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Julien D
1 195 abonnés
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3,0
Publiée le 13 novembre 2012
Alors que la bande annonce nous laissait présager une overdose de clichés sur des martiniquais à l’accent ultra-prononcé, sorte de "BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS antillais", Jean-Baptiste Lucien réussit bien son coup en mêlant adroitement une représentation parfois outrancière des us et coutumes propres à sa terre natale à un drame familial plein d’émotions à travers une histoire, certes classique, du retour aux sources de son personnage. Si l’image stéréotypée donnée aux traditions liées au carnaval du mardi gras tourne littéralement à la bouffonnerie, l’esprit bon-enfant du réalisateur empêche son humour de virer à la série de gags potaches que l'on pouvait redouter. En parallèle à cette fantaisie, la trame nous permet d’assister à une remise en question des certitudes de ce personnage qui a renié ses racines pour s’assurer une réussite en métropole, et ce grâce à un évènement tragique, la mort de sa mère, qui réunira cette famille décomposée. Le fait de faire passer son public du rire aux larmes est un défi ardu mais qui semble ici réussi, bien que la morale communautariste qui en découle reste discutable.
Jolie surprise que ce deuxième film de Lucien Jean-Baptiste, coréalisé avec Philippe Larue. Du petit théâtre de Marie Antoinette à Trianon, le film nous emmène dans les décors naturels et splendides de la Martinique. Retour aux sources. Un deuil en plein carnaval. Folklore et traditions se mélangent entre humour, rancœur et nostalgie. D’un emploi du temps surbooké à Paris, le principal protagoniste se trouve confronté au rythme de la vie antillaise. C’est parfois drôle, pas toujours très léger et sans surprises. Certes. Mais le film ne démérite pas et offre un agréable moment de cinéma. http://cinealain.over-blog.com
Après la comédie surprise « La première étoile » qui avait eu un succès assez inattendu, Lucien Jean-Baptiste revient dans une autre comédie plus sérieuse cette fois qui le conduit sur sa terre de naissance la Martinique. Il incarne un antillais exilé très tôt en métropole qui devenu un homme célèbre et un professeur reconnu doit rentrer d’urgence en Martinique, où il n’est pas revenu depuis presque trente ans, pour voir sa mère très malade. La mort de cette dernière et la disparition du corps vont le forcer à prolonger son séjour et à redécouvrir brutalement ces racines. On le voit le propos du film est le déracinement et la perte de sa culture dans une métropole résumée à un Paris impersonnel. Le sujet promettait sinon une réflexion profonde, au moins une comédie réjouissante du point de vue du choc culturel pour un homme qui a quitté son île âgé d’une dizaine d’années. Malheureusement le film part au bout d’une demi-heure dans un grand n’importe quoi qui est loin d’amuser le spectateur qui se retrouve aussi perdu dans l’intrigue que le personnage principal dans ce nouvel environnement. On rit peu et les pitreries d’Edouard Montoute finissent par agacer dans leurs constantes répétitions. On découvre peu les traditions de la Martinique au profit de clichés plus ou moins lourds qui finissent par désintéresser le spectateur du film. Les dernières vingt minutes retrouvent un certain équilibre et permettent de retrouver le fil d’une intrigue qui s’était perdu dans un grand n’importe quoi, mais qui ne suffit pas à racheter un film noyé dans une bouffonnerie qui le dessert plus qu’elle ne provoque l’amusement. Franchement décevant quand on le compare à « La première étoile » et quand on pense au potentiel inexploité du sujet d’origine. À voir à la rigueur pour prendre conscience de la folie et de l’importance du carnaval dans les Antilles.
30° Couleur est une comédie trop bruyante à mon gout et que je n'ai pas entièrement comprise, peut-être par manque de culture. Contrairement à "la première étoile"b où j'avais mis 5 étoiles là j'en mets une.
Une comédie sur la famille, sur le deuil, sur le retour de aux racines, l'affranchissement des dettes... Bref que des sujets pas vraiment comique. C'est d'ailleurs le premier défaut de ce film, on ne rit pas. Ensuite et malgré toute la bonne volonté des comédiens, on n'accroche jamais à ces personnages stéréotypés à l'extrême (on pourrait presque prévoir à l'avance ce qu'ils vont dire). Enfin, et c'est surement le défaut principal du film, il se déroule dans une autre culture, dans un autre lieu auquel nous autres spectateurs sommes totalement étrangers... Or les auteurs ne prennent jamais le temps de nous y invité ou de nous l'expliquer. C'est bien dommage surtout après le très réussi "La première étoile".
L'idée de départ était bonne : un Antillais, déraciné en métropole depuis 30 ans et devenu une sommité dans le domaine de l'histoire, retourne "au pays" (où il n'est jamais retourné "faute de temps") pour voir une dernière fois sa mère mourante. Quand il arrive sur place (il n'est sensé y rester que 3 jours) avec sa fille, c'est "carnaval" et toutes les activités "sérieuses" semblent arrêtées. Plus rien ne semble compter, sinon faire la fête. Le choc culturel est de taille, d'autant plus que le cadavre de la mère disparaît mystérieusement et qu'il faut bien le retrouver... Il en découle une série de péripéties pas toujours très fines où les querelles de famille et les excès d'un carnaval un peu outrancier "à l'antillaise" prédominent, ce qui finit par lasser. Heureusement la fin du film rattrape un peu un déroulement parfois franchement poussif et pénible. Les paysages sont cependant magnifiques et on a droit à un vrai dépaysement géographique et culturel.
