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Ykarpathakis157
4 768 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 24 octobre 2020
Il n'y a rien de divertissant ou d'imaginaire dans La Légende de Kaspar Hauser. Les scènes sont trop longues et rares et les dialogues répétitifs ne sont guère plus que fatigants et frustrants. Ce Kasper Hauser aurait probablement dû être abattu immédiatement pour le bien de tous. Le film aurait été beaucoup plus divertissant et surréaliste est aurait duré 10 minutes...
Étant inconditionnel de la musique de Vitalic , je me suis dit que j'allais passer un bon moment. Que Nenni! Je n'avais pas le souvenir de m'être autant ennuyé devant un film depuis très longtemps. Le film est complètement inconséquent , c'est une sorte de happening sans queue ni tête du début à la fin,avec une histoire qu'on pourrit raconter en une trentaine de secondes. Sans le moindre intérêt. A aller voir s'il pleut des cordes et si le cinéma est le seul endroit abrité. Prévoir un jeu de solitaire , ou emmener son tricot , sinon vous risquez de trouver ça vraiment très très , très long.
Les premières et les dernières images du film montrent un espace désertique dont le ciel est traversé de soucoupes volantes. Des OVNI pour un OFNI, puisque cette variation (très libre...) sur la légende de Kaspar Hauser est un pur "objet filmique non identifié". La légende est traitée sur le mode improbable d'un néo-western tendance électro, avec pour "guide" le plus déjanté des acteurs déjantés : Vincent Gallo, qui interprète deux rôles (le shérif et le dealer) avec un sérieux à toute épreuve. Et pour "héros", dans le rôle d'un Kaspar addict à la musique et DJ n° 1 au paradis : une actrice au corps androgyne (!), qui s'exprime plus par la danse que par les mots. Le scénario est constitué de courts chapitres ou sketchs tous plus surréalistes ou absurdes les uns que les autres. Cela confine parfois au n'importe quoi, mais un n'importe quoi réjouissant. Déconcertant, certes, mais aussi séduisant sur le plan graphique (cadrages soignés, traitement d'un beau noir et blanc granuleux...) et vraiment électrisant sur le plan sonore, grâce à l'excellente BO de Vitalic. Le film doit beaucoup au compositeur. Inégal en qualité mais constant dans une inventivité bien allumée, avec son lot de scènes destinées à devenir "cultes", cette Légende de Kaspar Hauser (située à des années-lumière de L'Énigme de Kaspar Hauser de Werner Herzog) est un drôle de trip venu d'ailleurs.
Franchement l'expérimentale ça me saoul, surtout quand ça ne veut rien dire. Cette pseudo vie de Jésus est encore un film pour drogué. Même si il y a des passages pas mal, le tout est d'une indigence théâtrale qui confine à l'insolence. Vincent Gallo seul justifie d'aller voir le film.
C'est trop bien ! Refroidi par les critiques presses j'y suis allé un peu à reculons (mais très intrigué). La BO est tout simplement magique, Kaspar Hauser est fabuleux(se), les dialogues parfaits (notamment les gimmicks de Vincent Gallo). Oui le sens de ce film n'est pas limpide mais il y a clairement plusieurs niveaux d'interprétations qui laissent rêveur (et m'empêchent de me sortir ce film de la tête depuis ce matin). C'est frais et ça fait plaisir ! Attention le film a clairement quelques longueurs, mais les passages musicaux (assez fréquents) suffisent à remettre le spectateur (en tout cas moi, jeune étudiant foufou) dedans à chaque fois ! (La dernière scène est supeeeeeeeeeerbe !). Je pense que c'est un film pour les jeunes, ou tout du moins les "grands gamins" comme certains disent.
Un film de bouffons qui se croient cools parce qu'ils mixent de l'électro défoncés au MDMA... Il suffit pas de mettre une musique pêchue sur une image en noir et blanc pour faire du Ciné ma !
E N F E R du film lard et décès. Costumes à vomir, photo esthétique instagram, musique insupportable (mais qui reste l'élément le moins anxiogène), et Vincent Gallo qui donne l'impression de vouloir être n'importe où ailleurs que sur le tournage. Même si on vous paye, n'allez pas le voir. Excédée je suis.
La légende de Kaspar Hauser est un film aussi énigmatique que son protagoniste. Plongeant dans un univers dénué de tout sens existentiel comme de couleurs, la musique électrisante de Vitalic régurgite sur le sable toute la beauté inspirée du néant. A voir, et surtout à méditer.
Découvert lors d'une avant-première Paris Cinéma dans une ambiance surchauffée (au fait, la clim' est réparée?), je ne parviens toujours pas à ôter les images entêtantes de Kaspar Hauser de mon esprit. Le film de Manuli, sombre inconnu du public français, réalise un véritable OVNI dans le paysage cinématographique mondial, ressuscitant la décomplexion du cinéma expérimental, mise au gout du jour avec un millésime 2013, digne des plus grandes années du cinéma. L'incroyable B.O.F. signée VItalic (oui oui, c'est ça!), dont le tube ultime Poison Lips, ponctue de façon quasi obsédante la totalité du film, martelle encore mon cerveau malade. Un soleil de plomb venu cogner la tête des protagonistes, tous plus hauts et forts en couleurs les uns que les autres, mis en lumière dans un noir et blanc au grain argentique devenu rare, confère à La Légende de Kaspar Hauser des images venues d'n autre monde. C'est pour moi le dernier projet ultra barré à sortir d'ici quelques décennies, tant la cinéphilie qui s'en dégage, et le postulat de se faire juste très plaisir, contribuent à ce qui me donne le plus envie d'aller me poser dans une salle obscure...
Une île, une Kasparette blonde platine, des blagues, des pistolets, la Sardaigne, des jolies filles, la mer, les beats électro de Vitalic, et puis aussi un âne, un zodiak, 2 motos, un shérif et un tueur à gage- on en sort émerveillé comme de grands enfants. Et le film reste dans la tête un petit bout de temps. yeah