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gandalf001
17 abonnés
952 critiques
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3,0
Publiée le 3 février 2013
Ce film haut en couleur avec le carnaval en Martique comme trame de fond n'est pas une comédie mais se situe entre le reportage fiction et la comédie tramatique.
Contrairement à certaines critiques des spectateurs, je trouve qu'il y a beaucoup de clichés dans la 1ère moitié du film. En plus la direction d'acteur est plutôt moyenne (que ce soit à Paris ou à Fort de France). La seconde rehausse le niveau dans le traitement de la société antillaise. Par ailleurs le scénario reste indigent mais les intentions des réalisateurs à dépeindre l'ambiance fantastique et irréelle du carnaval est vraiment intéressante parce que la photo est magnifique et que l'ambiance survoltée est dépaysante. Tout de même un poil décevant pour une comédie.
Quelques répliques bien pensées. Mais avec son côté naïf et bien pensant, "30° Couleur" ne sort pas des sentiers battus, avec un scénario que l'on peut lire par avance (sans mare de café)... Et des personnages stéréotypés.
Une comédie qui semble téléphonée dès le départ mais dans laquelle les acteurs jouent tout en surprise et sensibilité qu'on passe un excellent moment, dépaysé (même si on reste en France). PLV : des acteurs qui se sont lachés
Ce film est complètement nul ! dommage car l'histoire était sympa, mais ça n'a ni queue ni tête; ça braille, on a eu du mal à le regarder jusqu'au bout...
Là, on peut dire qu'il ne se passe absolument rien. Toute l'astuce du réalisateur est d'envouter le spectateur avec le carnaval martiniquais, l'histoire devenant secondaire. Edouard Montoute est toujours aussi toqué.
Après l'esclaffant "La Première Etoile", son tout premier long métrage comme acteur/réalisateur, Lucien Jean-Baptiste nous amène sur les traces de son passé Martiniquais. Un retour aux sources au propre comme au figuré car il y incarne plutôt justement un historien antillais déraciné depuis l'enfance de sa terre mère et de sa famille pour la réussite "parisienne". Tout d'un coup, on sent le sujet bien plus sérieux qu'une aventure au ski avec la truculente Firmine Richard. Ca manque pas, on y est en plein. Et pour égayer le tout et tenter de mettre le zeste d'humour qui avait fait la réussite de sa première oeuvre, Jean-Baptiste nous plonge en plein dans le Must-See de la culture antillaise, la carnaval ! Bonne idée ? Pas sûr, car le film souffre justement des excès et des boursouflures de ce trop plein de vie illustré par le personnage de Zamba joué par Edouard Montoute et caricatural à souhait de l'Antillais moyen. Résultat des courses, on sourit plus qu'on ne rit et on passe à côté du sujet principal fort qu'est le déracinement (A part sur une scène). Dommage car jamais la Martinique n'avait jamais aussi bien été filmé.
Très bonne idée à la base , un homme qui oublie ses valeurs et ses origines revient sur la terre de son enfance , malheureusement cela ne reste qu'une idée , on tourne en rond pendant une heure pour finir sur une fin connue d'avance .
Tiens, un film français avec des noirs. Le film en question n’est pas loin ressembler à une vaste blague, et les réalisateurs jouent le cliché contre le cliché, pour annuler le cliché, raté. Bon, il n’y a pas trop de cocotiers, mais beaucoup de situations gags, et de spectacle facile. Le quimboiseur local, passe par là, les sœurs du héros, sont des sœurs courages qui acceptent leur sort, il y a un baptême du rhum avec la bonne humeur antillaise…mais l’histoire au fait, faudrait qu’elle vibre elle aussi. L’histoire de cette mère qui veut être enterré en France métropolitaine et pas dans son île, alors qu’elle y a toujours vécu, ça me parle, mais ça n’est pas traité. C’est un prétexte pour un retour au pays natal du héros qui accumule gaffe sur gaffe, dans un choc culturel comique et rien d’autre que comique, très prévisible. Seuls les personnages féminins insufflent un peu d’émotion, bien qu’elles soient effacées et négligées par le scénariste qui fait le strict minimum. Sinon le film mérite son nom, c’est chaud, et c’est plein des couleurs du carnaval.
Ce film ne réprésente en rien la convivialité des Antilles et c'est certainement le moins plaisant que j'ai pu voir d'ailleurs comparé aux grand classique du cinéma antillais . J'ai la nostalgie de Romuald et Juliette, Rue Case Nègre, Tèt grene, et Neg Maron , ou Première étoile.. Mais 30° Couleur n'est pas bon désolé