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Votre avis sur David et Madame Hansen ?
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Une bonne surprise : un road movie original & décalé servit par un casting intéressant et inattendu. Le scénario manque un peu d'enjeux, mais Alexandre Astier parvient à distiller un suspense hérissant tout au long de son premier long métrage. Alors certes quelques longueurs apparaissent sur la fin et le dénouement est un peu trop polissé mais on lui pardonnera volontiers tant ce film est un petit OVNI, original & doté de bonne répliques. A voir.
Ce premier essai d’Alexandre Astier montre que l’on peut réaliser un film sans scénario structuré ni intentions clairement exprimées. Sans doute concentré sur son actrice principale, il songe avant tout à lui servir quelques répliques bien écrites propres à la mettre en valeur, en oubliant que le cinéma consiste principalement à raconter une histoire. Le résultat n’est guère passionnant et se résume à quelques beaux moments où Isabelle Adjani, excellente en femme capricieuse partiellement amnésique, s’affronte avec l’acteur-réalisateur, pas tout à fait exempt de petits cabotinages. Un film qu’on oubliera vite malgré le talent évident d’Alexandre Astier.
Le film est vraiment moyen, on ne comprends même pas son sens. J'ai mis deux étoiles pour Isabelle ADJANI qui est magistrale, mais le scénario n'est pas assez profond et riche en événements. Dommage l'idée était bonne
C'est le premier film en tant que réalisateur pour Alexandre Astier, dans un registre assez inattendu, celui du drame psychologique. L'histoire gravite autour de la relation naissante entre une mystérieuse amnésique et son ergothérapeute. Malheureusement, la mise en scène sobre est à double tranchant: d'un côté l'intrigue réussit à maintenir une ambiance assez réaliste et subtile, mais de l'autre, le suspense du scénario s'avère très banal. L'écriture n'est pas mauvaise, mais on ressort quand même avec l'impression d'avoir assisté à un fait-divers sans intérêt.
Le film souffre d'un manque de rythme qui ne le met pas à son avantage. Les idées sont assez éparpillées, avec des personnages secondaires transparents. Même si ce n'est pas toujours très bien joué, le ton particulier du film bonifie l'ensemble et accentue son niveau de curiosité.
Le film semble passé à côté de son potentiel suspense et émotion. Dommage...
Critiques des autres films du moment sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Le film souffre d'un manque de rythme qui ne le met pas à son avantage. Les idées sont assez éparpillées, avec des personnages secondaires transparents. Même si ce n'est pas toujours très bien joué, le ton particulier du film bonifie l'ensemble et accentue son niveau de curiosité.
Le film semble passé à côté de son potentiel suspense et émotion. Dommage...
Critiques des autres films du moment sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Passer de la télévision au cinéma n'est pas forcément une chose facile mais Alexandre Astier a préparé son baptême du feu avec soin. Après avoir fait ses armes sur ''Kaamelott'' qu'il a su faire évoluer avec brio, il signe ici un premier film de qualité sans prendre trop de risques (la mise en scène est plutôt transparente) mais en sachant écrire sur un sujet devenu assez fréquent qu'il sait rendre plaisant (les dialogues sont une merveille) sans pour autant le réinventer. Mais en ne se montrant pas trop ambitieux, il prend le soin de donner la part belle aux personnages et offre à Isabelle Adjani un très beau rôle sur mesure qu'elle compose avec talent sans pour autant éclipser Astier, décidément à l'aise partout (acteur, réalisateur, scénariste, monteur, compositeur). Le résultat offre de beaux moments et promet le meilleur pour la suite.
ferdinand75
Un bon petit film agréable et très bien joué, Astier , Adjani et tous les autres seconds rôles sont bien dans le ton et bien dirigés par Astier. Le scénario et l'intrigue sont un peu light, la mise en scène un peu classique, propre mais sans rien d'exceptionnel. Cela aurait aussi pu être un bon polar TV. On passe un bon moment.
