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Un visiteur
1,5
Publiée le 31 juillet 2013
Que c'est long et ennuyeux comme une soirée de patronage pour le 3è âge(cette remarque vaut pour les 2 volets qui ne sont qu'un seul et même film)et quelle déception par rapport à "La Fille du Puisatier" qui était beaucoup plus réussi et prometteur.
"Fanny" est tout aussi réussi que le précédent. Daniel Auteuil maîtrise parfaitement la réalisation. Et ces images, cette musique ... c'est tout bonnement magique ! Les acteurs sont vraiment bons. Je n'ai rien à redire ... J'attends avec impatience le dernier volet de cette trilogie car je ne peux pas rester ainsi sur ma faim. Encore bravo !
Ce volet est tout aussi bien que le 1er. Daniel Auteuil a fait du bon travail. Il reussit a faire oublier le pourtant inoubliable Raimu dans le rôle de César. J'irai sans nul doute voir le dernier volet dès sa sortie. Des bravo aux 2 jeunes acteurs vedettes qui ne s'effacent pas devant les vieux de la vieille....
« Marius » est une pièce cornélienne : Marius choisit sa vocation c’est à dire son devoir, celui de partir en mer comme Rodrigue choisit de venger son père puis de guerroyer. Fanny choisit le sacrifice : celui de laisser et même d’inciter son amant à partir par amour pour lui. (« Va, je ne te hais point » croit-on entendre dans la scène finale). « Fanny » est une pièce racinienne. Panisse aime Fanny qui aime Marius qui aime la mer. C’est aussi une pièce sur l’amitié : César ne veut pas trahir son ami d’enfance Panisse. Bien plus que dans « Marius », Auteuil restitue la densité du mélodrame de Pagnol. Et presque tous les acteurs sont meilleurs que dans le premier film alors que c’était le contraire dans les versions Korda versus Allégret. Victoire Belezy crève l’écran. Autant de charme et de talent réunis, je n’ai pas ça depuis Adjani. Daniel Auteuil ne fait pas oublier Raimu. Non ! Il en est le fils spirituel, son héritier légitime. Raphaël Personnaz, dans sa brève apparition, joue juste. Il maitrise bien l’accent marseillais et il a de la présence. Marie-Anne Chazel et Ariane Ascaride sont même meilleures qu’Alida Rouffe et Milly Mathis pourtant excellentes dans la version 1932, c’est dire leur performance ! Le quatuor (César, Marius, Fanny, Panisse) vous arrache des larmes : « le père, c’est celui qui aime ! ». On frise la perfection. Seule ombre au tableau : Daroussin. Il maitrise mal l’accent marseillais. Il prononce ses « on » et ses « en » à la parisienne, à la pinzuti (accent pointu). Soumis à la mode actuelle du jeu minimaliste, il en fait trop de ne pas en faire assez. Je persiste et je signe : il fallait Roger Souza dans ce rôle, ou tout autres acteurs du cru au physique ad hoc. Panisse est le prototype du commerçant marseillais, jovial, tout en rondeur, un peu roublard (ne trouve-t-il pas à vendre à M. Brun le « pitalugue », ce bateau instable ? Auteuil ne reprend pas cette scène dans son film et c’est regrettable car elle précise le caractère du personnage). Bref, rien à voir avec cette espèce d’« espinche figue» (grande perche en parler marseillais) aux allures de pasteur puritain qu’est Daroussin. Par ailleurs, dans la pièce (la scène est éludée dans la version Auteuil) Panisse reproche à César de l’avoir tyrannisé quand il était jeune. Or Daroussin est plus grand qu’Auteuil et -quoique mince- plus imposant. J’ai vu Souza à la télé dans un rôle d’un cocu, il était excellent et lui parle « avé l’assent » de façon naturelle. Soyons clairs ! Daroussin n’est pas un mauvais acteur (excellent dans « St Jacques la Mecque » en père irresponsable ou dans « dialogue avec mon jardinier ») mais là, c’est une erreur de casting grave qui coûte une étoile au film.
On pouvait s'attendre à une grande farce provençale mais Daniel Auteuil signe ici une comédie dramatique fort agréable à regarder. C'est avant tout l'émotion qui nous prend à travers les yeux d'une Victoire Bélezy au talent certain. Puis la force et la présence de Darroussin et Auteuil, comédiens reconnus, le charme des dialogues de Pagnol terminant de nous enchanter.
Belle, touchante, grave, cette Fanny est tout simplement sublime. La mise en scène est encore plus aboutie dans ce second volet car l'émotion est présente dans toutes les scènes. On apprécie autant les scènes déjà bien connues du public que celles qui ont été rajoutées par l'adaptation de Daniel Auteuil. Plus de comparaison avec Raimu svp, il est différent, tellement vrai dans l'émotion... Et Raphael Personaz est particulièrement bon dans la scène de fin.
Une question me taraude, comment les producteurs et les distributeurs ont-ils pu choisir cette période pour sortir le film ...?
Après "Marius", l'histoire suit son cours avec la seconde partie "Fanny". L'effet de découverte en moins + un rythme moins entraînant + moins de Raphaël Personnaz à l'écran... lui font perdre un petit point.
Ces nouvelles adaptations très respectueuses du texte n'apportent pas réellement quelque chose de nouveau mais on retrouve avec plaisir cette trilogie émouvante, ainsi que les paysages et l'accent provençal.
Quel beau film! Daniel Auteuil a gardé toute la saveur du texte de M Pagnol. Bravo à tous les acteurs qui ont su interpréter formidablement les personnages de cette trilogie. A ce propos, le 3ème volet c'est pour quand? Vite... vite!
Comme pour Marius, je connaissais pas l'histoire donc assez conquis par ce qui nous a été présenté, surtout que ce 2ème opus est meilleur que le premier, plus d'humour, plus de sentiment. Fanny est tout bonnement magnifique, Panisse est juste énorme (et je suis pas toujours fan de Daroussin), Auteuil aussi bon devant que derrière la caméra. Un très bon film made in France.
Deux maîtres mots pour cette Fanny.... De l'humour, notamment dans la première moitié, à la façon méridionale (je pense aux nombreuses insinuations), où Pagnol brille, et de l'émotion, la fin étant particulièrement persuasive..... Cette Victoire Belezy dont les yeux noirs sont si éloquents, illumine la scène marseillaise..... Daniel Auteuil et Jean Pierre Darroussin font aussi des belles prestations, ( César et Panisse) dans cette histoire si touchante (et qui comme le souligne un internaute n'aurait pas grand sens aujourd'hui....) Et pourtant les sentiments restent éternels, et l'on peut se les approprier facilement, quels que soient les personnages.... Univers de poésie et d'amour, Daniel Auteuil (en dépit de quelques manques, mais sans doutes dus à la difficulté de rendre une époque vieille de 80 ans) réussit à faire revivre une oeuvre puissante et intemporelle, soyons lui en reconnaissants......