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C.Dervaux
143 abonnés
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3,0
Publiée le 1 octobre 2012
Se montrer charmé par le rythme complaisant de cette comédie dramatique semble une évidence, tant le duo d’acteurs Steve Carell/ Keira Knightley semble insuffler de l’énergie à son personnage. Cependant, passé la demi-heure de diffusion, les constats ne sont plus aussi prometteurs qu’annoncés. Et pour cause, le scénario perd rapidement en intensité, et les quelques baisses d’émotion font figure pale en rapport au contexte du film. Sans se montrer particulièrement envoûtant, Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare briller tout de même de part sa dévotion à l’égard du spectateur.
Steve Carell continue d’explorer sa fibre dramatique. Après le mélancolique Little Miss Sunshine, on le retrouve dans la peau d’un quadra abandonné par son épouse à trois semaines de la fin du monde. Cette rupture inattendue lui permet de rencontrer sa jeune et jolie voisine Penny avec qui il prend la route. Lui pour retrouver son amour de jeunesse et elle, ses parents. Pour sa première réalisation, la scénariste Lorene Scafaria (Une nuit à New York) a imaginé une comédie romantique sur fond d’armageddon. Une bonne idée qui n’en est finalement pas vraiment une. Keira Knightley et Steve Carell formant un couple sans charme et des plus improbables (les acteurs ne semblent pas y croire eux-mêmes) tandis que l’intrigue au début charmante tourne vite à la...
Venez lire la suite de ma critique sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/08/la-critique-de-jusqua-ce-que-la-fin-du.html
Comme tout le monde, vu le scénario de fin du monde et l'acteur principal on s'attend à un film comique, eh bien non c'est un Road movie romantique attachant sans atteindre non plus des sommets d'émotions. On passe tout de même un bon petit moment.
J'aime bien Steve Carell et on ne peut pas dire qu'il nous déçoit parce qu'il est fidèle à lui-même (victime fataliste de la vie et des événements), mais plutôt par le ton mou et peu crédible du film. C'est une adaptation à l'écran d'une œuvre littéraire, c'est aussi un remake "des derniers jours du monde" avec Viard, et comme lui, c'est raté. En plus, Keira Knightley n'est pas jolie avec sa bouche pleine de dents. Je ne sais pas ce qu'on lui trouve. C'est une gamine maigre qui ne sait pas jouer, la Miou-Miou de nos voisins anglais. Donc, une sorte de road-movie mélodramatique improbable sur fond de coup de foudre qui nous surprend tellement on l'avait pas vu. C'est dire si c'est bien joué. On ne rate rien à passer à coté.
Seeking a Friend for the End of the World ne réussit jamais à s’élever au-delà des petites ambitions humaines qu’il représente pendant son heure et demie, trop occupé à teinter d’un parfum dilué de scandale les cordes usées de la comédie romantique sur fond de catastrophe pour véritablement s’attacher au couple en devenir qu’il forme contre vents et marées. Les deux acteurs les interprétant sont sous-exploités, guère explorés dans leur potentiel comique et dramatique : le pauvre Steve Carell traverse le film sans le marquer, Keira Knightley exagère la folie douce de son personnage. Que le trajet en voiture mute en road trip d’une part et en récit d’initiation à l’amour saisi dans sa différence et ses paradoxes d’autre part ne surprend guère, explicité d’ailleurs par la référence à Don Quichotte. N’en demeure pas moins une volonté de bien faire et quelques belles séquences qui divertissent et émeuvent le temps d’une apocalypse filmée comme la restructuration d’un cœur que le hasard – ou le destin – d’une rencontre raccorde à l’amour, un amour fulgurant qui n’a pas le temps de s’épanouir, à l’image de l’amour humain en général. Une petite curiosité.
Un long métrage calme et touchant grâce au duo d'acteurs et notamment Steve Carell tout en subtilité comme on aime à le redécouvrir. Malheureusement "jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare" ne décolle jamais vraiment et ne fait qu'effleurer son potentiel émotif et philosophique pour se laisser embarquer dans la facilité et le pathos.
Un excellent sujet de depart avec une premiere demi heure correct puis completement gache par le cote romantique de plus en plus mievre jusqu'a la fin.Vraiment dommage car le sujet etait en or et les acteurs pas mal.
septiemeartetdemi.com - L'affiche, image bâclée traîtresse, nous fait croire à une comédie légère et décalée. Considérez-vous heureux de l'ignorer ou de l'avoir ignorée ! Histoire intimiste sur la frange du cinéma de genre, ce conte pré-apocalyptique est d'une beauté rare qui manipule l'équilibre comme un objet précieux. Tout ce qu'on a besoin de savoir pour le contexte (et qui nous est révélé dans la première minute), c'est que tout se passe entre le moment où l'humanité apprend l'imminence de sa fin prochaine, et la fin en question. Un terrain de prédilection, a priori, pour la luxure, l'orgiaque éclosion de nos refoulements, bref : le trash.
