Mis en scène à rythme proche de l'encéphalogramme plat, ce film nous emmène au bout de l'ennui. Seuls restent un Schwarzy surprenant et un angle intéressant et original sur le thème des morts-vivants.
Très bon jeu de Schwarzie pour un film avec quasi aucune action mais beaucoup d'émotions. Le hic est que pour une génération Walking dead le film me paraitre quelconque, un épisode un peu lent..
Changement de registre pour Schwarzenegger, le voilà en vieux père barbu à devoir soutenir et protéger sa fille de 16 ans atteinte d'une pandémie transformant petit à petit les gens en zombies. Très prometteur, Maggie s'avère décevant en presque tous points tant le déjà-vu se veut omniprésent. Le jeu d'acteur est trop moyen et on a vraiment du mal à ressentir de l'empathie pour les personnages. Schwarzenegger ressemble à une mauvaise copie de Joël du jeu The Last of us et Abigail Breslin n'est convaincante qu'à certains moments, quand elle ne pleure pas avec une crédibilité digne d'Angelina Jolie ou de Jennifer Lawrence.
L'ambiance et la tension sont pourtant parfois très réussies : spoiler: Maggie qui se coupe le doigt car il se tord tellement il est infecté, les médecins qui ont trop peu de compassion tellement ils examinent de patients à la chaîne, spoiler: le renard qu'elle ne peut s'empêcher de manger jusqu'à se mettre du sang partout autour de la bouche, la descente des escaliers où on voit ses pieds tellement infectés qu'on dirait ceux d'un animal, la tension qui nous fait croire spoiler: qu'elle va mordre son père ou que celui-ci va tirer à la fin, puis son triste suicide avec un gros plan sur ses yeux et le reflet du sol qui se rapproche. Si une majorité du film avait été de cette qualité là, il aurait pu être très bon. Mais en l'état, il est bien trop moyen pour marquer sont emps.
scénario ridicule au point qu'on rit à certains passages quand le policier en voyant Maggie qui est déjà 1 zombie dit à son collègue elle va bien crise de fous rires dans la salle
Un drame touchant, intimiste, parfois contemplatif, accompagné d'une belle photographie et d'une bande originale d'une agréable finesse. Malgré quelques faiblesses sur le développement de certaines relations (notamment Maggie et son père) ou de certains personnages, le film tient la route sur une durée pertinente d'une heure et demie. Étant donné sa (toute relative) lenteur, une longueur plus importante aurait été une gageure. Par ailleurs, même si le film manque très légèrement de consistance, les thèmes principalement abordés le sont avec talent (le désespoir, la peur de perdre un être cher, la peur de l'inconnu ou de la mort). Bref, le graphiste réalisateur Henry Hobson nous livre ici un premier long-métrage simple mais beau, avec quelques imperfections l’empêchant d'être aussi poignant que désiré.
Encore un film qui n'était pas ma priorité car pas mon genre, mais ayant le Pass Ciné j'en profite, mais je me permets de dire mon avis, il est vrai que l'acteur principal il est rare de le voir dans un rôle comme ca, je pense c'est une 1ére. Film ficellé, lent, sans suspense, sans angoisses......
un film sublime qui nous montres une autre façon de l histoire des zombies, pas de sang, de chair... juste une belle histoire émouvante entre le père et sa fille face à cette maladie
Il s'agit avant tout d'un film sur la maladie, très dur... très dur pour le malade, l'enfant qui doit accepter l'inéluctable. Idem pour le parent. Cela est amplifié par l'épidémie qui frappe les êtres humains avec une dimension fantastique quant à la mutation en zombie assoiffé de chair même si ce n'est pas le coeur du film. Ou plutôt ce n'est pas une chasse aux zombies comme à l'accoutumé mais davantage une épreuve morale quant à dégradation de l'état qui mène petit à petit à la mutation inéluctable... et de ce fait au dilemme épouvantable lui étant lié... "placer sa fille en quarantaine? lui abréger les souffrances soit même?"... autant de questions à se poser pour le personnage interprété par "Schwarzie" avec brio. Idem pour celui de sa fille dans le film où l'épreuve est terrible !... Une approche intéressante et originale d'aborder ce thème surexploité ces derniers temps. Néanmoins, l'histoire de part son approche peut-être ne prend jamais. Attention à ceux adepte de films de zombies car il s'agit avant tout d'un drame et non pas d'un classique du genre.
Maggie est un film sur la paternité, un film sur la maladie et éventuellement un film de zombie.
L'aspect "Zombie" est usitée parce que ça s'inscrit dans notre époque et que ça ajoute à l'intensité. Le sujet est si magnifiquement et subtilement amené qu'on s'y sent pourtant pas une once d'opportunisme. C'est délicat, c'est émouvant pas pathos ou larmoyant. Les grosses ficelles nous sont épargnées. Subtil donc.
Henry Hobson, dont c'est le premier film se sort bien de son sujet casse-gueule avec une sensibilité et une intelligence rare. Il n'y a pas de gras dans ce film pesant et aérien. Pesant car le sujet est lourd - la lente transformation en zombie de la fille de Schwarzenegger touchée par un virus dont l'issue est fatale - Aérien de par une réalisation toute en nuance et en poésie.
La caméra embarquée nous fait tressauter, les lumières sont vives, font mal aux yeux ajoutant au malaise ambiant distillé par l'histoire. Des petits éclats lumineux dans un univers très sombre. La photographie est grise, métallique, froide, nous prend par les tripes.
L'interprétation est magistrale. Jamais Schwarzenegger n'a été aussi juste et autant en retenu que dans ce film. Il joue à l'économie et arrive à exprimer avec son visage mille émotions. Le visage de ce père désemparé, marqué dans sa chair tandis que sa fille dépérit jour après jour. Ses silences, ses souffrances qui dessinent sur son visage les marques de la tristesse et du désespoir... Tout est juste.
La jeune Abigail Breslin - elle a bien grandi la petite "Little Miss Sunshine" - est fabuleuse avec son jeu tout en émotion. Son visage poupin affiche sa détresse, son corps malade porte les stigmates de sa décomposition ; le pourrissement de sa peau comme la désagrégation de son humanité. Emouvant.
Quelques lueurs d'espoir émaillent le film. Un souffle avant le néant. Mais c'est toujours le néant qui nous souffle à la fin...
Maggie n'est pas un film de zombies classique, il ne traite pas de l'invasion mais de la propagation. Schwarzie (malgré une V.F. pas terrible) interprète le père d'une façon touchante car nous n'avons l'habitude de voir un T-800 les larmes aux yeux. Le montage est efficace et l'esthétique très belle. A voir!