Le Roi Arthur a bien replanté l’épée, il n’y a donc pas de raison pour qu’Alexandre Astier n’en fasse pas de même. Avec "David et Madame Hansen" il réalise son premier long-métrage pour le grand écran (en effet dans le Livre V de "Kaamelott" il avait déjà expérimenté ce format) et comme à son habitude il assume plusieurs casquettes, celle de scénariste, compositeur, … et acteur où il incarne le nouvel ergothérapeute d’une clinique très réputée en Suisse. David se trouve en charge d’une patiente particulièrement difficile car elle est parfaitement lucide quant à sa condition physique et mentale. Un synopsis qui promet un mélange de scènes comiques et dramatiques de qualité, Astier mise d’ailleurs sur le drame en priorité, celui entourant le passé de Madame Hansen-Bergman, malheureusement l’intrigue s’avère beaucoup trop légère pour tenir en haleine le spectateur du début à la fin. Les étincelles comiques souvent percutantes réussissent à contrebalancer cette lacune révélant une nouvelle fois le talent de l’auteur dans ce domaine, en revanche ça ne suffit pas à insuffler un rythme plus approprié à ce genre de production. La mise en scène est académique mais de qualité et le casting fait le boulot, pour ceux qui s’attendaient à retrouver l’artiste là où ils l’avaient quitté passez votre chemin mais "David et Madame Hansen" est un premier film plein de promesses.
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Alors qu'on attend toujours la suite de Kaamelott sur grand écran (depuis 2009 qu'on poireaute), Alexandre Astier débarque là où on ne l'attendait pas et livre David et Madame Hansen, un mélodrame touchant et simple où il fait face au monstre Adjani. Pour ses premiers pas au cinéma, celui qui est encore considéré par beaucoup (à tort) comme un saltimbanque télévisuel était attendu au tournant. Du coup, il a pris un autre chemin, plus intéressant. On vous explique pourquoi en quelques mots...
ADJANI
Qu'Alexandre Astier s'enjoigne les services d'une figure comme Isabelle Adjani a surpris tout le monde. Et sûrement lui en premier lieu puisque le film s'appelait M. Karlsson et devait mettre en scène Alain Delon avant que ce dernier ne carapate au dernier moment. On ne saura jamais si on a gagné au change, mais la présence d'Adjani, d'ordinaire à la limite du supportable, est un plus indéniable pour le film. Qui d'autre qu'elle aurait pu jouer cette patiente amnésique et hors d'âge à l'attitude exécrable et au port de tête hautain. Adjani se joue de l'image qu'on a d'elle et en ressort comme neuve, Astier prenant bien soin de faire de son film un démontage progressif du cliché Adjani, malmenant une actrice devenue avec bonheur une victime volontaire d'un manège qui la recrache comme neuve. On retrouve ça et là des tics "deloniens", que l'actrice s'approprie avec aisance. Madame Hansen est imbuvable, drôle et au final incroyablement touchante.
ASTIER
Bien sûr, si Astier réalisateur ne met jamais en exergue l'acteur (voir la scène qui l'introduit, le faisant traîner la patte depuis l'arrière-plan), il n'en reste pas moins le dialoguiste qu'on aime tant. Les répliques fusent, font très souvent mouche, et on retrouve immanquablement le phrasé et le verbe du cinéaste. Bien sûr, sa réalisation aurait gagné à aller jusqu'à bout, semblant s'enfermer dans un carcan qu'elle s'impose à elle-même pour finalement manquer parfois d'ampleur et de détails. Mais la touche d'Astier est là, jubilatoire. Délaissant peu à peu l'humour au profit d'émotions brutes et sincères, le film finit par exploser dans des scènes fortes et prenantes, et plus particulièrement une séquence presque irréelle plongée dans une piscine vidée de son eau.
ENSEMBLE
Au final, c'est bien la volonté de mélange d'Astier qui fait la force du film et la sienne en général. Après avoir mélangé burlesque et heroic fantasy, il mixe son univers et celui d'Adjani, l'humour et la tragédie. Il mélange des personnages qui n'aurait jamais dû se rencontrer et filme leurs interactions surréalistes. Entre cet ergothérapeute et sa patiente. Entre eux et un frère et un sœur qui viennent de perdre leur père. Entre ce héros simplement normal et son patron chtarbé. Tout le monde a un grain dans David et Madame Hansen. Et ce sont les rencontres entre ces gens hors-du-commun que vont naître de jolies plages d'émotions, de tendresse et de sincérité.
Alors qu'on attend toujours la suite de Kaamelott sur grand écran (depuis 2009 qu'on poireaute), Alexandre Astier débarque là où on ne l'attendait pas et livre David et Madame Hansen, un mélodrame touchant et simple où il fait face au monstre Adjani. Pour ses premiers pas au cinéma, celui qui est encore considéré par beaucoup (à tort) comme un saltimbanque télévisuel était attendu au tournant. Du coup, il a pris un autre chemin, plus intéressant. On vous explique pourquoi en quelques mots...
