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Caine78
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2,0
Publiée le 25 octobre 2013
D'un point de vue technique, rien à dire : Daniel Auteuil fait aussi bien le boulot que dans le premier volet, dont on retrouve toutes les belles qualités (photographie, lumière, musique) avec plaisir. Non, le problème, c'est que si « Marius » était déjà bien réac parfois, il passerait presque pour du Ken Loach à côté de « Fanny ». Indéniablement Marcel Pagnol est un grand auteur capable de nous offrir un cadre et surtout des personnages inoubliables, mais cette idéologie assommante vient vraiment mettre à mal toutes ses promesses. D'ailleurs, à chaque fois qu'on se dit que le récit va décoller un peu sur la durée, ces considérations ridicules reviennent inlassablement, ce qui est d'autant plus regrettable car dès qu'on s'en éloigne, le film revit, et notre intérêt pour ce dernier avec. Reste qu'il est difficile de séparer l'histoire de la morale alors en vigueur (ce qui était faisable dans « Marius »), si bien que notre intérêt et notre sympathie pour les uns et les autres s'en ressent fortement. Il serait pour autant dommage de passer sous silence les belles prestations d'acteurs très impliqués, quelques scènes réjouissantes et certaines répliques toujours fameuses. Car Pagnol a beau être d'un autre monde niveau morale, il n'en reste pas moins un vrai humaniste, capable de trouver les mots justes même au milieu des situations les plus aberrantes. Pour cela et une dernière scène offrant enfin un vrai dilemme intelligent et intéressant, « Fanny » peut quand même valoir le détour, bien qu'il reste une réponse plutôt décevante à la première partie.
Fanny est le chapitrage dont je suis parti voir en premier (par erreur, j'ignorais que ce film était la seconde partie). Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été réellement déçu. La mise en scène n'apporte rien de plus, tout ce joue sur la qualité du jeu des acteurs. Si tout ceci n'aurait pas été sali par les faux accents de ces derniers (qui était à mourir de rire soit dit en passant) mon estime serait monté peut-être plus haut. En ce qui concerne le reste, j'ai appris avant de voir ce film qu'il s'agissait en fait d'un remake (et Dieu sait que je ne suis pas partisan des remakes, même Français). L'histoire reste de qualité bien que les choix des événements restent toujours à mourir de rire dû au charme romantique repris d'un très vieux film maintenant...
Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.
Daniel Auteuil a été entraîner grâce a Marius, le remake du film de Marcel Pagniole est donc le résultat de ce deuxième opus est plutôt convainquent, l’humour est bien plus présent puis il arrive parfaitement a contrasté avec les sentiments fort de la fin. Le film est bien plus ouvert et l’extérieur est plus présenter ce qui enlève a ce film ce sentiment de huis clos présent dans le premier opus de Daniel Auteuil. Les acteurs sont eux aussi plus mis en valeur (ils changent enfin d'habits...), il y a aussi beaucoup plus de paysage du Sud présenter et moins de scène tourner en studio. Pour conclure Fanny est bien moins décevant que Marius l'a été, les messages de Pagniol sont bien présent donc cette nouvelle version de Fanny reste a regarder...
La suite de "Marius" avec cette reconstitution trop idéalisée de Marseille . Le jeu des acteurs ressemble à un séance de conservatoire. Tout sent un peu la naphtaline ici. Et le dépaysement de la version de 1931 n'est plus là !
"Marius" - "Fanny" : je mets les deux dans le même panier. Choix peu risqué de la part de Daniel Auteuil avec un film qui oscille entre hommage à Marcel Pagnol et mercantilisme. Ce deuxième épisode est un peu plus prenant que le premier ...
Une suite encore mieux que le premier volet de cette nouvelle trilogie inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol! Victoire Belezi éblouissante en Fanny...Riche en émotions ce film simple et si juste met bien en avant le devoir, ce qui est juste face à l'amour, aux sentiments...On attend avec impatience la suite...en espérant que l'on retrouve les mêmes acteurs vieillis pour le final!
Tiens, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin ensemble dans une histoire qui se déroule à Marseille. Nous sommes donc dans le nouveau film de Robert Guédiguian qui embauche presque systématiquement la même équipe dans chacune de ses aventures phocéennes. Perdu. C'est en effet Daniel Auteuil qui a engagé ici les régionaux de l'étape pour ce second volet de la trilogie marseillaise. Darroussin était de toute façon déjà présent dans le premier et même dans "La fille du puisatier" qui avait marqué les débuts de l'ancien sous-doué (en quoi, on se le demande bien vu ses multiples talents) derrière la caméra. Eh oui, on ne change pas une équipe gagne. Même si dans le rôle-titre, c'est surtout Victoire Belezy qui crève l'écran et apporte beaucoup de fraîcheur à cet émouvant et poignant segment déjà beaucoup plus intense que le précedent et sympathique "Marius". Après, on peut toujours reprocher à cette bien attachante actrice d'en rajouter sur le plan lacrymal puisqu'elle verse des larmes la moitié du temps (même si il est important de rappeler que c'est pas vraiment elle qui pleure, ce sont ses yeux), si on laisse parler son cœur, on ne peut être que séduit par ce film qui m'a littéralement enchanté. Pour moi, Auteuil a encore visé juste et peut légitimement crier : Victoire !