Film simpliste où Karin Viard campe le personnage d'une animatrice radio en quête d'une mère qu'elle n'a jamais pu connaître. Après avoir était en tête d'affiche en 2011 ( "Ma part du gâteau" , "Polisse") Karin Viard revient avec une comédie dramatique où elle démontre une fois de plus son talent. Elle est partagé entre son travail qu'elle prend avec passion et une vie de famille qu'elle tente de retrouver , notamment par un amour maternel qu'elle n'a jamais eu. Malgré un début plutôt long on ce laisse prendre par ce film léger comme une plume.
Un très beau film, avec une Karin Viard qui maîtrise un rôle à la perfection. Une histoire bouleversante bien filmée avec la pudeur qu'il faut pour mener à bien un tel scénario.
Une mention toute particulière à Karin Viard et à Nicolas Duvauchelle qui portent ce film avec un talent et une aisance remarquable.
Parlez-moi de vous (2012) est un très beau drame (certes mitigé) auquel on en attendait pas tant. Pour son premier long-métrage, Pierre Pinaud dresse le portrait d’une femme banale en apparence mais qui en réalité cache un lourd secret. Animatrice radio d’une quarantaine d’année, à la voix douce et envoûtante (à la Pascale Clark) vient de retrouver les traces de sa mère qui l’a abandonné à sa naissance et décide de partir à sa rencontre. Rongée par la solitude, psychorigide et incapable d’aimer, elle va sans s’en rendre compte aller droit dans le mur. Une quête d’identité portée par une Karin Viard qui ne laisse pas de marbre, éblouissante, drôle et parfois émouvante, si Pierre Pinaud n’avait pas fait des sorties de piste (hors sujets et quelques longueurs disgracieuses), il aurait fait un sans faute.
Film pas mal, qui vaut surtout pour une scène en particulier très forte et surprenante. Karin Viard est comme toujours très bien mais un peu trop propre dans tous les sens.
En sortant d'une séance, certains films continuent à agir en nous. Nous en sortons parfois triste, en colère, perplexe, de bonne humeur." parlez moi de vous" a été comme un baume au coeur, avec l'envie d' ouvrir mes bras pour recevoir et donner en même temps. Mais pour revenir au film, j'ai trouvé qu'il avait été tourné avec beaucoup de poésie et de sensibilité mais aussi de manière frontale, assumant un regard parfois drôle, tendre, amer parfois sur la vie et en l'occurence la vie de Claire/Mélina magnifiquement interprété par Karin Viard. J'aime cette actrice pour sa force de caractère, là j'ai été cueillie cette force qui laisse entrevoir une faille. Faut dire que la partition est superbement bien écrite aussi. Le duo Karin Viard/Nicolas Duvauchelle fonctionne à merveille, et tous les acteurs qui les entourent sont très bons. L'histoire vous emporte et vous invite vers un peu plus de clémence à l'égard de notre propre vie je trouve. C'est un film très positif que je conseille plus que vivement! O.B.S
J'y suis allé ds l'optique de m'y faire ch... C 'etait pour accompagner une copine, mais bonne surprise, meme si c'est un film pour nana (7 a 77 ans) karine viard, excellente, nous transporte dans cette histoire d'abandon et de reconstruction familial, avec des lenteurs parfois je m y suis plus amusé meme si je m y suis pas du tout retrouvé ds le film!
J'ai adoré ce film réaliste et en même temps plein de sensibilité. J'ai apprécié et retenu le message d'aller vers les autres. Encore bravo à Pierre Pinaud et aux acteurs très convaincants.
Sans pour autant crier au génie, ce film se laisse regarder et nous apporte de belles émotions, k.viard est magnifique et la musique bien mise en valeur. À voir.
Une Karine Viard impériale ! Mais aussi, avec une direction d'acteurs au cordeau, une pléiade de seconds savoureux. Le réalisateur a su trouver le subtil équilibre entre humeur et tendresse, sans jamais tomber dans le pathos. Pour un premier film bravo !!
Le film commence sans héroïne, juste un nom que les employés de la Maison de la Radio se murmurent d'un air entendu. Enfin le personnage de Mélina (aka Claire Martin) apparaît, interprété par Karin Viard, femme solitaire en quête de contact humain, puis carrément d'une famille. Mais ce que le film nous raconte n'est pas une quête initiatique hors de soi, c'est une histoire où il s'agit de s'accepter et de trouver sa place parmi les autres, même si l'on doit être loin d'eux. Avec une maitrise saisissante pour un premier long métrage, Pierre Pinaud crée un espace autour de son héroïne, comme une zone de quarantaine qui l'isole des autres motifs du film. Au moment où le contact, sentimental puis physique, semble inévitable, il apparaît sous forme d'une branche qui encombre le visage de Claire, et qu'elle tente de dégager, en vain. Le film commence de manière ascétique, avec des cadres épousant les arêtes du décors, la perspective du bureau, l'encadrement de fenêtre/du hublot du studio de radio. Puis viennent les tentatives de contact, dont la difficulté se traduit par les longues focales clivant l'espace social et notre héroïne. A l'échec des explorations centrifuges, Pierre Pinaud oppose la fluidité d'un regard centripète: ce n'est qu'à la fin, en un long travelling circulaire accompagné d'un zoom, que Mélina semble accepter son rapport au monde, cette solitude qui lui permet de prendre la parole devant des centaines de milliers d'auditeurs.
Drame de l'existence, perte de ses repères, refus d'affronter l'autre en dehors du confort feutré de son émission, Melina est, à la ville, tout le contraire de ce qu'elle paraît sur les ondes. Femme seule, petite fille abandonnée dès sa naissance, le traumatisme, quarante ans plus tard, est toujours là. Mais l'espoir fou de retrouver sa mère, de l'entendre lui dire qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer, la pousse à sortir de sa coquille, à faire une approche extrêmement difficile, de laquelle elle espère peut-être un peu trop... Une Karin Viard (Melina) sublime, dans un film qui ne l'est pas moins. La quarantaine affirmée et d'une beauté, d'un charme, d'un talent et d'une classe ébouriffants, elle évolue pendant 90 minutes dans un registre dramatique exceptionnel. Ce film magnifique semble avoir été écrit pour elle. Et personne, mieux qu'elle, n'aurait réussi à me tenir scotché à son aura, suspendu au rayonnement unique que diffuse cette femme surdouée qui, aujourd'hui, confirme qu'elle est bien la meilleure comédienne française de son époque...