ADJANI
Qu'Alexandre Astier s'enjoigne les services d'une figure comme Isabelle Adjani a surpris tout le monde. Et sûrement lui en premier lieu puisque le film s'appelait M. Karlsson et devait mettre en scène Alain Delon avant que ce dernier ne carapate au dernier moment. On ne saura jamais si on a gagné au change, mais la présence d'Adjani, d'ordinaire à la limite du supportable, est un plus indéniable pour le film. Qui d'autre qu'elle aurait pu jouer cette patiente amnésique et hors d'âge à l'attitude exécrable et au port de tête hautain. Adjani se joue de l'image qu'on a d'elle et en ressort comme neuve, Astier prenant bien soin de faire de son film un démontage progressif du cliché Adjani, malmenant une actrice devenue avec bonheur une victime volontaire d'un manège qui la recrache comme neuve. On retrouve ça et là des tics "deloniens", que l'actrice s'approprie avec aisance. Madame Hansen est imbuvable, drôle et au final incroyablement touchante.
ASTIER
Bien sûr, si Astier réalisateur ne met jamais en exergue l'acteur (voir la scène qui l'introduit, le faisant traîner la patte depuis l'arrière-plan), il n'en reste pas moins le dialoguiste qu'on aime tant. Les répliques fusent, font très souvent mouche, et on retrouve immanquablement le phrasé et le verbe du cinéaste. Bien sûr, sa réalisation aurait gagné à aller jusqu'à bout, semblant s'enfermer dans un carcan qu'elle s'impose à elle-même pour finalement manquer parfois d'ampleur et de détails. Mais la touche d'Astier est là, jubilatoire. Délaissant peu à peu l'humour au profit d'émotions brutes et sincères, le film finit par exploser dans des scènes fortes et prenantes, et plus particulièrement une séquence presque irréelle plongée dans une piscine vidée de son eau.
ENSEMBLE
Au final, c'est bien la volonté de mélange d'Astier qui fait la force du film et la sienne en général. Après avoir mélangé burlesque et heroic fantasy, il mixe son univers et celui d'Adjani, l'humour et la tragédie. Il mélange des personnages qui n'aurait jamais dû se rencontrer et filme leurs interactions surréalistes. Entre cet ergothérapeute et sa patiente. Entre eux et un frère et un sœur qui viennent de perdre leur père. Entre ce héros simplement normal et son patron chtarbé. Tout le monde a un grain dans David et Madame Hansen. Et ce sont les rencontres entre ces gens hors-du-commun que vont naître de jolies plages d'émotions, de tendresse et de sincérité.
De la premiere note de piano au dernier plan du film, on est dans l univers d'Alexandre Astier : la musique les dialogues, cette tendresse cette legereté mélée de gravité, et cette volonté visiblement toujours présente de rendre au faibles leur dignité et de transformer les mediocres en héros!
c est pas moi qui le dis c est lui!
c est un voyage initiatique une quete de soi ou de ce qui a ete perdu
le sujet est casse gueule et j imagine que le premier geek de france va decevoir une partie de ces fans, ceux du roi arthur.
comme "papa" de maurice barthelemy le comique surgit des reactions de ceux qui sont confrontés a des situations tragiques pas des situations elles même. La sobriete est de mise!
c est un drame psychologique bien construit surement perfectible mais eh ho! il en est de meme pour dark knigh rises!
de tres bon seconds rôles
isabelle Adjani est drole et touchante
Alexandre Astier a tout fait tout seul, c est ca force mais aussi une faiblesse n'ayant que peu de recul sur sa propre performance et on voit parfois a l'ecran que c est lui le patron! Mais ce n'est qu un détail qui ne ruine en rien l aventure tout est tres juste et le final surprenant et emouvant
c est pas moi qui le dis c est lui!
c est un voyage initiatique une quete de soi ou de ce qui a ete perdu
le sujet est casse gueule et j imagine que le premier geek de france va decevoir une partie de ces fans, ceux du roi arthur.
comme "papa" de maurice barthelemy le comique surgit des reactions de ceux qui sont confrontés a des situations tragiques pas des situations elles même. La sobriete est de mise!
c est un drame psychologique bien construit surement perfectible mais eh ho! il en est de meme pour dark knigh rises!
