dans un rôle qui, lui aussi, va à l'encontre de ce que l'on attend de lui. Ici pas de flingues, de cascades ou de répliques de gros durs pour l'ex-gouverneur pour faire place à un jeu plus sobre, plus nuancé en père qui s'accroche à cette fille malgré l'inévitable de sa transformation et de sa mort. Pour ceux qui regarderaient le film avec en tête un film aussi distrayant qu'un film d'action, ils seront immanquablement déçus tant ce film est un drame lent, introspectif et sombre à la lumière rasante, aux couleurs affadies et pour tout dire, dans cette maison isolée dans les plaines du grand Ouest, à l'ambiance crépusculaire. Pour être honnête, il est parfois un peu languissant et l'inéluctable du destin de cette jeune fille tue un peu le suspense. Mais, pour le plaisir de voir un film de zombies qui ne fait pas dans la surenchère gore ou d'action et offre un rôle à contre-courant à “Governator”, je le recommande quand même chaudement.
Une étrange peste se transmettant par morsure et qui transforme ses victimes en enragés avant de mourir douloureusement a décimé la plupart des gens aux Etats-Unis, pays désormais affamé et en ruines. Submergés par les infectés, on les parque en quarantaine en attendant leur fin. Le père d’une adolescente contaminée décide de la garder dans la ferme familiale pour qu’elle termine ses jours dans l’accompagnement d’une paix relative. Près de son père et de sa belle-mère, on vit l’agonie angoissante et désespérée de Marguerite dans une ambiance de sombre intimité, d’inéluctable dégradation et de certitude terrible de devoir être euthanasiée bientôt par les seuls qui en auront le courage, ou pas. Au-delà du thème de l’horreur-catastrophe, on a surtout un film humain, sentimental, fatalement dramatique, de gens ordinaires forcés au désespoir, à la mort, à la grandeur et à l’amour. L’interprétation sans doute la plus sinistre d’un étonnant Arnold Schwarzenegger qui se révèle bouleversant dans ce rôle.
Quelle belle découverte que ce Maggie ! Partant d'un postulat de départ original de créer un film de zombie dramatique, le réalisateur Henry Obson réalise un film très touchant. Ici, point de sang, d'invasion de mort-vivant ou encore même de violence, le seule comparaison avec le film de zombie s'arrête à l'infection. Le scénario est simple, ou comment un père va réagir et vivre la décrépitude avec la transformation de sa fille en créature zombifiée. Et au travers de cette approche, le scénario n'est qu'une métaphore qui ne peut que parler à tout le monde. Le réalisateur parle avant tout de l'humain et de sa réaction devant à la transformation due à la maladie et la mort qui en est la seule fin possible. Et quelle bon choix que Schwarzy pour incarner ce père aimant ! Totalement à contre emploi, l'acteur, qui n'a rien perdu de son charisme se montre d'une grande justesse et d'une sobriété qu'on n'a peu eu l'habitude de voir. Que ses détracteurs se taisent, un Schwarzy bien dirigée dans un beau rôle peut se montrer très bon acteur. Face à lui, la jeune Abigail Breslin se montre aussi convaincante et il est très appréciable de constater quelle se construit une carrière intelligente et variée. Henry Obson montre qu'en plus de bien diriger ses acteurs est aussi un bon réalisateur. L'esthétique globale du film est soignée, bien aidée par une photographie grisâtre du plus belle effet. Le rythme est maîtrisé et si celui-ci est lent, à aucun moment, le film ne se montre ennuyeux. Une réussite !