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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 août 2013
Une parodie insupportable d'une Mque stereotypée et fausse, un Carnaval representé uniquement par une armée vulgaire et grotesque d'hommes deguisés en femmes, censés agresser le personnage principal mais qui aggressent finalement le spectateur, qui se demande pourquoi devrait-t-il supporter une telle torture jusqu"à la fin.
Après un touchant coup d'essai avec « La première étoile », Lucien Jean-Baptiste descend d'un cran avec cette comédie plus amusante que drôle et qui cette fois ne parvient pas vraiment à susciter l'émotion. L'intrigue ( le corps de la mère qui a disparu ) est un peu mince et tout cela ne semble être qu'un prétexte pour donner lieu à une avalanche de couleurs et d'images de ce fastueux carnaval. On aurait préféré une avalanche de gags. Ou un traitement du sujet sur l'intégration plus abouti. Car cette profusion d'images de fête finit par laisser ( on finit par en avoir marre de voir les personnages faire la fête). A ce titre, le personnage d'Edouard Montoute est plus pénible que drôle et ne parvient jamais à sortir de l'archétype du « copain fêtard qui est en réalité mal dans sa peau ». S'agissant du personnage principal, le contraste ( retour aux origines) fonctionne et donne lieu à des scènes amusantes. Toutefois, le sujet de fond sur l'intégration n'apporte rien de nouveau ( bien que sincère ). La réalisation est ambitieuse notamment dans la dernière partie avec un montage intéressant. Cela n'a toutefois pas l'effet escompté. Le périple initiatique du personnage sur ces 3 jours manque en effet de matière sur le plan du scénario et cette mise en scène ne parvient pas à combler cette faille. Enfin, sans avoir grande connaissance de la culture antillaise je me demande quand même si le trait n'est pas un peu trop forcé. En bref, cette comédie ne tient pas ses promesses et reste en dessous de « La première étoile » ( donc pour ceux qui n'ont déjà pas aimer le premier, passez votre chemin ). L'ensemble reste néanmoins correcte.
Bon film. L'histoire du personnage principal se déroule en bordure du Carnaval Martiniquais, ce qui évite une certaine monotonie. Le film est plus profond qu'il n'y paraît, et les blessures de chacun apparaissent petit à petit. Cependant, il faut éviter de le regarder au premier degré, et de s'en offusquer ! Le réalisateur a joué de certains préjugés vis-à-vis des antillais ( qui sont tenaces), et a usé de la caricature, sans en faire trop : juste ce qu'il faut, il faut savoir lire entre les lignes. C'est un film, qui ne force pas le spectateur à se prendre la tête. Pour ceux qui soit-disant ont été gênés par "l'accent" des acteurs, pitié ! Les répliques étaient parfaitement compréhensibles, et l'accent pas très marqué. Et non, tous les antillais non pas un accent "marqué" : je vous invite à voyager un peu ;) Il faut saluer la ténacité dont fait preuve le réalisateur, dans le panorama cinématographique : Le film noir français ( ont contraire du cinéma noir américain) est plus que boudé. Souhaitons-lui plutôt, bonne continuation et qu'il s'élève de plus en plus dans son art.
je n'ai pas adhéré à ce film très coloré se déroulant en plein carnaval martiniquais pour le mardi gras je ne sais pas vraiment pourquoi peut être les dialogues par moment un peu dur à comprendre avec l'accent créole je dis bravo quand même pour les acteurs dans leurs rôles surtout zamba un rôle très grave profond et violent
La force de ce film réside dans sa peinture de la culture et de l'identité antillaise. Par contre, les moments d'émotion et sa fin forcément synonyme de réconciliation sont ratés. "30° Couleur" est une oeuvre probablement sincère mais qui n'évite pas l'écueil sentimentaliste.
Lucien Jean-Baptiste avait surpris tout le monde avec "La première étoile",sa comédie souvent bien vue sur le choc des cultures aux quasi 2 Millions d'entrées. Il revient avec "30 degrés couleur" sur un thème voisin. Un Martiniquais ayant réussi en métropole revient 30 ans sur son île natale pour répondre à une dernière volonté de sa mère. Entre-temps,l'homme a bien changé au point d'en oublier ses origines,ses traditions et même sa famille. C'est donc une comédie de mœurs mâtinée de drame social(léger) qui nous est proposée. Jean-Baptiste fait tout pour s'éloigner des clichés en prenant un air trop sérieux,mais y tombe quand même. Toute la partie sur le carnaval ne fait qu'alourdir la note,et n'a pas grand chose à voir avec le sujet principal. Même constat pour le personnage de travesti exaspérant d'Edouard Montoute. En de rares occasions,cela sonne juste quand Jean-Baptiste se rend compte de ce qu'il a manqué. Mais il faut se rendre à l'évidence,cette 2ème réalisation est ratée.