de tres bon seconds rôles
isabelle Adjani est drole et touchante
Alexandre Astier a tout fait tout seul, c est ca force mais aussi une faiblesse n'ayant que peu de recul sur sa propre performance et on voit parfois a l'ecran que c est lui le patron! Mais ce n'est qu un détail qui ne ruine en rien l aventure tout est tres juste et le final surprenant et emouvant
Pour son premier long métrage, Alexandre Astier prend son monde à contrepied en entrant dans le cinéma non pas sur le terrain attendu ( comique ) mais avec une œuvre étrange, à la fois curieuse et surprenante, et ainsi presque inclassable. En effet, sous sa forme simple et classique, son film recelle d'une profondeur psychologique insoupçonné. Si le démarrage est un peu poussif et légèrement plat, ce départ a le mérite de présenter les différents personnages et enjeux. La force du récit monte en puissance au fur et à mesure du visionnage pour atteindre quelques moments de grâce si rares et si recherchés dans les films ( et encore plus lorsqu'il s'agit d'un premier film). Le tout grâce à un scénario très bien écrit et qui distille les informations et rapproche ses personnages de manière extrêmement subtile et intelligente. Si la mise en scène est tout en sobriété, Alexandre Astier sait toutefois emballer son récit et faire monter brusquement l'intensité lorsque c'est nécessaire notamment dans la dernière partie. Concernant la distribution, Isabelle Adjani convainct dans un rôle écrit pour elle et semble totalement investi dans son personnage ( elle est notamment brillante dans la scène de la piscine, o combien compliquée à jouer ). Alexandre Astier joue pour sa part tout en retenue et son duo avec Isabelle Adjani fonctionne très bien, l'alchimie est trouvé à l'écran. Les rares seconds rôles sont également bien interprétés ( mention spéciale à Julie-Anne Roth ). Malgré quelques répliques piquantes qui ne sont pas s'en rappeler sa célèbre série, A. Astier ne propose pas une comédie mais un vrai drame psychologique. L'ensemble est très riche en subtilité et en zone d'ombre ( j'avoue attendre le second visionnage avec impatience pour capter ce qu'il m'a échapper) et magnifié par une musique sublime dont le thème principal est brillant. La fin est par ailleurs très réussie. L'auteur suscite l'émotion sans artifice avec beaucoup de finesse et de pudeur. En conclusion, une œuvre certes non exempt de défauts mais un film d'auteur ultra-personnel d'une cohérence artistique total comme seul Alexandre Astier ( Scénariste-réalisateur-co-producteur-acteur-compositeur-monteur de ses œuvres ) est capable de faire. Un joli premier film, ode à l'anti-conformisme, pour une œuvre atypique et étonnante.
Un sujet et des personnages qui auraient pu faire un très bon film, mais qui là est innabouti, avec des scènes sans dessus dessous, innexpliquées, peu crédibles, et finalement une révélation qui tombe à l'eau tellement c'est peu surprenant(le coup du vrai pistolet dans la piscine reste sans réponse!???). J' imaginais quelque chose de plus sensationnel. Heureusement je jeu d'Adjani est toujours très bon, elle est toujours très belle, et les répliques, les réflexions sorties de sa bouche sont bien amenées. Astier est lui aussi bon acteur. Il va falloir maintenant qu'il nous suprenne d'avantage dans son prochain film.
on passe un excellent moment et Adjani reste une grande commédienne
Acteurs bien , dialogues souvent bien senti mais l'histoire n'est pas passionnante et le film est le plus souvent ennuyeux.
Bien interprété surtout pour ceux qui ne connaissent pas Kamelot , un bon moment avec de l'humour et une réflexions sur les chocs post traumatiques qui ne savent pas toujours etre pris en thérapie classique .
L'intrigue en elle-même ne relate aucun secret perfide si bien que, lorsque le drame est dévoilé, un goût d’inachevé et de déception se fait un peu sentir. Le spectateur s’attendait une machination diabolique pour évincer une riche héritière, une collusion médicale ou autre manigance machiavélique. Il n’en est rien. L’intérêt du film repose davantage sur l’ambiance créée par Astier. On s’en nourrit, en s’en abreuve en observant la force du duel et la complicité improbable qui s’installe subtilement entre les deux protagonistes. Et malgré un rythme inégal, l’alchimie de cette relation contre-nature opère et se propage. L’univers glauque et le pseudo suspense alimentent l’intérêt du film que des plans séquences plutôt bien filmés renforcent. Isabelle Adjani irradie l’écran et trouve ici un rôle à sa mesure, aussi brillante dans l'égarement ou la détresse que dans l'insolence crasse. Ce film confirme également qu'Alexandre qu’Astier est un artiste complet, devant et derrière la caméra.
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