Il aurait été irréaliste de ne pas mettre cette tendance en image ; toutefois - osé-je dire que cela tient au fait qu'il s'agit d'une réalisatrice -, le déroulé n'est pas seulement cohérent mais surtout empreint de délicatesse. Et c'est cette subtilité qui va goutter sur la trame et nous guider au cours des péripéties des personnages. Ajoutez à cela une bande originale parfaite, de laquelle nos sentiments instantanés, de ceux que la pudeur nous garde de partager, sont aux soins confiants comme d'un confident.
Le revers de cette réussite semble être une légère paresse dans la conception de certains détails, le plus criard de tous étant l'idée de traverser l'Atlantique avec un Cessna biplace, une idée si farfelue qu'elle confusionnera les moins férus d'aéronautique. Mais nul ne peut prétendre avoir la présence d'esprit de les relever tous.
L'ambiance est mise rapidement, sans froufrous ni chichis, et rien n'est fait pour l'entretenir ; elle se tient juste là, parfaite et discrète, dans un arrière-plan que la violence occasionnelle nous rappelle quand c'est nécessaire. Il faut aussi prendre garde à laisser son intelligence et son acuité d'esprit allumées, car beaucoup de détails courent comme des étoiles filantes : discrètes fugaces, comme l'avant-garde de ce grossier astéroïde dont on nous avertit de l'indélicatesse.
Un beau film sur la fin du monde. Prenant comme personnage principal un homme se retrouvant seul pour affronter le dernier mois de l'humanité avant que le cataclysme arrive, le film s'articule autour de sa rencontre avec une fille, la gentillesse qu'ils auront l'un envers l'autre, et leur dernières volontés avant de quitter ce bas monde. Une belle aventure humaine dont on connait déjà l'issue mais qui vaut franchement le détour. Loin d'être cliché, et bête, le film est intelligent, et humain. Une bonne réalisation, de bons acteurs, une bonne bande-son, une bonne histoire, bref un bon film !
Que faire quand on sait que la fin du monde est proche....loin de Melancholia. Le problème est le comique Carrel que je ne supporte pas. Il y a de bonnes idées et le charme opère tout de même grâce à KNIGHTLEY si douce et sensible.
Pour une comédie on sourit plus que l'on rigole, toutefois les réactions fin du monde sont parfois très plaisante à voir et l'intensité des sentiments nous touche au plus haut point. La fin du film est terriblement surprenante. Un film original campé par de très bons acteur. A voir.
Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare traite la fin du monde de façon mélancolique et un peu feel good, contrairement à toutes les grosses productions centrés sur un personnage qui va sauver le monde, Steve Carell est touchant dans son rôle de déprimé un peu mélancolique, Keïta Knightley qui est une actrice que j'adore et qui en prend un peu plein La gueule pour rien j'ai l'impression alors que c'est une bonne actrice et ici elle est vraiment délirante et c'est rafraîchissant comme film, les musiques sont intéressantes, quelques bonnes idées pour un film honnête et plaisant. 14/20
Franchement le film ne fonctionne pas du tout. Ce n'est pas la faute des deux acteurs principaux souvent très bons au demeurant mais plutôt celle d'un scénario sans aucun enjeu dramatique. L'intérêt est donc inexistant et la non-alchimie des acteurs n'aide pas non plus.
La fin du monde vue d'une manière non pas tragico catastrophe, mais plutôt sous un drame romantique et tout ça sans en faire trop. Rien d'original cependant le film se porte suffisamment bien pour être vu. On peut dire que je découvre Steve Carell, que je trouve très bon. Un acteur agréable à regarder mais j'ai malheureusement bien peur que sa filmographie n'en soit de même. Quant à Keira Knightley, c'est de pire en pire... Ce n'est pas qu'elle est mauvaise dans le fond, mais l'expression de son visage qui change et grimace toutes les demi-secondes, ça devient tout simplement insupportable.
Le cinéma U.S. indépendant adore nous emmener faire un petit tour en voiture… Et Seeking a Friend for the End of the World ne déroge en aucun cas à la règle. Grande balade en voiture en présence d’un correct Steve Carrel et d’une émouvante Keira Knightley (on sentirait presque un soupçon de Dangerous Method planer parfois dans le film…), le film manque cependant totalement son sujet durant la première partie. Non pas que l’idée soit mauvaise, loin de là : on applaudit ici à deux mains l’originalité du concept de fin du monde, si souvent exploité (prédiction, 2012,…), mais trop rarement sur un côté petite gens ne voulant pas sauver le monde et comique. Cependant cette première moitié de film est lisse et plate, banale, sans aucune émotion. Heureusement que la fin de la balade vient sauver la mise de justesse, portée en particulier par une BO un peu plus marquante (un comble pour une fille qui voulait dès le premier plan sauver 3 CDs!)… L’ensemble ne laissera en aucun cas un grand souvenir, mais se laissera néanmoins à peu près regarder…