J'ai passé un moment agréable devant ce film sans prétention. Ayant était plusieurs fois en Martinique, j'y ai retrouvé certaines coutumes ou comportements poussés à la caricature.
Un film aux deux visages et j'ai plus vu un drame qu'une comédie. Et c'est peut-être pour ça que je suis déçu. Je m'attendais à une comédie, à de la fraîcheur, de la vie. Il y en a, mais il y a surtout de l'émotion, des cris, des questions, de "réparations", des regrets dans cette histoire qui manque de force je trouve. Edouard Montoute est exceptionnel et prouve qu'il est sous-coté comme comédien, il donne tout et ça fonctionne. Musicalement, c'est aussi très bon. Mais les carences sont trop nombreuses, même le final est décevant !!
Complétement loufoque et peu marrant, "30° couleur" est une comédie dont veut vite oublier de sa mémoire. Une histoire mainte et mainte fois vu et revu, le fils ainé d'une famille d'outre-mer qui se coupe de ses origines et réussit sa vie professionnelle en métropole et loin de sa famille. Revenu chez lui avec sa fille à cause de la maladie de sa mère, se retrouve entouré des gens qu'il évité toute sa vie. Voilà comment débute ce film et là on arrive aux Antilles en plein Carnaval et on voit des hommes se déguisés en femme, la tradition. Rien à reprocher à cette facette, le film tente d'être original mais cela devient gênant et pas du tout drôle, un comble pour une comédie. La mère de famille meurt et on son corps disparait mais tout le monde s'en fout et rigole, font la fête, logique. La réalisation et le montage sont assez laborieux et trop barré pour en apprécier l'histoire. Edouard Montoute fait sourire et c'est tout qui me reste de positif. A déconseiller !!
Après la comédie surprise « La première étoile » qui avait eu un succès assez inattendu, Lucien Jean-Baptiste revient dans une autre comédie plus sérieuse cette fois qui le conduit sur sa terre de naissance la Martinique. Il incarne un antillais exilé très tôt en métropole qui devenu un homme célèbre et un professeur reconnu doit rentrer d’urgence en Martinique, où il n’est pas revenu depuis presque trente ans, pour voir sa mère très malade. La mort de cette dernière et la disparition du corps vont le forcer à prolonger son séjour et à redécouvrir brutalement ces racines. On le voit le propos du film est le déracinement et la perte de sa culture dans une métropole résumée à un Paris impersonnel. Le sujet promettait sinon une réflexion profonde, au moins une comédie réjouissante du point de vue du choc culturel pour un homme qui a quitté son île âgé d’une dizaine d’années. Malheureusement le film part au bout d’une demi-heure dans un grand n’importe quoi qui est loin d’amuser le spectateur qui se retrouve aussi perdu dans l’intrigue que le personnage principal dans ce nouvel environnement. On rit peu et les pitreries d’Edouard Montoute finissent par agacer dans leurs constantes répétitions. On découvre peu les traditions de la Martinique au profit de clichés plus ou moins lourds qui finissent par désintéresser le spectateur du film. Les dernières vingt minutes retrouvent un certain équilibre et permettent de retrouver le fil d’une intrigue qui s’était perdu dans un grand n’importe quoi, mais qui ne suffit pas à racheter un film noyé dans une bouffonnerie qui le dessert plus qu’elle ne provoque l’amusement. Franchement décevant quand on le compare à « La première étoile » et quand on pense au potentiel inexploité du sujet d’origine. À voir à la rigueur pour prendre conscience de la folie et de l’importance du carnaval dans les Antilles.
Très mauvais film . L'adjectif qui convient le mieux à ce film est "vide" , oui , "vide" car il n'y a aucunes scènes drôles et aucunes scènes d'émotions ; les réalisateurs ont apparemment pensés qu'ils allaient nous faire ressentir des choses en nous montrant des gens qui font la fête . Rajoutés à cela des scènes ridicules et totalement niaises et des acteurs qui jouent particulièrement mal et vous obtenez "30ème Couleurs". Encore un de ces films comiques stupides et fades . 0,5/5 .