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BeatJunky
154 abonnés
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2,5
Publiée le 16 octobre 2016
Très très moyen... L'histoire de la maternité de cette jeune femme était intéressante surtout avec Jalil Lespert et Mélanie Doutey au casting mais finalement c'est cette dernière qui fait tout foirer, elle en fait beaucoup trop, je l'ai même trouvé parfois à la limite du ridicule ! Bref, elle n'est pas crédible pour un sous! Dommage pour le film étant donné qu'elle est de tous les plans! D'autant plus que les autres acteurs Lespert en tête sont assez bons. De plus, la mise en scène n'est pas dégueu, j'ai bien aimé l'ambiance étrange qui s'installe progressivement pour nous emmener à la limite du fantastique et du surnaturel.... Le film devient alors légèrement flippant et nous fait douter de la réalité... Cette mère est elle devenue folle? Est ce qu'elle imagine tout ce qui se passe autour de son enfant? Est elle possédée? .... Au spectateur de se faire son idée s'il arrive à supporter le surjeu d une Doutey bien à coté de la plaque! Heureusement pour elle, le film est passé inaperçu. A vous de vous faire une idée, peut être la trouverez vous bien au contraire, très inspirée ...
Film très très moyen !! Le synopsis donnait pourtant envie mais alors quel raté !! La réalisation est brouillonne, le scénario confus mais alors pire que tout la prestation de Mélanie Doutey : elle massacre ce rôle. Elle joue la folle n'importe comment, on ne comprend pas les émotions qu'elle veut faire passer...Pitoyable ! La fin est tirée par les cheveux et on ne comprend pas où la réalisatrice a voulu en venir !! Nul !!
Un film très poignant, très triste, très bien joué Mélanie Doutey et Jalil Lespert sont vraiment très inspirés. Un film avec un peu de longueur. Peu être un peu trop exagéré, mais après je ne m'y connais pas vraiment sur le sujet
Le film débute avec l'accouchement d'une vache qui montre comment Luce est, à l'aise, même face à une situation un peu délicate, une scène pas si anodine que ça comme celle qui suit lorsqu'elle procède à l'euthanasie d'un chien alors qu'elle vient de perdre les eaux tout ça d'un sang-froid assez glaçant. La réalisatrice insiste, tout est fait pour montrer le caractère et la capacité de Luce à s'adapter pour ainsi accentuer "l'anomalie" de ce qui suit lorsque cette jeune maman semble perdue et désabusée face son enfant. "Post partum" est un titre explicite pour un film qui parle donc de Luce, une jeune femme qui suite à son accouchement va sombrer petit à petit dans la folie entre moments de déni, d'angoisse et de paranoïa sous l’œil impuissant de ses proches qui ont vite fait de la lâcher. Le thème est intéressant et fort, mais je n'ai absolument pas accroché au film ni même ressenti d'émotion, il y a peut-être un problème de mise en scène ou de scénario, mais j'ai eu l'impression (ce n'est que mon ressenti) de voir un film à sens unique qui blâme cette femme qui semble dangereuse pour son enfant ce qui n'aide pas pour une prise de position en sa faveur. Le film est peut-être tout simplement réservé à un public féminin ou à des gens qui ont vécu ce drame, j'ai eu beaucoup de mal, mais je reconnais tout de même la bonne performance de Mélanie Doutey. 1,5/5
Un film qui se laisse regarder, mais perd son spectateur dans les méandres de la folie du personnage principal, sans forcément lui donner toutes les clefs. En définitive, dérangeant et troublant.
Voilà un film qui aura su me surprendre. Une jeune femme brillante et assurée dans un travail difficile (vétérinaire en campagne) attend un bébé. S’en suit l’accouchement et le début d’une descente brutale aux enfers : une dépression post-partum, sujet aussi tabou que méconnu. On assiste alors à cette femme qui sombre dans sa psychose entre désir de maternité et incapacité de jouer le rôle maternel qui lui est dévoué. Et c’est en ça que le film est intéressant. Le parti pris de Delphine Noëls est de filmer, collée à son héroïne, et de la révéler à travers les réactions de son entourage (famille, médecins, psychiatre). Un peu construit comme un thriller, on va trembler pour ce bébé, mais aussi pour cette jeune femme qui vacille sans cesse jusqu’à semer le doute dans notre esprit. Est-elle folle ? Dangereuse ? ou justement pas… serions-nous les fous ? Le film interroge pleinement la question de la maternité et surtout l’injonction sociale qui est faite à la femme d’assumer son rôle de mère. L’accouchement doit être le plus beau jour de votre vie ! Vous devez aimer votre enfant ! Vous devez être heureuses ! Dans le cas contraire vous passez au statut de mère indigne ou de folle… Et pourtant, l’accouchement et la maternité qui s’en suit restent des moments complexes et violents (douleurs intenses, pertes diverses, descente d’organes, dérèglement hormonal et j’en passe) Même le petit être qui s’en suit va lui aussi bouleverser votre vie. Bref… est-il vraiment scandaleux d’en ressortir meurtrie et bouleversée ? Tant mieux si tout se passe pour le mieux et que le bonheur se trouve au terme de cette épreuve ; mais dans le cas contraire, de quel droit « condamner » ces femmes en souffrance. Avec Post partum, Delphine Noëls réussit son pari de ne pas juger son héroïne en jouant avec nos peurs, nos représentations et en y insérant des éléments fantastiques, sans abuser de leurs effets. La musique grave mais simple de Jeannot Sonavia souligne sans trop appuyer, là où des mélodies pompeuses auraient pu saccager la rythmique du film. L’ensemble est donc vraiment intéressant. Quelques longueurs quand même quoiqu’elles contribuent à maintenir une certaine pression sur le/la spectateur/trice. Un long-métrage intrigant et original dans son traitement pour une réalisatrice à suivre.
Film très bien fait, qui représente plutôt bien la psychose puerpérale ou psychose post-partum. En effet, on pense avoir à faire à un film basique qui va parler d'une femme souffrant de dépression post partum mais petit à petit le film nous emmène ou l'on ne pensait pas aller, vers la psychose. Nous voyons cette femme perdre pied avec la réalité et sombrer.