Avec ce deuxième long en tant que réalisateur, Lucien Jean-Baptiste marque l’essai. Cependant, l’histoire sur fond de choc des cultures se place en droite lignée de ce qui avait déjà fait la force de La Première Étoile, l’originalité en moins. Reste un film avec beaucoup de couleurs et indéniablement sympathique [Critique complète à lire sur Critique-flm.fr]
J'avais bien aimé "La Première étoile"... là, la comédie teintée d'émotion a parfois du mal à s'installer. On y croit plus ou moins. C'est trop souvent naïf, un peu grotesque même... cela n'empêche pas de beaux moments de tendresse, donc un film à ne pas condamner. On écrira donc "Peux mieux faire"...
Rien à se mettre sous la dent . Un des acteurs est inssupportable , les cris , la musique , on en a vite marre. Stéréotypé au maximum envers les antillais , on bouffe ce qu'il ne faut pas , des gags toujours les mêmes. Seule la fin est reéllement construite. Le reste , c'est juste peu crédible , rien n'est drôle . CASSE TETE
Comédie niaise, naïve, lisse, qui compte un peu trop sur le carnaval pour masquer le manque d'idées. Lucien Jean-Baptiste est bien gentil avec tous ses bons sentiments, mais faire tourner ça à la sauce ménagère de moins de 50 ans, ça donne un résultat bancal. Avec son compère Philippe Larue, soit ils étaient incapable de faire mieux, soit ils n'en avaient pas la volonté (par paresse?). Ils se contentent donc de peu, n'exploitent pas les bons filons, et restent dans une médiocrité patente. Si je suis si sévère, c'est parce qu'il y avait mieux à faire avec tout ça. On ne leur demandait pas une réflexion poussée mâtinée de comédie non plus Le principal intérêt du film se révèle être Edouard Montoute, qui donne toute son âme pour donner vie à son personnage. Lui au moins s'est donné à fond. Bravo à lui.
Après l'esclaffant "La Première Etoile", son tout premier long métrage comme acteur/réalisateur, Lucien Jean-Baptiste nous amène sur les traces de son passé Martiniquais. Un retour aux sources au propre comme au figuré car il y incarne plutôt justement un historien antillais déraciné depuis l'enfance de sa terre mère et de sa famille pour la réussite "parisienne". Tout d'un coup, on sent le sujet bien plus sérieux qu'une aventure au ski avec la truculente Firmine Richard. Ca manque pas, on y est en plein. Et pour égayer le tout et tenter de mettre le zeste d'humour qui avait fait la réussite de sa première oeuvre, Jean-Baptiste nous plonge en plein dans le Must-See de la culture antillaise, la carnaval ! Bonne idée ? Pas sûr, car le film souffre justement des excès et des boursouflures de ce trop plein de vie illustré par le personnage de Zamba joué par Edouard Montoute et caricatural à souhait de l'Antillais moyen. Résultat des courses, on sourit plus qu'on ne rit et on passe à côté du sujet principal fort qu'est le déracinement (A part sur une scène). Dommage car jamais la Martinique n'avait jamais aussi bien été filmé.
Heureusement qu'il y a zamba pour nous faire rire car sinon ce film aurait été pas terriblee, l'acteur principal est fade et joue pas terrible, la premiere partie est très drôle et la seconde est plus dans le drame et la mélancolie; il aurait du prendre thuram pour le rôle principal.
Une comédie a la Red Bull énergisante qui se regarde avec plaisir . Le contrat de divertir le spectateur est donc réussi malgré des choix douteux niveau casting ( sa sœur et sa fille qui joue faux surtout cette dernière) et des clichés sur les antillais . On suit cet historien Antillais qui a grandi a Paris et doit donc retrouver pour raisons personnels les Antilles . Ce qui est amusant a voir c'est la différence entre le cliché réussi du Parisien aigri , stressé et l'accueil chaleureux des Antillais et leurs cultures on passe du temps Parisien pluvieux au soleil Antillais en quelques minutes. Et ça fait du bien de se plongé au cœur de ses paysages magnifiques et ce Carnaval Joyeux , on pourrait presque croire a une Publicité pour un Voyage aux Antilles ! Emmené par un personnage très réjouissant de Zamba on suit l'intrigue surprenante et ... prenante de l'intrigue principal du film , la disparition du corps de la mère de Patrick de ce côté aussi c'est réussi . Lucien Jean Baptiste réussi donc un 2éme film un poil plus réussi que son premier (La première étoile) .
Quelques répliques bien pensées. Mais avec son côté naïf et bien pensant, "30° Couleur" ne sort pas des sentiers battus, avec un scénario que l'on peut lire par avance (sans mare de café)... Et des personnages stéréotypés.